dimanche 23 décembre 2012

La Gauche Vannetaise


vous souhaite de belles
et heureuses

fêtes de fin d’année.

Plan Climat énergie territorial (PCET)

Au moment où le conseil municipal s’apprête à adopter une délibération pour le changement des chaufferies municipales, Nicolas Le Quintrec a interpellé le maire sur l’engagement de la ville en matière de PCET.

La transition énergétique passe évidemment par la sobriété énergétique et la maitrise de l’énergie. A ce titre, installer de nouvelles chaudières avec un rendement plus efficace va de soi.

Néanmoins, ne faut-il pas aller plus loin en intégrant d’autres mesures en faveur de sources d’énergie renouvelable du type capteur solaire ? Mesure et promesse électorale que la ville a abandonné.

Pourtant, cette opération permettrait d’inscrire une action concrète au PCET.

Je rappelle également qu’un PCET est obligatoire pour toutes les communes de + 50 000 habitants d’ici le 31 décembre. Qu’en est-il à Vannes ?

Le maire a reconnu le retard de la ville. Il promet la présentation du PCET au 1er trimestre 2013.

Zones humides

A l’occasion de l’adoption du recensement des zones humides en conseil municipal du 14 décembre 2012, Nicolas Le Quintrec a rappelé combien la protection des zones humides a longtemps été le parent pauvre du développement urbain vannetais. Il a rappelé à titre d’exemple qu’en début de mandat, le maire de l’époque exprimait publiquement peu d’intérêt à ce sujet. Il a salué le rôle primordial des associations qui sont les déclencheurs de cette étude.

A ce titre, il aurait été intéressant d’appliquer l’article 7 de la convention Aarhus ratifiée par la France en 2002 en organisant la concertation publique en amont, en cours et fin de processus d’étude.

Certes, la loi relative à la mise en œuvre du principe de participation du public a été approuvée par le parlement le 13.12.2012. Mais, rien n’interdisait d’être à l’avant garde.

mardi 18 décembre 2012

Prime de fonctions et de résultats (PFR)

Depuis de nombreuses semaines, la prime de fonctions et de résultats imposée par le Maire génère une nouvelle crise sociale. Lors du Conseil municipal du 14.12.2012, Nicolas LE QUINTREC a demandé le retrait de cette délibération parce qu’elle ne respectait pas les droits des élus en matière d’information. En effet, les élus étaient appelés à voter une délibération sans donnée budgétaire.

Alors que le Maire n’hésitait pas à qualifier les chiffres donnés par les partenaires sociaux de fallacieux, ce dernier restait très évasif sur le sujet devant les élus de la Gauche Vannetaise.

En commission finances du 23 novembre 2012, la majorité municipale annonce une hausse moyenne mensuelle de 400 € pour les cadres de la catégorie A. En commission paritaire, devant les représentants du personnel, le Maire annonce 600 € par mois. Sur 4 ans (échelonnement du versement complet de la PFR), l’écart est des 400 000 €.

En fait, le maire s’entête dans une approche mal préparée et sans consensus (les partenaires sociaux ont voté contre ou se sont abstenus ainsi que l’opposition municipale). Ça ressemble tout bonnement à un passage en force.

dimanche 16 décembre 2012

Casino

Au cours du débat municipal à propos du choix du délégataire pour le projet d’implantation du casino à Vannes, Nicolas LE QUINTREC a émis un certains nombre de remarques. Extraits :

Viabilité économique du projet :

En février dernier, nous avons reconnu l’aspect structurant pour l’économie touristique. Néanmoins, nous rappelons que le projet d’installation d’un casino à Vannes a été pensé à partir d’un diagnostic basée sur des données 2005, sans prise en compte du casino de Larmor Plage.

6 casinos entre la Presqu’ile de Rhuys et larmor Plage : la zone chalandise est-elle suffisante ? Avec plus de 200 établissements de jeux, la France connaît une inflation de casinos. Avec la crise économique, la concurrence est rude avec les jeux en ligne. Cela engendre des résultats médiocres en chiffre d’affaire.

Dans ce contexte morose, nous nous étonnons des chiffres annoncés pour le projet de Vannes. Certes, l’offre de SBEC apparaît plus rentable que JOA. Mais, l’offre de JOA n’est-elle pas plus réaliste au regard du contexte ?

Aucun risque pour la ville ?

En France, 50 % des casinos ont renégocié leur cahier des charges. Les bras de fer sont légion. Il existe de très nombreux rapports sur les conflits entre casinos et communes. Certaines villes, et pas des moindres, ont été contraintes de revoir à la baisse leur taux de prélèvement. D’autres ont même rétrocédé des sommes importantes pour participer au financement des investissements du casino. Alors, écarter tout risque pour la municipalité, n’est ce pas un peu exagéré ?

Nous pourrions également nous interroger sur l’impact d’un renforcement de l’attractivité du Parc du Golfe au détriment de l’économie du centre ville qui souffre déjà d’autres concurrences engendrées par un urbanisme commercial incohérent. L’avez-vous mesuré ? Nous observons aucune analyse sur ce point dans les études préalables.

Sécurité et prévention :

Au cours de la réunion publique de Conleau du 4 décembre 2012, vous avez reconnu, monsieur le Maire, en accord avec le Chef de la police nationale, les problèmes récurrents du Parc du Golfe en faisant référence aux comportements de la clientèle des établissements de nuit. Je vous cite :

- 2 fermetures administratives

- Lieu de Vannes où le nombre de procès verbaux en lien avec la consommation d’alcool est le plus important

- Jeunes qui restent la nuit dans leur voiture pour s’alcooliser.

Alors, pour prévenir et contenir tous risques supplémentaires, que comptez-vous mettre en œuvre ? Une fois encore, le dossier ne dit rien sur cette question.

Je rappelle que l’arrêté préfectoral du 4 juillet 2008 interdit à moins de 200 m de distance à tout débit de boissons de s’installer près d’établissements de loisirs. Avec l’ouverture du parc de loisirs Diorren, mitoyen du casino, vous ne respectez pas la loi.

L’emploi

Bien entendu, nous sommes tous satisfaits quand un projet engendre la création d’emploi. Néanmoins, le cahier des charges est particulièrement pauvre en matière de Responsabilité sociale. Le volet social a disparu.

Mais, pour « x » emplois créés à Vannes, combien vont disparaître ailleurs et, en particulier, à Arzon qui évalue une perte de résultat à hauteur de 30 % avec l’ouverture du casino vannetais.

vendredi 30 novembre 2012

Conférence des villes de Bretagne

A l’occasion du colloque relatif aux villes portuaires qui s’est déroulé le 29 novembre 2012 à Vannes, Nicolas LE QUINTREC représentait la Gauche Vannetaise. Par ailleurs, Anne CAMUS est intervenue au titre du Conseil Régional de Bretagne :

Monsieur le maire, monsieur le Président, monsieur le Directeur, mesdames et messieurs,

Le colloque sur les relations villes-ports auquel nous venons de participer, témoigne d’une qualité d’échanges et d’analyse sur une thématique « sensible » et prégnante pour l’a ttractivité de la Bretagne. Les ports sont une richesse et peu de régions ont la chance d’avoir une façade maritime aussi belle.

Celui de Vannes, en situation d’estuaire, à deux pas de l’intra muros de la ville historique n’a rien d’un port de haute mer. L’attachement des Vannetais et des habitants de l’agglomération à ce cadre naturel, à l’atmosphère si particulière n’est plus à démontrer. Pour s’en rendre compte, il suffit de déambuler le long des quais.

La requalification de 2003 lui a donné son visage actuel et amplifié sa fonction d’espace dévolu à la vie sociale. La Rabine y demeure comme jadis, un espace de promenade mais également un espace dévolu à la fête, à la culture, aux rassemblements...

La qualité de cet aménagement en fait une valeur forte pour Vannes et la région Bretagne. Aussi, comme d’autres partenaires, la région se trouvera aux côtés de la ville pour poursuivre cette démarche de restructuration ; notamment dans le financement de la construction du tunnel de Kérino, qui permettra d’amoindrir le trafic automobile de la place Gambetta dont elle est prisonnière aujourd’hui.

La Région accompagne également la ville dans l’étude « ports propres » réalisée en collaboration avec l’Association des Ports de plaisance de Bretagne, véritable support de partage et d’échange sur les bonnes pratiques, comme l’est d’ailleurs la Conférence des villes de Bretagne.

Devenue un interlocuteur de premier ordre en matière d'aménagement et de développement du territoire régional, la Conférence contribue à favoriser la mutualisation des bonnes pratiques et la réflexion collective entre ses membres, toutes forces politiques confondues.

Ce travail en commun permet aux villes d’aller plus vite, plus loin pour finalement construire l’armature d’une quasi « métropole Bretagne » harmonieuse et solidaire.

La région porte donc beaucoup d’intérêt aux travaux et initiatives de la Conférence des villes qui, dans le contexte de l’Acte III de la décentralisation, est devenue naturellement un partenaire des réflexions stratégiques en cours, que ce soit le déploiement de Bretagne à Très haut Débit, la charte sur le foncier ou encore Bretagne 2030.

Le conseil régional a en effet, proposé d’engager et d’animer une démarche prospective Bretagne 2030, dans un esprit de rassemblement de tous ceux qui contribuent au développement de notre Bretagne.

Vannes, ville attractive a vu sa population connaître un rythme de croissance soutenu, 2 fois plus intense qu’au niveau régional. Elle participe donc, comme d’autres, à l’explosion démographique bretonne qui compterait, selon le scénario « haut » de ces projections, près de 800 000 habitants de plus à l’horizon 2040 !

Cette perspective d’une augmentation de la population comprise entre 25 et 30 % n’est pas neutre. La Bretagne fait face, au-delà de la crise majeure actuelle, comme le reste du monde, à des bouleversements économiques, environnementaux, sociétaux et technologiques. Il faut identifier ces mutations, les anticiper, en analyser les impacts. Quelle Bretagne souhaitons nous dans un horizon de 20 ans ? C’est la démarche que nous souhaitons engager collectivement afin de co-construire cette vision partagée d’un avenir commun.

la Conférence des villes de Bretagne est aux côtés des élus confrontés à des difficultés quotidiennes dans une société de plus en plus complexe, nul doute qu’ elle saura également faire entendre leur voix, dans le cadre du B16 qui est très directement associé au pilotage de la démarche.

Cette forte association permettra la meilleure articulation entre la démarche régionale et les diverses démarches prospectives que les élus auront engagées sur les territoires notamment à travers les révisions de SCOT. Quant à la Région, elle est et sera à l’écoute de vos propositions.

Pour terminer, je remercie très sincèrement la ville accueil et plus particulièrement monsieur le maire de Vannes, monsieur le premier adjoint, et monsieur le directeur général sans qui ce colloque n’aurait pas eu lieu. Un grand merci également aux services de la Ville qui se sont particulièrement rendus disponibles pour contribuer à sa réussite.

Je souhaite également saluer le dynamisme et l’implication des intervenants :

Monsieur Yvon HERVE pour l’aménagement du beau projet du site portuaire porté par Morlaix Communauté,

Mr FIDELIN pour la gouvernance exemplaire du port de Concarneau,

Mr PENNEC pour les efforts d’aménagement de la ville de Quimperlé malgré les contraintes du port,

Mr BOTHUA pour les changements récents qui valorisent le charmant port d’Auray,

et bien sûr tous les partenaires de ce colloque. Sans oublier la nouvelle équipe de la Conférence Michel Bihan, Stéphane Tudal, Isabelle Durand, qui, par le dialogue et la concertation ont su renforcer et développer les liens entre tous les intervenants.

Et pour l’année 2013, j’invite la Conférence des Villes de Bretagne à poursuivre cette « réflexion collaborative » et ses échanges fructueux, sur des thèmes aussi pertinents que celui de cette journée.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Anne CAMUS, Conseillère régionale et référente du Pays de Vannes communique les aides de la Région Bretagne attribuées le 25 octobre 2012 à Vannes et à Vannes Agglo.

Ménimur
- VANNES GOLFE HABITAT - Travaux de résidentialisation 1 à 19 Iris et 11 à 13 Monet (Convention de rénovation urbaine de Vannes)           33 485,00 €
- VANNES GOLFE HABITAT - Travaux de résidentialisation 1 à 5 Monet et 2 à 6 Gauguin, 2 à 10 Tulipes (Convention de rénovation urbaine de Vannes)            9 726,00 €
- VANNES GOLFE HABITAT - Travaux de résidentialisation 15 à 19 Monet, 5 à 11 Renoir et 8 à 10 Lilas (convention de rénovation urbaine de Vannes)                66 601,00 €
- VANNES GOLFE HABITAT- Travaux de résidentialisation 21 à 25 Monet, 2 à 6 Lilas et 14 à 18 Pivoines (convention de rénovation urbaine de Vannes)         48 608,00 €
- VANNES GOLFE HABITAT - Travaux de résidentialisation 27 à 31 Monet et 2 à 12 Pivoines (convention de rénovation urbaine de Vannes)                     72 655,00 €
- VANNES Ménimur Création de la voie de jonction Monet-Gauguin (Convention de rénovation urbaine de Vannes)               157 696,00 €

Chambre des métiers
- Promotion de la santé publique - CHAMBRE DES METIERS ET DE L’ARTISANAT DU MORBIHAN - CFA CMA 56 AAP La journée de la jupe et du respect             6 000,00 €
- Promotion de la santé publique - CHAMBRE DES METIERS ET DE L’ARTISANAT DU MORBIHAN - AAP 2012-2014 - CFA Prévention des conduites addictives      6 500,00 €

ECONOMIE
- ELVEN - SA ETABLISSEMENTS RUAUD - ACB POST MANAGEUR 2012             4 000,00 €
- VANNES - SOCIETE NOUVELLE SERITECH - ACB Post Manageur                         4 500,00 €
- Monterblanc - Soutien aux investissements sanitaires dans la filière volailles de chair            3 586,32 €
- Séné - Modernisation du navire "CALYALEX" - Remplacement de la passerelle                1 621,00 €
- Modernisation du navire "MA BRUNETTE"                                                                      2 610,00 €

EDUCATION – FORMATION
- MISSION LOCALE DU PAYS DE VANNES - Contrat d'Accès à la Qualification (78 jeunes)   
   19 500,00 €
- LYCEE CHARLES DE GAULLE - Acquisition d'un iMac, deux cartes son et logiciels pour l'enseignement de la musique               4082,00 €
- LP JEAN GUEHENNO - Acquisition de logiciels pédagogiques                 6 494,00 €
- CHAMBRE DES METIERS ET DE L’ARTISANAT DU MORBIHAN - Accompagnement à l'action "mixité en chantier" (prise en compte de l'opération à compter du 1er septembre 2012)             23 435,00 €

DIVERS ENVIRONNEMENT
- ELVEN - SAGE Vilaine - Plan Opérationnel d'Investissement 2012 -                       1 152,00 €
- VANNES GOLFE HABITAT - Instrumentation projet lauréat appel à projets BBC 2010          
4 015,00 €

CULTURE
- Dispositif Desk/enseignement (5 stages de 6 mois)              9 500,00 €

SPORTS
- VANNETAISE ATHLETIC CLUB - Aide aux déplacements             597,43 €

TOURISME ET PATRIMOINE
- Arradon - Eglise Saint Pierre - Restauration de l'orgue Van Bever             3 708,75 €
- Vannes - PPT/VAH - Aide à l'édition d'un dossier de participation au concours "Mémoire des Ports d'Europe" et publication des actes du colloque autour de l'architecture à pan de bois           2 100,00 €
- Vannes - Hôtel de Ville - Restauration de la toiture et des cheminées de l'aile Nord          80 000,00 €





vendredi 16 novembre 2012




Café littéraire
Vannes
15.11.2012








Rencontre avec Irène FRAIN pour la sortie de
 son dernier livre : Beauvoir in love 

mercredi 14 novembre 2012

Ville de Vannes: Grogne des agents

Monsieur le Maire,


Nous vous interpellons à propos du mouvement des agents municipaux relatif à l’application de la prime de fonctions et de résultats (PFR). Nous avons lu dans la presse qu’il s’agissait de la part du Directeur Général des Services d’un ré-équilibrage en faveur des filières administrative et technique.

Sans préjuger des intentions de départ dans le projet d’application de la PFR, force est de constater que les écarts entre les montants accordés à la catégorie A et les montants accordés à la B et à la C sont disproportionnés. Au regard du contexte de contraintes budgétaires rencontrées par tous les ménages, l’acceptation par vous-même de ce projet d’application serait vécu comme injuste et contraire à la cohésion sociale au sein des instances municipales.

Le 23 novembre 2012, la commission municipale des finances se réunit. Nous vous demandons de bien vouloir ajouter à l’ordre du jour l’application de la PFR notamment en ce qui concerne les critères d’attribution. Par ailleurs, au regard du document de la CFDT, pourriez-vous nous dire pourquoi le service petite enfance est exclu du champ d’application de votre projet PFR ?



samedi 27 octobre 2012

Vannes Agglo : Bilan annuel d'activité


Comme chaque année, le conseil municipal étudie le bilan annuel d’activité de la Communauté d’agglomération de Vannes. Nicolas LE QUINTREC intervient au titre de la Gauche Vannetaise :

Depuis 2 à 3 ans, les intercommunalités sont soumises à une certaine instabilité due aux réformes territoriale et fiscale. Le résultat a généré incertitude et frilosité tant en matière budgétaire que de développement.

Néanmoins, notre groupe apprécie l’effort de Vannes Agglo qui vient de communiquer une prospective financière à 2016. Vannes suivra-t-elle cet exemple ?

Toutefois, nous peinons toujours à distinguer la logique politique de fonds qui guide les arbitrages. C’est symptomatique d’une pratique qui n’est pas propre à Vannes Agglo. Elle résulte certainement d’une étape dans l’histoire des intercommunalités. Etape qui consiste à privilégier une logique de guichet pour le financement d’équipements à la demande des communes au détriment d’une logique de projets de territoire.

C’est l’un des points centraux de la contribution de l’AdCF aux Etats Généraux organisés par le Sénat. Cette contribution souligne entre autre les priorités pour 2020 pour les Communautés.

J’en retiens quelques unes qui, me semble-t-il, illustrent les enjeux de demain pour Vannes Agglo : 
       -  La mutualisation des ressources financières et humaines,  
       -  Le périmètre pertinent de documents d’aménagement et de 
       planification urbaine,  
      -  La solidarité financière au sein du bloc communal.

Bien entendu, il y a également celle qui concourt au renforcement de la stratégie économique et sociale.

Vannes Agglo n’est pas à l’abri d’un choc économique et social. Rappelons-nous la disparition de Saupiquet, de Kelt ou Michelin qui connaît de nouvelles difficultés. Je n’oublie pas non plus la filière avicole avec le démantèlement du groupe DOUX ou bien encore les nombreuses situations moins médiatisées.

Certes, l’équilibre est ténu entre, d’un côté, la nécessité de maîtriser la dette et, de l’autre, soutenir l’investissement.

L’effort économique de Vannes Agglo, vous en conviendrez, ne peut pas se limiter à la réalisation de zones économiques. Il importe d’agir dans différentes orientations :
      - Optimiser les flux entre le monde de la recherche, 
         de l’entreprise et du territoire,  
      - Promouvoir la diversification des formes de l’économie ,
      -  S’appuyer sur les projets d’infrastructures technologiques 
         notamment le numérique mais aussi les infrastructures 
         urbaines  à l’instar du Tunnel de Kerino qui, pour le temps 
         de la construction, générera 4 ans d’activité et plus d’une 
         centaine d’emplois.

Je crois que par les temps qui courent, ce n’est pas rien !

Au cours des 12 derniers mois, les entreprises du BTP ont chuté de 10 à 6 % sur l’agglomération. Le chômage est passé de 8,5 à 9,1 % soit 8190 demandeurs d’emploi et l’offre d’emploi est à 70 % constituée de CDD, synonyme de précarité, voire de pauvreté.

Alors oui, ces projets mobilisent des enveloppes financières mais elles sont aussi un levier indéniable en faveur de la croissance et donc de l’emploi.

On ne peut l’ignorer.




jeudi 25 octobre 2012

Lutter contre le changement climatique.


Article publié dans le Vannes magazine n°76 – octobre.2012  

Le changement climatique est une préoccupation majeure. L’Union Européenne s’est engagée en adoptant un Plan Climat Energie opposable à chaque Etat membre et en intégrant dans sa « Stratégie 2020 » l’objectif d’une économie durable à faible émission carbone.

La France a pour sa part transposé la plupart de cette directive à travers la loi « Grenelle 2 » notamment en visant la division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Dans le cadre de la Conférence environnementale de septembre dernier, François Hollande a remobilisé le pays autour du développement durable. Parmi les défis prioritaires, il a engagé clairement la transition énergétique pour sortir du tout nucléaire et du tout pétrole en favorisant l’innovation, la sobriété et l’efficacité énergétique.

Le rôle clé des collectivités locales et territoriales

Toutes les Collectivités territoriales doivent agir dans la mesure où 50 % des émissions de gaz à effet de serre procèdent des transports et de l’habitat. C’est donc avec elles que les avancées se réaliseront que ce soit en terme de baisse de la consommation d’énergie des bâtiments, de réduction des déchets et de leur valorisation, des modes de déplacement doux, d’aménagement urbain équilibré ou bien encore d’énergies renouvelables. Investir dans « l’économie énergétique », c’est aussi améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens.

Dans notre région, un Plan Climat Energie Territorial (PCET) revêt un caractère essentiel puisque la Bretagne souffre depuis longtemps d’une alimentation électrique insuffisante. Afin de réduire sa dépendance énergétique, Vannes Agglo dont la croissance démographique est constante ne peut que participer à la déclinaison du pacte électrique breton sur son territoire. Celui-ci prévoit le passage de 8,5 % d’autonomie à 34 % à l’horizon 2020.

En approuvant son PCET le 27 septembre 2012, la Communauté d’agglomération du pays de Vannes a – enfin ! – rejoint le concert des groupements de communes et des villes de France engagées dans cette voie depuis 2004.

Poursuivre et amplifier l’action localement

Pour s’assurer que la question climatique imprègne réellement les actions publiques de Vannes Agglo, la création d’une Agence d’urbanisme et de l’énergie nous semble fondamentale. Celle-ci serait chargée, en amont, de veiller à l’intégration des enjeux énergétiques dans toutes les politiques intercommunales et, en aval, de mesurer l’évolution de la production d’énergies renouvelables sur le territoire local.

Par ailleurs, la déclinaison des objectifs du PCET en actions concrètes dépend de l’articulation avec chacune des 24 communes de Vannes Agglo et, en particulier, avec Vannes qui concentre à elle seule les problématiques de transports, qui compte 65 % des emplois et 87 % des élèves du secondaires ou bien encore 85 % des surfaces commerciales.

Le maire vient d’annoncer la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) en affichant des axes imposés par le « Grenelle 2 ». C’est mieux que rien mais tout reste à faire !    

Services publics :


Dans le cadre de la réorganisation de ses services déconcentrés, l’Etat souhaite regrouper diverses administrations situées en centre ville dans un site unique, à la sortie de la ville.

A cette occasion la Gauche Vannetaise demande au Maire d’installer une commission extra-municipale dédiée aux services publics d’Etat et territoriaux sur la commune. L’objectif est bien d’établir une cartographie des services publics au regard des besoins et des attentes.

Le Maire répond favorablement. A suivre !

mardi 23 octobre 2012

Piano Barge



A l’occasion du débat relatif au dragage du port, Anne CAMUS est revenue sur le projet de piano barge dans le port de Vannes.

Au niveau du pont vert, le dragage vous était un temps apparu utile pour y arrimer une péniche à but commercial... Mais celle ci devant être en permanence à flot pour des raisons de structure, la propriétaire exige aujourd'hui son implantation à proximité de la cale de la DDE. Notons que l'arrivée du bateau barge était prévue en juin dernier, autant de retard impactant financièrement le porteur du projet.

En mars 2010, en pleine période électorale, en lui donnant son accord, François Goulard, votre prédécesseur a engagé la ville à la légère. Mais quel était donc le contenu de l'accord ? Était ce une convention d'occupation temporaire ? Mal rédigée, elle pourrait justifier vos hésitations et l’obstination de la propriétaire à vouloir désormais s’installer coûte que coûte au plus près de l’activité commerçante portuaire... sans subir l'inscription sur liste d'attente qui, pour un particulier est d'une dizaine d'années...

Le  dossier comporte pas mal de zones d'ombre, il est délicat, ce qui peut expliquer vos valses hésitations... tantôt vous martelez dans une réunion publique que la péniche ne s’installera pas à cet endroit, tantôt vous répondez que vous avez fait étudier par les services 7 possibilités d’implantation et que vous poursuivez la réflexion... (un grand merci à la presse pour toutes ces informations...)  mais les raccordements aux réseaux desservant la péniche sont prévus précisément à côté de la cale de la DDE...

Finalement, d’amont l'amarrage est devenu aval... de péniche-campinois hollandais, le bateau barge sera une finalement embarcation sans moteur, stationnaire et fixe. Elle occupera le DPM  sera considérée comme  immeuble avec une hauteur d'environ 1 étage.

 Le problème est que nous ne sommes ni sur les canaux de Hollande ni sur les rives du Rhône à Lyon mais à Vannes, petit port de plaisance... où la barge longue de 46 mètres, impactera sur 10 mètres le chenal large seulement de 22  mètres mais également ses alentours.  

Pourtant les aberrations d'un arrimage à cet endroit apparaissent clairement aux yeux des Vannetais usagers et riverains du port
Ø    Conséquences pour la navigation et la sécurité publique dans le chenal  fréquenté par environ 300 bateaux et 500 kayakistes dont de nombreux scolaires...
Ø     Conséquences  pour les commerces proches   ( salle de réception de 300 personnes,  terrasse de 90 m²)
Ø   Conséquences pour les résidents proches et les futures constructions  (stationnement, bruit)

Mais aussi
Ø    incohérence avec le projet d’aménagement et de requalification du port  voté et présenté aux Vannetais,
Ø    incohérence avec la  semaine du golfe et les bateaux du patrimoine qui rentrent dans le port .

        Enfin, soulignons d’autres anomalies :
Ø      l'absence d' avis du conseil portuaire,
Ø      l’absence de consultation des commissions
Ø      et le règlement d'exploitation du port de plaisance qui ne prévoit pas ce genre d'embarcation...

        Monsieur le maire, mesdames et messieurs les adjoints, vous avez laissé faire sans prendre la mesure de l'enjeu. Une opacité extrême entoure ce dossier, le piano barge est devenu une patate chaude dont vous ne savez plus quoi faire. La  ville doit sortir du guêpier dans lequel elle s'est mise.

Nous vous sommons, dans l'intérêt de notre collectivité et du porteur de projet, d'avoir le courage de prendre une décision rapide, la bonne si possible.

Le Maire a déclaré que la ville n’était en rien engagée et qu’il rendrait une décision dans l’intérêt de la ville. A propos du retard, il en rejette la responsabilité au porteur du projet.

samedi 20 octobre 2012

Tunnel Kerino : Le choix du maitre d’œuvre

La Gauche Vannetaise a approuvé en son temps le projet de tunnel pour soulager le centre ville de la voiture notamment Place Gambetta. Bien que réservé sur le recours au PPP pour la construction d’un hôpital, d’une prison ou d’un stade par exemple, elle a également approuvé le recours au PPP au regard de la particularité et de la complexité du projet. C’est sur ces propos que Nicolas LE QUINTREC s’est exprimé en conseil municipal :


Contrairement à ce que vous prétendez dans la presse Monsieur le Maire, nous ne crions pas au « loup » à propos de ce type de contrat mais nous manifestons une exigence de transparence la plus complète sur le choix du titulaire ainsi que sur le volet financier et budgétaire. N’est ce pas le principe même du « Coût global », principe du PPP mais également principe du développement durable ?

Je précise par ailleurs que le coût de 76 M€ comprenant la construction et l’exploitation pendant près de 30 ans ne nous choque pas au regard de la particularité de l’équipement. Encore faudrait-il border les contours de manière très claire.

Alors pourquoi nous vous interpellons et pourquoi nous manifestons une réelle insatisfaction ?

Premièrement,

Vous dites, Monsieur le Maire, le PPP c’est l’absence de risque pour la Collectivité. Je crois que vous n’êtes pas bien informé sur les différents types de risques. Dois-je vous rappeler qu’avec VINCI, géant du BTP, bien des opérations PPP ont généré des problèmes.

En effet, les risques ne sont pas que technique, architecturaux, ils relèvent aussi des problèmes juridiques et financiers. C’est pourquoi nous sommes très réservés quand nous lisons le contrat joint à cette délibération qui dit clairement que VINCI abandonnera le navire après sa mise à l’eau pour un groupe d’actionnaires ad hoc.

Cette pratique très souvent utilisée par les géants du BTP est dénoncée par beaucoup d’études. En rétrocédant la dette, VINCI place la ville dans un rapport de droit des plus durs.

La majorité souligne la légalité de cette pratique souvent utilisée dans ce type de contrat. Mais, ce n’est pas la légalité de la procédure qui génère des problèmes mais l’usage.

Deuxièmement,

Par ailleurs, nous regrettons que notre courrier de la semaine dernière vous laisse aussi indifférent. Le grand absent du coût global, c’est l’accompagnement du surcoût de 4 % / an pendant 28 ans pour le budget de la ville de VANNES.

Comment allez-vous, tout en maitrisant l’endettement, assurer le financement de cette charge :

- Sans augmenter les impôts ménages,

- Sans réduire les services à la population et aux acteurs économiques et sociaux,

- Sans sacrifier les investissements pour l’entretien de l’existant, pour répondre aux besoins futurs et pour assurer un soutien continu à l’économie locale ?

Au cours du conseil, l’Adjoint aux finances jette des chiffres à la volée. Nicolas LE QUINTREC dénonce cette pratique. Il réclame la présentation d’un document référence contenant une prospective financière et un plan pluriannuel d’investissement et de fonctionnement.

La Gauche Vannetaise envisage de saisir les services de la Préfecture pour expertiser les risques financiers pour la ville de Vannes

Troisièmement,

Vous dites Monsieur le Maire que l’offre VINCI est la plus avantageuse. Mais, ça ne coûte rien de dire ça ! Nous ne pouvons pas vous contredire puisque nous n’avons pas connaissance des 2 autres projets. La consultation des documents mis à notre disposition à la mairie ne donne rien puisqu’il n’y’en a que pour VINCI.

Le choix s’est porté sur un géant du BTP au détriment d’un groupe de PME - ETI dont le projet était moins couteux et de même qualité que celui de VINCI. Les 2 ou 3 points critiques soulignés en commission concernaient en particulier : un rond point (ça s’enlève), l’absence de cloison entre voie piétonne et la voie routière (le coût dégagé pour le rond point permet de l’ajouter) et un volet ICPE (dévasage et traitement des vases), certes en partie différent de votre dossier administratif déposé en Préfecture mais qui nous semble pourtant d’avant garde.

Après consultation des services, le Maire précise que légalement il ne peut remettre les projets des 2 autres concurrents. Nicolas LE QUINTREC demande donc de reporter la décision en convoquant un conseil municipal extraordinaire pour novembre. D’ici là, la présentation détaillée du tableau comparatif des 3 offres pourrait être organisée. Le Maire refuse.



mercredi 10 octobre 2012

Tunnel de Kerino

Nicolas LE QUINTREC écrit au Maire:

Monsieur le Maire,
Le conseil municipal est amené à se prononcer le 19 octobre prochain sur le choix du partenaire et sur les termes du contrat de Partenariat Public Privé (PPP) concernant le Passage inférieur de Kerino et, en particulier, sur ses modalités financières.

Vous nous avez transmis un dossier conséquent avec les indications financières propre à la construction et à la gestion de cet équipement. Le coût global est de 76 M€ supporté par la ville de Vannes par une redevance annuelle de 2,7 M€ pendant 28 ans.

Au vu de ces éléments et du type de contrat retenu (PPP), il importerait de communiquer aux élus une information bien plus complète pour éclairer leur décision dans un contexte national et local de restriction des ressources.

Il manque dans la présentation de cette délibération un volet essentiel. En effet, il n’y a aucune prospective financière relative au cadrage pluriannuel qui nous permettrait de mesurer la soutenabilité du coût par le budget municipal et ceci dans la durée. Ainsi, vous ne dites pas clairement le choix retenu pour accompagner le poids de la redevance qui est estimée à hauteur de 4 % par an.

- Envisagez-vous un recours à l’impôt par une revalorisation des taux comme le laissait entendre Norbert Trochet, votre prédécesseur ?

- Allez-vous donner un tour de vis supplémentaire aux dépenses courantes qui sont déjà corsetées à hauteur de 30 % par rapport à la moyenne des villes comparables à la nôtre ?

- Pensez-vous sacrifier l’autofinancement qui constitue une des clés de voûte de votre stratégie d’investissement ?

Enfin, vous persistez à ne pas soumettre au débat démocratique le Programme Pluriannuel d’Investissement et de fonctionnement arrêté par vos services. Cette opacité ne permet pas de jauger les ordres de grandeurs des politiques publiques que vous envisagez de poursuivre et les axes stratégiques de développement et de financement des investissements à venir au moment où l’ensemble des collectivités locales sont appelées à participer à l’effort collectif de redressement du Pays.

Au regard de l’importance de ce projet et de ces effets à moyen et long terme, nous attendons de recevoir avant le prochain conseil municipal des éclaircissements sur ces deux remarques.

vendredi 28 septembre 2012

Développement du réseau d’enseignement musical sur l’agglomération Vannetaise

Jean Jacques PAGE demande des efforts supplémentaires en matière d’enseignement musical sur l’agglomération :

Un positionnement renforcé de la communauté d’agglomération dans l’animation d’un réseau d’enseignement musical est une réelle ambition positive et novatrice.

Il me semble en effet que le territoire de l’agglomération vannetaise aurait besoin d’une évolution dans la prise en charge politique des pratiques musicales.

J’y vois en effet 2 axes d’évolution majeurs à initier :

1- « L’équité d’accessibilité » dont parle ce bordereau est en effet un objectif important qui est loin d’être atteint actuellement.

Je suis intervenu à plusieurs reprises au conseil municipal de Gwened/Vannes sur ce sujet…

Le CRD a une tarification très discriminante et n’aligne les élèves non vannetais sur les vannetais qu’au niveau du 3ème cycle.

Pour les 1er et 2ème cycle, un élève de Séné, de Ploeren ou d’Arradon (pour ne prendre que les communes les plus proches de Vannes) devait débourser pour la saison 2011/2012 : 1 027,20€ !

Soit 3 fois plus que le tarif le plus cher pour un vannetais (quotient familial A = 346,60€).

Et que dire d’un élève non vannetais aux revenus modestes (QF H) qui paierait 10 fois plus qu’un vannetais (qui lui paie 104€)… C’est totalement disproportionné !

2- Le bordereau envisage de favoriser l’essor d’un établissement « tête de réseau territorial » pour la musique, préfigurant un établissement communautaire, incluant la « musique traditionnelle ».

A nouveau une belle perspective…

Il faut savoir quand même que la ville de Vannes soutient financièrement le bagad Melinerion et a depuis 2007 signé une convention de partenariat avec le CRD qui structure un département de musique traditionnelle, c’est-à-dire de musique bretonne, tout aussi actuelle d’ailleurs, que les musiques actuelles !

Ce partenariat porte ses fruits : Plus de 80 élèves dans le département de musique traditionnelle, donc un vivier de jeunes musiciens pour le bagad Melinerion, des moyens financiers et structurels stabilisés, une réelle progression des résultats (le bagad Melinerion 8ème au concours de 1ère catégorie, meilleur résultat depuis très longtemps, un spectacle de haut niveau en mai 2012 « Melin’art », un bagadig qui accède à la 4éme catégorie).

Je tiens surtout à mentionner l’importance de la musique bretonne sur le territoire de l’agglomération : 4 bagadoù Theix, Baden, Vannes et Elven, dont 2 en 1ère catégorie (avec la montée cette année d’Elven qui n’avait jamais atteint ce niveau).

Une situation qui démontre la force de l’identité musicale bretonne sur notre territoire et exige une politique globale de mise en perspective et en réseau de ces formations musicales…

Je tiens à préciser que l’achat de l’ex-école de police par la ville de Vannes sera peut-être l’opportunité de l’ouverture d’un Ti ar vro / Maison de la culture Bretonne (nous avons abordé la question lors du conseil municipal du 17 septembre 2012), qui ne peut avoir une simple dimension communale et doit relever à terme d’une gestion intercommunale, en offrant une visibilité et une interface unique à l’ensemble des activités culturelles bretonnes, notamment musicales, des communes de Vannes’Agglo.

Une articulation « Ti ar vro / Etablissement tête de réseau musical » est à anticiper dès à présent…

Plan Climat Energie Territorial (PCET) : L’agglomération s’y met, enfin !

A l’occasion de la présentation en Conseil d’agglomération du plan climat énergie territorial de Vannes Agglo, Anne CAMUS s’est exprimée au titre de la gauche :

En réponse aux enjeux énergétiques et climatiques, la loi Grenelle 2 rend obligatoire l'élaboration d'un Plan climat énergie territorial pour les communes de plus de 50 000 habitants.

Dans notre région, un tel plan revêt un caractère essentiel puisque la Bretagne souffre depuis longtemps d’une alimentation électrique insuffisante. Afin de réduire sa dépendance énergétique, Vannes Agglo dont la croissance démographique est constante ne peut que participer à la déclinaison du pacte électrique breton sur son territoire. Celui ci prévoit, je le rappelle, le passage de 8,5 % d’autonomie à 34 % à l’horizon 2020.

Globalement, la démarche du PCET va donc dans le bon sens. On ne peut être que satisfaits de constater que la vision collective et partagée des actions à mener face au changement climatique est devenue un enjeu majeur reconnu par tous, même par les ex- climato-sceptiques présents dans notre assemblée. Evidemment, on se doute bien que le cadre légal obligatoire y est pour quelque chose...

Je vais éviter un catalogue à la Prévert et exprimer quelques remarques :

• Sur la forme, on notera tout d’abord une concertation peu étendue, des associations peu motivées par une agglomération dont le PDU n’était guère ambitieux et qui n’a pas su porter le projet PNR.. Témoin une des dernières réunions où les citoyens présents se comptaient sur les doigts de la main... D’où sans doute les difficultés rencontrées pour sensibiliser, faire partager au plus grand nombre les enjeux et les pistes d’actions de ce PCET...la quadrature du cercle

• Sur le fond, nous constatons que la ville centre de l’agglomération ne s’est toujours pas engagée dans un Agenda 21 avec volet énergie qui réduirait ses propres consommations énergétiques et limiterait les émissions et la vulnérabilité de l’ensemble du territoire de Vannes Agglo. Certains répondront une fois encore « nous sommes à l’agglo, pas à Vannes » mais y a t-il une frontière pour les gaz à effet de serre ? Est-il utile de rappeler que Vannes concentre à elle seule les problématiques transports, administrations ? Qu’elle regroupe une forte proportion des emplois ( 65% ) et des équipements publics (87% des élèves du secondaire y sont scolarisés) ou privés (85% des surfaces commerciales y sont situées) ?

Ensuite, puisque nous sommes dans la révision du SCOT, une des actions du PCET pouvait être la définition d’outils méthodologiques pour que les communes puissent identifier et caractériser les trames bleues et vertes dans leurs PLU. Cette démarche aurait également permis de les sensibiliser au maintien des zones humides, des tourbières et des prairies permanentes pour leur intérêt en tant que puits de carbone.

Concernant les énergies renouvelables, le document évoque la difficulté d’implanter des éoliennes depuis la loi de juillet 2010 qui malheureusement bloque toute possibilité. Ce seul constat aurait pu et dû impulser un plan d’envergure de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux ne serait ce que pour recharger les véhicules électriques de demain.

Enfin, l’ingénierie en énergie et urbanisme/aménagement, même si elle est prévue pour assurer la mise en œuvre, le suivi et l’animation du volet énergie du PCET, reste à nos yeux très insuffisante. La création d’une agence d’urbanisme et de l’énergie qui interviendrait en amont des projets pour l’intégration des enjeux énergétiques dans l’urbanisme, l’habitat et la mobilité et en aval pour le suivi des résultats, l’information et la sensibilisation des publics concernés, témoignerait d’une volonté forte de réduire les GES.

En conclusion, Vannes Agglo est sur la bonne voie. Elle pourrait afficher encore plus son ambition en s’inscrivant, comme de nombreuses autres collectivités dans la signature de la convention des maires. Cette convention vise à dépasser l’objectif du « 3x20 » : 20% de réduction des émissions de GES, 20% d’économies d’énergie et 20% d’énergies renouvelables d’ici 2020.

Car 2020 c’est demain... et il ne nous reste donc que peu de temps pour éviter de franchir la hausse de 2° Celsius considérée aujourd’hui comme étant la limite au delà de laquelle un emballement du réchauffement est à craindre.

Une opportunité pour les associations

Toujours à propos de l'achat de l'ex-école de police, Christian LEMOIGNE s'exprime :

Visite et précipitation

Tout d’abord, la précipitation a été soulignée et elle ne nous a pas permis de voir le projet en commission, encore moins de visiter le bâtiment. Il y a des enjeux importants pour les vannetais et il est nécessaire d’approfondir notre connaissance par une visite des locaux.

Capacité et organisation

Beaucoup de questions se posent : Est-ce qu’il ya suffisamment de salles ? Sont-elles dimensionnées pour les activités ? Qu’en est-il de l’isolation thermique ? De l’amiante ? Qu’en est-il de sa capacité réelle d’accueil ? vous avez annoncé à la presse un certains nombre de décisions que vous avez déjà prises. Vous y voyez les associations, la mission locale, des chambres d’étudiants, les demandes en équipements sportifs, rugby, scolaires, étudiants…un multi accueil que vous voulez transférer de Cliscouet à Kercado, des logements a construire pour les céder au privé… y a-t-il vraiment autant de place ? Vous avez dit dans la presse que vous vouliez du coup revendre l’actuelle maison des associations rue de la tannerie. C’est un peu précipité. Ne doit-on pas plutôt viser la complémentarité ? les deux sites peuvent se compléter dans leur offres et dynamiser les quartiers où ils se trouvent.

En tous les cas c’est une bonne opportunité pour vrai projet d’aide aux associations

Excellente occasion de passer d’un lieu de gestion de salles et de boites aux lettres à une véritable maison des associations, lieu de vie pour les associations : rencontre, animations inter associative, coordination d’évènements, coopération entre associations et entre bénévoles, formation de bénévoles, conseil consultatif de la vie associative, fêtes associatives…

Kercado redynamisé

Comme vous l’avez souligné, c’est un lieu bien desservi par la ligne 1 du bus. Par ailleurs les places de parkings sont nombreuses dans l’enceinte et hors l’enceinte puisque vous aviez créé un parking le long du boulevard de la Résistance. Beaucoup d’attente dans ce secteur qui n’a pas vu de rénovation urbaine comme Ménimur et qui souffre de dynamisme. Vous avez géré la pénurie des salles pour les associations de Kercado. C’est enfin la possibilité d’accueillir convenablement les associations du quartier et créer un pôle de service pour les habitants du quartier.

jeudi 20 septembre 2012

Conseil municipal : Ti ar vro

A l’occasion de l’acquisition de l’ex-école de police par la ville de Vannes, Jean Jacques PAGE interpelle le maire sur le projet de la Maison de la culture bretonne.

Le rachat des bâtiments de l'école de police devrait permettre de relancer le projet de Ti ar vro /Maison de la culture bretonne, projet qui est inscrit dans le programme des deux listes du second tour des municipales depuis 2008...

Pour l'instant ce projet, à un peu plus d'un an de la fin du mandat, s'il a évolué dans sa préparation par les associations, n'a pas eu de relais en vue d'une concrétisation par les instances politiques.   

Plusieurs associations du pays de Vannes (23 à ce jour) sont regroupées dans une entente, « Emglev bro Gwened » ( EBG) afin de présenter une vitrine commune de la diversité culturelle bretonne et d'améliorer leur communication.

L'objectif est la promotion et la diffusion de la culture bretonne sous toutes ses formes : linguistique (enseignement : Diwan, Divyezh, Dihun ; cours du soir : KSG, DAO), artistique, sportive (Gouren), protection de l'environnement, mise en valeur de notre patrimoine (Rando bro Gwened), radio (bro Gwened), documentaire (centre de documentation celtique : KDSK)...

La création d'un Ti ar vro/Maison de la culture bretonne est devenue indispensable et urgente.

Cette maison de la culture bretonne offrira au public une interface unique et les services suivants :
- Formation et stages linguistiques
- Conférences thématiques
- Mise à disposition de salles de réunions associatives
- Salles d'exposition
- Une bibliothèque-médiathèque regroupant les fonds bretons existants, aujourd'hui éparpillés

Un dossier de présentation du projet est finalisé depuis septembre 2011, et a été soumis à plusieurs élus, y compris de la communauté d'agglomération.

La ville de Vannes a reçu le dossier il y a maintenant un an, le 9 septembre 2011.

Le rachat de l'école de police est sans doute l'occasion de lancer et d'initier, même de manière symbolique, ce Ti ar vro/Maison de la culture bretonne, je suis bien conscient qu'il faudra plusieurs années pour le finaliser, en particulier au regard de la communauté d'agglomération qui aura nécessairement un rôle à jouer, cependant, la ville de Vannes peut être le moteur du projet.

                                             

mardi 18 septembre 2012

Conseil municipal extraordinaire : Achat de l’ex-école de police

Pendant près d’une heure, le conseil municipal a débattu sur le projet d’acquisition de l’ex-école de police. La Gauche Vannetaise a approuvé ce projet. Nicolas LE QUINTREC en a préciser le sens :

Un regret, tout d’abord. Celui de l’abandon du projet de l’UBS qui était fort intéressant pour le territoire. Ce projet était en phase avec les futures orientations 2014 / 2020 de l’Union Européenne en particulier celle de l’économie de la connaissance.

Le renforcement de la synergie des réseaux de la recherche, de l’entreprise et du territoire autour de l’UBS constitue un atout indéniable pour optimiser le développement et l’innovation, deux facteurs essentiels pour l’attractivité du Pays de Vannes.

Par ailleurs, je rappelle qu’au moment de la création de l’école de police, la ville avait cédé gratuitement à l’Etat le terrain que ce dernier s’apprête à nous vendre. Il aurait été bon de le rappeler auprès du Ministère dès 2008/2009 quand, ici même je vous invitais à positionner la ville sur l’acquisition de cet ensemble foncier. Votre prédécesseur, soutenu par vous, avait rejeté cette proposition que vous réactivez ce jour.

Tout ce retard est regrettable. Vous le savez bien, dans ce genre de situation, c’est à la ville de se manifester autour d’une aspiration de pôle public et de mobiliser la collectivité autour de ce projet d’acquisition. Vous auriez été dans une position de force optimale pour négocier.

Alors, il nous reste aujourd’hui une possibilité si ce n’est pas trop tard. Celle qui consiste à demander une décote partielle sur le prix de vente comme le prévoit la loi relative à la cession des terrains appartenant à l’Etat puisque vous envisagez à terme du logement social.

Une double satisfaction,

Je l’ai souligné précédemment. La proposition d’acquérir l’ex-école de police rejoint celle que nous vous avions déjà formulée ici même il y 3 / 4 ans et reformulée encore plus récemment lors des débats d’orientations budgétaires de Vannes Agglo et de Vannes l’hiver dernier.

A propos du contenu du projet mes collègues en parleront. Mais, le principe de Pôle public que vous présentez fait écho à celui que nous avions esquissé à l’époque en terme d’espaces public et associatif.

Je termine en vous rappelant la suggestion suivante que je vous avais communiqué le 3 septembre dernier qui consiste à engager une dynamique de concertation la plus ouverte possible sur l’aménagement et l’affectation à terme de cet espace foncier. Cette méthode nous semble être le bon levier pour mobiliser autour d’un vrai projet de quartier. Elle permettrait également de construire un récit commun avec nos concitoyens.

samedi 1 septembre 2012

Le Groupe DOUX : désastre économiqe et social


Les difficultés du Groupe Doux sont une menace pour l’économie régionale et pour l’ensemble de la filière avicole française. Pourquoi en sommes-nous là alors que le marché mondial de la production de volailles progresse de 3 % par an ? La concurrence internationale évidemment. L’Allemagne, par exemple, a su mieux que nous adapter la production aux attentes de notre époque. C’est aussi le résultat d’une mauvaise stratégie de gestion du Groupe avec entre autre des Dirigeants qui se sont octroyés de confortables revenus oubliant l’outil de travail ainsi que les hommes et les femmes qui font l’entreprise. 

La justice a scindé le Groupe en deux. Un Plan de continuité a été prononcé pour les Pôles congélation et produits élaborés avec pour actionnaire principal la banque Barclays à hauteur de 80 % (Doux 16 %). A notre avis, le concours d’autres partenaires est souhaitable pour ne pas en rester à un projet financier. L’enjeu est bien de repenser un projet industriel au plan national et européen.

Le Pôle frais a été placé en liquidation par le tribunal de Quimper. Ce dernier se prononcera le 5 septembre 2012 sur les 5 offres de reprises déposées le 10 août dernier. 

Moindre mal pour certains. Et pourtant, cette situation ne semble pas satisfaisante. Le démantèlement du groupe fragilise davantage la filière avicole. Elle sacrifie près de 1200 emplois sur les 1700 actuel du Pôle frais. Au niveau du Groupe, c’est près de 50 % des emplois qui sont menacés sur les 4000 que compte environ Doux.

Le Pays de Vannes n’est pas épargné. Ces propositions de reprise ont un goût bien amer. Pertes d’emplois à Sérent (de 25 à 120 suppressions selon les offres sur les 175 emplois actuels) et Pleucadeuc (260 suppressions sur 400), disparition complète de l’entreprise de La Vraie-Croix et des 115 salariés. C’est un coup dur pour la dynamique économique et sociale du territoire Vannetais et plus particulièrement pour son tissu industriel et son secteur avicole.

Au moment où nous écrivons cet article, les décisions définitives du Tribunal de Quimper concernant la reprise du Pôle frais ne sont pas encore connues. Néanmoins, nous voulons témoigner de notre solidarité aux salariés touchés de plein fouet par la situation. Nous espérons que la « médiation active » du gouvernement améliore les projets de reprises. Par ailleurs, l’Etat a déjà annoncé le principe d’une aide aux entreprises qui embaucheraient les salariés licenciés venant ainsi renforcer le dispositif d’appui conseil mis en place par la Préfecture du Morbihan.

Nous nous félicitons également de la mise en place sous l’égide conjointe du Préfet et du Président du Conseil Régional de Bretagne de la première conférence régionale pour la filière avicole programmée pour le 24 septembre 2012. Il est absolument nécessaire d’envisager une stratégie d’ensemble pour préserver et renforcer l’outil industriel et commercial de la filière avicole.

jeudi 19 juillet 2012

La politique de la ville

Dans l'article de Ouest France du 18.07.2012, le Maire laisse penser que les critiques de la Cour des comptes sur la politique de la ville ne concernent que l'Etat alors qu'à Vannes tout se passe pour le mieux. Cet avis n'est pas partagé par la Gauche Vannetaise :

Les commentaires de la Cours des comptes sur la politique de la ville ne surprennent personne. Depuis dix ans, celle-ci évolue dans une totale incohérence entre la baisse de moyens financiers, le flop du plan banlieue ou bien encore le saupoudrage budgétaire.

Si au plan national, il apparaît nécessaire d’évaluer la politique de la ville pour en redessiner les contours et les contenus, il en est de même pour Vannes.

La Gauche Vannetaise n’a eu de cesse de réclamer depuis 2008 l’évaluation de cette politique à Vannes. Le Cabinet Lares qui a procédé à une étude diagnostic au milieu des années 2000 soulignait déjà les carences de la municipalité en la matière.

La stratégie municipale ne peut continuer à reposer sur la seule présentation annuelle d’un catalogue d’actions déclinant des objectifs principalement nationaux. Il lui appartient tout d’abord de définir une stratégie de pilotage au regard des besoins locaux de la population et des quartiers. La réflexion et la prospective de l’action publique devraient être positionnées au niveau intercommunal ne serait-ce que pour mieux appréhender les questions économiques et sociales au moment où le chômage et la pauvreté atteignent des sommets. (réf. Observatoire Maison de l’Emploi du Pays de Vannes)

Enfin, la municipalité devrait reconnaître l’impérieuse nécessité de passer du simple bilan de l’activité, voire du simple compte rendu de réunion, à une réelle évaluation des actions et des résultats. Déterminer et porter à connaissance l’efficience qualitative en matière de prévention, de tranquillité publique, d’insertion, d’amélioration du cadre de vie, de citoyenneté, d’animations ou bien encore de gouvernance de proximité des dispositifs sont essentiels.

La ville chef d’orchestre comme le dit le Maire, pourquoi pas ! Mais à condition de diffuser la totalité de la partition à l’ensemble des acteurs pour bien décider et bien mesurer les effets sur la vie quotidienne de nos concitoyens.

dimanche 15 juillet 2012


Bravant les intempéries, la Gauche Vannetaise était une nouvelle fois bien présente.



dimanche 8 juillet 2012

Vélocéa : un coup de pédale qui coûte cher


Chaque année à la même époque, la ville présente le bilan d’activité de Vélocéa. Chaque année, le Maire use des mêmes arguments pour essayer de nous convaincre du service rendu par le système de vélo en libre service auprès de nos concitoyens. Une fois encore, son propos ne convainc personne.

Nicolas Le Quintrec :   Depuis le lancement de cette prestation, la ville a environ contribué à hauteur de plus 1,2 M€ auprès de Vélocéa. Quand nous ramenons ce résultat aux 1397 utilisateurs, soit 2 % de la population Vannetaise, nous disons que le coup de pédale coûte cher.

Le rapport coût / fréquentation met à mal « votre souci de rechercher en permanence les gains de productivité. »    

Le résultat d’exploitation est de moins 60 000 € par rapport aux prévisions. Plus inquiétant encore, les recettes commerciales ne décollent pas (pour 2011 : 6 000 €) et sont elles aussi très inférieures de l’ordre de 60 000 € par rapport au compte d’exploitation prévisionnel.

Après quatre années d’exercice, la viabilité du service n’est pas démontrée. Et les quelques changements apportés début 2011 avec une quasi gratuité du service, ne portent aucun effet. Nous sommes dans une situation qui relève du dépôt de bilan.

Rue Le Brix : indemnité pour les commerces


La ville de Vannes vient d’accorder aux commerçants de la rue Le Brix une indemnité destinée à compenser la perte de chiffre d’affaire engendré par les désagréments des travaux de voirie. Pour cela, elle s’appuie sur un dispositif en application depuis quelques années à Vannes.

Habituellement, le Conseil municipal approuve cette indemnité à hauteur à de 50 % et ceci au vu de l’évaluation du bilan financier de l’année en cours par rapport à celui de l’année précédente. Cette évaluation est assurée par la Chambre du Commerce.

Cette fois-ci, la municipalité a décidé d’arrêter l’indemnité à hauteur de 30 %. Elle justifie cette décision sur la base d’une plus value estimée d’ici 3 ou 4 ans. Bien entendu, nous espérons tous que les aménagements urbains dans ce secteur optimisent l’activité commerciale.

Mais, comme le souligne Micheline RAKOTONIRINA, les capacités de trésorerie sont très inégales d’un commerce à un autre. C’est pourquoi, elle demande de maintenir le taux à 50 % notamment au regard du contexte de crise qui affecte l’économie et qui pèse sur le pouvoir d’achat des consommateurs

samedi 7 juillet 2012

Quartier de la Gare : création d’un Pôle multimodal

Dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains de l’agglomération Vannetaise, la ville de Vannes et Vannes agglo lancent conjointement une étude pour la création d’un Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) et d’un projet urbain autour de la gare.
L’objectif est de promouvoir les modes de transports alternatifs à la voiture et d’aménager le quartier en fonction de ces modes de transports alternatifs.

Nicolas Le Quintrec : Nous sommes au stade de la déclaration de principes. Nous débâterons des décisions concrètes à l’issue de cette étude. Je limite donc mon propos autour de deux remarques :
     Je reprends la réflexion d’une habitante du quartier Nord Gare lors de la présentation du projet Giboire lundi dernier à propos du volet urbain. Quelle réelle marge de manoeuvre reste-il alors que l’urbanisation du quartier Nord Gare démarre cette semaine et alors que la réhabilitation de la gare et de son esplanade date de 2006 ? N’avons nous pas mis la charrue avant les bœufs ? Néanmoins, il est impérieux de répondre au désenclavement de la Gare et de l’Hôpital par le Nord en lien avec l’A 82.
     Je propose également d’intégrer le lien avec la gare maritime comme le préconise les orientations nationales et régionales.

Anne Camus : Dans le précédent mandat lorsque nous échangions sur la gare de Vannes - plus d’un million de voyageurs transportés, 3ème rang des gares bretonnes- nous évoquions un rendez vous manqué ou des réaménagements de gare de sous préfecture …ça n’a pas beaucoup changé… Que de retards et quelle prise de conscience tardive  !

  • Le projet de ligne à grande vitesse a été dés les années « Pavec » - générateur  d’opportunités de réaménagement du quartier pourtant le groupe de pilotage désigné n’a pratiquement pas été réuni
  • Le bâtiment gare a été rénové en 2006 mais déconnecté d’une vision prospective d’ensemble, aussi nous espérons qu’il sera suffisamment dimensionné pour accueillir les flux de voyageurs en augmentation lors de la mise en service de la LGV -64% de croissance moyenne du trafic voyageurs à l’horizon 2022- mais aussi avec le développement des TER.
La 1ère tranche de travaux liée à la  requalification de la gare est terminée, la participation régionale dans le cadre du Programme Régional d’Aménagement du Territoire –PRAT- a été de 1 151 375,00 €

La 2ème tranche de travaux aurait dû être achevée fin 2013 … elle est bloquée parce que la ville na pas voulu s’engager sur la préemption des terrains et bâtiments dans le cadre d’une ZAC ou de l’aménagement foncier de Bretagne. Un certain nombre de concessions  foncières sont toujours à régler pour réorganiser le quartier.
La pression foncière y reste particulièrement forte dans un tissu urbain dense. Si le foncier reste dans des prix similaires aux autres villes de sa taille,  les prix de l'immobilier se rapprochent de ceux de Rennes et Nantes. Ceci présente le risque d’en faire demain un quartier riche où les seuls 20 % de logements sociaux prévus ne suffiront pas à établir la mixité.

Le Contrat de Projet État-Région 2007-2013 a prévu d’accompagner la CAV dans la transformation de la gare en PEM, d’où l’étude que nous allons voter ce soir.
Si le PDU a amené un certain nombre de réflexions communautaires sur la modification des accès et l’interconnexion des modes de transport, le recalibrage, la création de parkings aux abords de la gare ou encore de parcs relais GRATUITS avec navettes cadencées sont restés inexistants, or nous savons que  l’intermodalité réussie est un premier levier pour réussir son PEM
Il s’agit tout bonnement de l’ensemble de nos constantes suggestions depuis 12 ans  …

Enfin, il faudra aussi gérer les incohérences, je veux parler de l’avenir du parking de Bilaire censé décongestionner ceux de la gare…et qui ne sert qu’une fois l’an pour la fête foraine.