jeudi 20 novembre 2008

Suite des réunions de quartier

A partir de 20 h 30

Kercado
Centre social
Lundi 24 novembre

Conleau-Cliscouët
Maison de quartier de Conleau
Jeudi 27 novembre

Ménimur
Centre social
Henri Matisse
Jeudi 4 décembre

Lettre ouverte au maire de Vannes sur le quartier du Clos vert

Monsieur le Maire,

Le centre communal d’action sociale que vous présidez gère le quartier du Clos Vert. Derrière ce joli nom se cache une réalité où grande pauvreté rime avec insécurité.


Dans ce quartier laissé à l’abandon, il se dégage une impression de désolation : voirie détériorée, épaves de voitures, espaces verts en friche, aire pour enfants non entretenue, murs tagués, encombrants non ramassés depuis longtemps,… Les logements ne valent guère mieux : humidité, mauvaise isolation, volets vétustes,…

Ce quartier porte tous les stigmates du ghetto. Cette situation intolérable est indigne de Vannes. On ne peut que partager ce qu’éprouvent les habitants du Clos vert : un sentiment d’injustice face à leurs plaintes sans suite auquel s’ajoute celui de l’insécurité, en particulier celle à l’égard des jeunes enfants parfois victimes de violence.

Il faut donc reconquérir cet espace.

Trois axes d’action devraient selon nous être retenus :
- une reconfiguration complète de ce quartier pour qu’il devienne un espace de vie attractif, convivial, sécurisé, désenclavé et intégré à son environnement immédiat. Sur ce plan, le dispositif de renouvellement urbain est une voie à suivre pour une meilleure mixité de l’habitat et des populations ;

- un projet social et éducatif de grande ampleur. Celui-ci constituera un levier extraordinaire parce qu’il mettra l’habitant en situation de responsabilité et lui permettra d’acquérir de nouvelles valeurs sociales et culturelles communes pour mieux vivre ensemble. Dans ce cadre, l’aménagement d’un équipement public d’animation et de prévention in-situ viendrait renforcer l’attractivité du quartier mais aussi réinstaurer des repères sociaux et un cadre éducatif auprès des jeunes et des familles ;

- une dynamique collective au niveau municipal pour apporter des réponses concertées aux problèmes économiques, sociaux, urbains ou bien encore de sécurité. La Gauche vannetaise est toute disposée à s’engager dans un travail pluridisciplinaire au sein d’un comité de pilotage. Il associerait agents des services et acteurs locaux compétents dans le but d’établir un diagnostic exhaustif de la situation et déterminer un programme d’action planifié et budgétisé.
Il y a des urgences qui exigent une mobilisation hors du commun. C’est le cas de ce quartier même s’il en est d’autres à Vannes qui méritent aussi la plus grande attention.
Dans l’attente d’une initiative de votre part, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à l’assurance de notre considération.

mercredi 19 novembre 2008

Appel pour sauver les 20% de logements sociaux

Le 20 octobre dernier, les sénateurs ont supprimé l’article 17 du projet de loi Boutin, qui visait à comptabiliser l’accession sociale à la propriété dans le quota minimal de 20 % de logements locatifs sociaux qui s’impose, en agglomérations, à chaque commune en application de l’article 55 de la loi SRU de décembre 2000. Tout en rappelant leur attachement aux dispositifs permettant aux Français de devenir propriétaires s’ils le souhaitent, les sénateurs ont ainsi estimé que la loi SRU était un texte sage... Lire la suite et signer l'appel en cliquant ici

vendredi 14 novembre 2008

Article paru dans le VannesMag - octobre 2008

Le commerce de proximité : une crise de confiance

Le pays traverse une période d’incertitude. Dans ce contexte général de crise financière et de politique gouvernementale injuste et néfaste, Vannes ne peut y échapper. Crise du bâtiment et baisse du pouvoir d’achat commencent à saper l’économie locale. L’industrie n’est pas au mieux et les difficultés d’Avon Polymères sont là pour le rappeler. Les indicateurs de précarité et du chômage sont orientés à la hausse. Si le dynamisme local de ces dernières années est bien réel, il doit cesser d’aveugler la majorité municipale. Et la dépression serait atténuée si cette même majorité avait su oser un minimum de régulation de l’économie locale et engager une réflexion concertée avec les acteurs locaux.

A ce propos la situation du commerce de centre ville et de proximité est significative. La crise de confiance qui oppose commerçants et majorité ne doit rien au hasard. Elle est l’aboutissement d’une politique municipale vouée au tout libéral. C’est l’inévitable résultat d’une dérégulation de l’économie locale en faveur des zones commerciales et des grandes surfaces en dehors de tout cadre contractuel. C’est pourquoi, nous réclamons la création d’une charte d’urbanisme commercial pour limiter la concurrence.

Aujourd’hui, suppressions d’emplois et fermeture d’enseignes en centre ville. Demain, départ de la CPAM suivi de nombreux bureaux et cabinets vers la périphérie. S’y s’ajoutent les conséquences sur le commerce de proximité de la possible autorisation du travail le dimanche dont les grandes surfaces seront les bénéficiaires. Faudra-t-il donc attendre l’agonie du commerce local pour que le Maire regarde Vannes au quotidien, avec lucidité ? Nous lui demandons d’installer au plus vite la commission extra-municipale du commerce afin de définir dans la concertation les priorités d’action.

Réseau de bus, un déficit de concertation

Après les mises en garde que nous avons adressées à la municipalité (cf. Vannes Mag de septembre), les Vannetais ont exprimé leur colère devant la méthode employée et les changements plus que critiquables. Dans la précipitation, le Maire a été contraint de modifier certaines lignes de bus. Le résultat de cette concertation a posteriori : une population qui grogne, un climat social dégradé au sein des TPV au point qu'il semble que l’inspection du travail ait été saisie...

Ces deux exemples suffisent à montrer les inepties de la politique de la majorité qui met en œuvre des projets à l'insu des habitants, sans mesurer l'impact de ceux-ci sur leur vie quotidienne. C’est pourquoi, nous préconisons la création de comités d’usagers des transports publics.

Que ce soit pour le commerce ou les transports, il importe de réhabiliter les deux principes cardinaux de l'action publique : la régulation et la concertation.

Courrier à la Ministre de l'Intérieur concernant l'avenir de l'école de police de Vannes

Madame la Ministre,

Le schéma directeur de la formation de la Police Nationale va être soumis à votre arbitrage. L’éventuel redéploiement des sites dédiés à cette formation peut en constituer un enjeu majeur. En tant qu’élus de la ville de Vannes, nous souhaitons vous faire part de cette préoccupation.

Créée voici trente ans par Raymond Marcellin, l’école de police de Vannes fait partie du paysage de la ville. La réussite de cette intégration est d’autant plus emblématique que cette structure est implantée, d’une part, au sein de Kercado, quartier classé en zone urbaine sensible et, d’autre part, au sein d’une agglomération urbaine en croissance continue qui constitue un terrain privilégié de formation des futurs policiers. D’ailleurs, sur ce dernier point, l’école est reconnue pour la qualité de son enseignement démontrée par les très bons résultats des élèves vannetais aux différents classements nationaux.

La Bretagne qui fournit traditionnellement de nombreux fonctionnaires pour le service de la nation démontre aussi, dans le cas qui nous préoccupe, sa capacité d’accueil pour des formations de qualité. Optimisation des ressources publiques et mise en perspective des mutualisations nécessaires à une bonne gestion sont deux impératifs d’actualité. Nous pensons que le regroupement géographique de la formation initiale et de la formation continue y répondent. Ainsi, le partenariat entre le Centre National de la Fonction Publique Territoriale et les structures de formation de la Police Nationale comme celle de Vannes intéresse particulièrement les élus locaux que nous sommes. Il y a là nature à en faire un lieu de référence pour l’administration.

Il est aussi de notre rôle de souligner la situation des personnels de l’école. Au-delà du désaccord entre votre gouvernement et l’opposition parlementaire quant aux dispositifs relatifs à la mobilité dans la fonction publique, la longue incertitude concernant cette restructuration est de nature à dégrader le climat nécessaire à des missions de service public aussi essentielles que la formation de nos policiers.

Par ce courrier, nous voulons vous faire savoir combien les Vannetais sont attachés au maintien de cette école de police sur leur territoire qui symbolise le rapprochement entre l’Etat et le citoyen.

Faisant confiance à votre sens de l’Etat pour opérer les arbitrages les plus en phase avec l’intérêt général à moyen et long terme, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’assurance de notre haute considération.

Fin des problèmes techniques...

Depuis le 10 octobre dernier, nous avons connu d'importants problèmes avec notre serveur qui ne nous ont donc pas permis d'actualiser notre blog depuis plus d'un mois. Nous en sommes sincèrement désolés et nous en excusons auprès de tous les Vannetais, particulièrement ceux, nombreux, qui nous posé des questions à ce sujet.

Nous ferons tout pour éviter que ce problème se reproduise, mais si tel n'était pas le cas, nous restons joignables par téléphone (02 97 47 80 65 ou 06 70 90 28 94), par mail (elus.lagauchevannetaise@voila.fr), par fax (02 97 26 22 30), par courrier et à notre local (2 rue du moulin) sur rdv et tous les samedis de 10H à 12H sans rdv.

Les élus de la Gauche vannetaise

lundi 6 octobre 2008

Communiqué de presse : reclassement des salariés de Paroles et Musique, la Gauche vannetaise demande à la municipalité de tenir ses engagements

Suite à la fermeture brutale de Paroles et Musique, qui avait choqué de nombreux Vannetais, et aux positions fermes et constructives de la Gauche vannetaise, aussi bien dans le débat public que dans le cadre des travaux en commission, la municipalité, par l'intermédiaire de Monsieur le Premier-adjoint, avait pris l'engagement de tout mettre en œuvre pour permettre le reclassement des salariés de cette enseigne.

La mairie avait ainsi laissé entendre que l'ouverture prochaine de la Fnac pourrait constituer une solution pertinente. Or, après la fin de la procédure de recrutement qui est intervenue en fin de semaine, il apparaît clairement que les promesses de la mairie sont restées lettre morte. Derrière ces effets d'annonce, y'avait-il une réelle volonté politique d'aboutir ? Les CV des salariés licenciés ont été déposés auprès de la Fnac il y à peine dix jours alors que la mairie les avait en sa possession depuis juin ; de plus, alors que la mairie avait annoncé qu'elles seraient prioritaires, ces personnes ont été reçues lors de la dernière journée de recrutement et aucune n'a finalement été embauchée...

Il n'appartient pas à la mairie de se substituer à l'ANPE, mais, au regard de de sa politique inefficace en matière de développement commercial du centre-ville qui a conduit à cette fermeture, et compte-tenu de ses promesses, sa responsabilité est engagée. Le moins que l'on puisse attendre d'une ville dont le maire vante sa proximité avec les grands chefs d'entreprise, est bien qu'elle tienne ses engagements et qu'elle mette tout en œuvre pour faciliter le reclassement de personnels compétents, qui ont travaillé pendant des années pour le dynamisme commercial et culturel de leur cité.

La Gauche vannetaise demande donc à nouveau que la municipalité agisse au plus vite pour mettre en application l'engagement du Premier-adjoint, lors de la commission économique du 6 juin, de recevoir et d'accompagner les salariés jusqu'au dernier reclassé.

jeudi 2 octobre 2008

Démocratie locale : les revirements du maire…

Six mois après les élections municipales, loin des engagements qu’ils avaient été amenés à tenir suite à nos propositions offensives en la matière, le maire de Vannes et sa majorité de droite bafouent tous les principes d’une démocratie locale sincère, ouverte et constructive. A croire que les promesses n’engagent que ceux qui les croient… C’est une vision très datée de la démocratie qui rentre en totale contradiction avec les jolis discours d’un député-maire habitué des évolutions les plus soudaines, un jour au Modem, un autre à l’UMP

Deux exemples flagrants suffisent à comprendre l’état d’esprit de la municipalité, mélange doux-amer de pseudo-concertation et de relents autoritaires. Les objectifs sont clairs : préserver un système décisionnel opaque et très hiérarchisé, étouffer l’opposition et museler les expressions citoyennes.

Lors du conseil municipal du 4 avril dernier, le maire s’était engagé à désigner les représentants de la municipalité au sein du conseil d’administration de Vannes Golfe Habitat (organisme HLM) à la proportionnelle. L’été passa… Le 25 septembre, le maire, devenu président de la communauté d’agglomération du Pays de Vannes fait un virage à 180 degrés : alors que la gauche, qui représente près de la moitié des électeurs Vannetais, aurait dû obtenir au moins 1 représentant sur les trois dont dispose la ville, elle n’en obtient finalement… aucun ! C’est ce qu’on appelle une proportionnelle invisible…

L’autre exemple concerne la modification du réseau de transports en commun, décidée unilatéralement par le maire, président de la communauté d’agglomération, et la compagnie de transports. Quelques jours après la mise en place du nouveau réseau, suite aux plaintes de nombreux habitants et de plusieurs maires de l’agglomération, ce même président annonce la création d’un groupe de travail pour permettre une remise à niveau concertée… Il n’y qu’à Vannes où l’on discute après avoir décidé !... Ce cas n’est d’ailleurs pas sans rappeler le projet de renouvellement urbain de Ménimur : après deux ans d’hésitations, de maladresses et d’intimidations, le maire, sous la pression des citoyens et de l’action de la Gauche vannetaise, a dû revoir toute sa stratégie et impliquer réellement les habitants.

Nous resterons donc vigilants et très mobilisés pour faire respecter la représentation des 48,5% de Vannetais qui nous ont accordé leur confiance et défendre les droits de tous les habitants de notre ville. Car les promesses engagent avant tout ceux qui les tiennent…

Développement durable : les paroles de la droite... et les actes de la Gauche vannetaise !

De gauche à droite : Anne Camus, Micheline Rakotonirina, Christian Le Moigne

Le 2 octobre dernier, à l’occasion du forum sur le développement durable, nous avons tenu le stand de la mairie de Vannes… Le Maire-adjoint à l'environnement s'était en effet autoproclamé ignorant et impuissant face aux problèmes environnementaux en séance plénière… Comme lors de la campagne municipale, la Gauche vannetaise montre qu’elle est la seule à porter un véritable projet global et durable pour Vannes, qui pense conjointement le dynamisme économique, la cohésion sociale, la diversité culturelle et la préservation de l’environnement…

dimanche 21 septembre 2008

Petite enfance : nous réclamons un audit !

Pour répondre à l’ampleur de la demande et à la diversité des besoins, il est tout à fait légitime qu’une collectivité locale puisse développer la prise en charge de la petite enfance en basant son offre sur un service public de qualité et un partenariat public-privé complémentaire sur Vannes. L’objectif reste bien de répondre à un manque de places d’accueil en crèches municipales qui ne se sont plus adaptées à la nouvelle demande des familles de plus en plus confrontées à des horaires de travail décalés.

Depuis plusieurs mois, un certain nombre de facteurs nous interpellent sur les intentions de la majorité municipale concernant un éventuel désengagement de la municipalité au profit des seuls acteurs privés. Les récents propos de l’adjoint aux affaires sociales sont ambigus : « pour l’Enseignement catholique, l’ouverture de crèches serait un moyen de fidéliser une population dans l’école, la ville est prête à être partenaire du projet en signant une convention avec l’Enseignement catholique pour un certain nombre de places », d’autant plus que le député-maire avait rédigé en 2002 une proposition de loi tendant à autoriser la participation des collectivités locales aux dépenses d'équipement des écoles privées sous contrat situées sur le territoire des communes.

Pendant les travaux de restructuration de la crèche Richemont, et afin d’assurer la continuité du service public, le CCAS a décidé de transférer les enfants de la crèche vers l’école privée désaffectée « Ste Thérèse ». Une convention a été signée entre le CCAS de Vannes et la Société Civile Immobilière des Etablissements d’Education Catholique. Elle a pris effet le premier décembre 2006, fixe le montant du loyer versé par le CCAS (54000 € par an) et autorise des travaux d’investissement dans les bâtiments afin de mettre aux normes les salles de l’ancienne école pour l’accueil des touts petits (un article de presse du 17 novembre 2006 évoque un montant approximatif de 140 000 €).

Le principal problème posé par cette convention est qu’elle ne contient pas de clause prévoyant le remboursement, au moment de la reprise du bien par le propriétaire, de la plus-value immobilière apportée à un bien privé par les travaux entrepris par la ville sur fonds publics. La ville crée ainsi un précédent, sans doute intéressé, mais laissant présager de nombreux problèmes quant à l’existence d’un service de la petite enfance basé sur la liberté de choix.

Dans ce contexte, nous réclamons un audit de la politique de la petite enfance menée à Vannes d’un point de vue quantitatif et qualitatif. Il nous semble également opportun d’installer une commission extra-municipale sur ce sujet.

Rentrée scolaire : immobilisme de la majorité municipale...

La liberté de choix des parents quant à l’accueil de leurs enfants, de la garderie au lycée en passant bien entendu par l’école élémentaire, est un principe fondamental. Personne ne peut le contester. Avec la suppression de la scolarisation des moins de 3 ans et la réforme scolaire 2008 (semaine de 4 jours), la responsabilité de la ville est bien de créer les conditions optimales d’un accueil, d’un accompagnement et d’un encadrement éducatif, culturel et sportif des enfants.

Le 5 septembre dernier, nous avons adressé un courrier au Maire pour attirer son attention sur les conditions de l’application de la réforme scolaire sur Vannes. Il s’agissait, entre autres, d’initier une réflexion partenariale avec le monde éducatif, associatif quant à la prise en charge des enfants le samedi matin. Le 10 septembre dernier, nous avons demandé que toutes ces questions (l’école et le périscolaire) soient inscrites à l’ordre du jour de la commission enseignement. Tout cela a été relégué en questions diverses… . Le silence de la ville en dit long sur l’intérêt qu’elle porte à nos enfants...

Et pourtant, il y a de quoi s’interroger. Une fois encore, les effectifs publics et privés sont en baisse. En dix ans, Vannes a perdu 889 élèves. Certaines écoles sont particulièrement touchées, Catherine DESCARTES par exemple. Il en va de même pour le collège MONTAIGNE qui voit sa population scolaire diminuer de 45 % depuis 1999.

Sans nier la complexité du problème, nous savons bien que la politique immobilière entretenue par la municipalité est un facteur déterminant du déséquilibre générationnel des quartiers. En sept ans, le coût au m² d’un appartement a été multiplié par deux, soit une hausse moyenne de 1400 €. Cet exemple explique « l’exil » de nombreuses familles en 1ère et 2ème couronne de Vannes. La ville semble résignée. Elle refuse d’ouvrir la réflexion tant sur les causes que sur les solutions à rechercher. Nous ne pouvons l’accepter.

C’est pourquoi, nous demandons une vraie concertation avec les organismes représentatifs des parents, des enseignants, de l’Education nationale sur la sectorisation des écoles maternelles et primaires pour mieux gérer les variations d’effectifs et d’accueil des moins de 3 ans. Sur ce dernier point, nous n’acceptons pas la stratégie sournoise de la municipalité qui consisterait à transférer prioritairement l’accueil des moins de trois ans aux écoles privées. Au désengagement de l’Etat s’ajouterait une politique de privatisation de la petite enfance entretenue et voulue par la Mairie. Tout le contraire d’une réelle liberté de choix.

samedi 13 septembre 2008

Service Citoyen Volontaire : attention aux dérives


Il n’y a pas de politiques publiques, entre autre celles de la prévention et de la lutte contre la délinquance, qui ne se réfèrent à des valeurs. Sur ce point, la logique répressive ne suffit pas même si le rappel à la règle et son respect constituent un axe d’action incontournable. Dans cet esprit, nous comprenons bien la volonté de dynamiser les politiques partenariales conduites localement avec l’Etat et les collectivités locales. La mobilisation de tous est une nécessité à la condition que chacun assume son rôle, qui doit être proportionné à ses compétences et à ses responsabilités. C’est sur cette base que doit se construire le partenariat d’intervention.

En matière de sécurité, on comprend bien la nécessité pour la police de recueillir un maximum d’informations. C’est la logique du réseau d’informateurs, communément appelé « indics ». Nous en connaissons les risques. Alors, comment envisager le recours à des bénévoles « citoyens volontaires » pour assurer cette fonction sans réflexion approfondie de leur rôle, de leur champ d’intervention ? Comment, même, légitimer leur existence au regard de la méthode discrétionnaire de nomination ?
La question de leur propre sécurité se pose alors avec d'autant plus de force. Souvenons-nous, alors que les atteintes à l'intégrité physique dans le Morbihan sont en augmentation de 7,43 % en 2007, de deux faits récents qui se sont déroulés à Vannes : d’un côté, un jeune stagiaire de l’école de police qui a été violemment agressé par ses anciens amis qui lui reprochaient d’être passé de « l’autre côté de la barrière » ; de l’autre, une voiture de police qui subit des jets de pierres lors de sa ronde dans un quartier.
On ne s’improvise pas professionnel de la sécurité ou de la prévention. Cela demande une réelle formation professionnelle. Celle d’un gardien de la paix est d’un an, celle des travailleurs sociaux est d’au moins deux ans (éducateurs, animateurs, assistantes sociales, médiateurs…)

La ville de Vannes semble approuver ce dispositif. Mais sur quel diagnostic se base-t-elle ? Depuis les dernières élections municipales, la commission municipale sur la sécurité ne s’est jamais réunie. Aucun rapport du CLSPD n’a été présenté. Certes, des problèmes existent bien dans les quartiers mais on ne cherche pas vraiment à mettre sur la table la réalité de la situation. Et la majorité en place est encore loin d'avoir engagé, comme elle l'avait promis, ainsi que sur nos propositions, un vrai travail de fond tant sur les causes de l'insécurité que sur les stratégies politiques et opérationnelles à mettre en œuvre pour y remédier.
Au moment où l’école de police de Vannes est menacée, où les services sociaux et de prévention, et les associations, principaux vecteurs de lien social, sont confrontés à une baisse de leurs moyens d’action, quelle formation sera dispensée à ces "citoyens volontaires" et de quels moyens disposeront-ils, avant, pendant, et après l'exercice bénévole de leurs fonctions ? Autant de questions qu'il aurait fallu (se) poser avant de lancer une telle initiative, d'autant que, selon le rapport 2007 de la politique de prévention de la délinquance, ce dispositif n’a pas atteint les objectifs qu'on lui avait fixés. Sur 26 sites pilotes, l’objectif était de recenser 100 citoyens volontaires par site, c’est à dire 2600. On en est aujourd’hui qu’à 457 soit à peine 18 %.

Il nous semble primordial de réunir, dans un premier temps, les instances et acteurs de terrain pour dresser un constat de la situation actuelle et approfondir l’éventualité de ce projet. Puis, à partir de ces conclusions, réunir la commission municipale de sécurité pour définir le positionnement de la ville et ses priorités d’intervention.
Ensuite, il serait bon de s’inspirer des expériences qui se construisent autour de professionnels et de réseaux institutionnels et associatifs de proximité. L’exemple de Rennes avec ses cellules de veille en est un parmi d'autres.
En tant qu'élus du conseil municipal de Vannes, nous demandons une nouvelle fois à la ville de solliciter le Conseil général pour développer le soutien aux acteurs de prévention sur le terrain, de recruter des équipes de médiation constituées de professionnels et de renforcer le maillage de la ville en structures de proximité (maisons de quartier, conseils de quartier …). C'est le chemin de la conciliation entre sécurisation des droits élémentaires des citoyens et droit à la sécurité pour tous.

Inauguration des nouveaux locaux de la Gauche vannetaise : une réussite citoyenne !

Vendredi 12 septembre, dans une ambiance très chaleureuse, plus d'une centaine de personnes s'est rendue dans les nouveaux locaux de la Gauche vannetaise 2 rue du moulin à Vannes. Les citoyens vannetais ont ainsi pu échanger directement avec leurs conseillers municipaux sur leurs attentes et leurs besoins quotidiens. Les élus du conseil régional, Gildas Dréan et Haude Le Guen, ainsi que de nombreux élus de la communauté d'agglomération, comme les maires de Saint-Avé et de Plescop, Hervé Pellois et Nelly Fruchard, ont également fait le déplacement, soulignant ainsi le rassemblement des forces de gauche et la volonté de travailler ensemble pour le bien-être de tous les Vannetais.

vendredi 5 septembre 2008

Lettre ouverte au maire de Vannes sur les impacts locaux de la réforme des temps scolaires

Monsieur le Maire,

Je me permets d’attirer votre attention sur les impacts de la réforme des temps scolaires pour la ville de Vannes et ses habitants. Approuvée par de nombreuses familles, la semaine de quatre jours ne va pas sans poser de nombreuses questions dans le domaine de l’animation sociale périscolaire et de la sécurité publique : quelle offre périscolaire pour les enfants dont les parents travaillent le samedi ? Quelle organisation de proximité dans les quartiers pour l’encadrement des jeunes et l’animation d’activités variées, sportives, culturelles et citoyennes ?

La ville de Vannes doit assumer pleinement ses responsabilités et prendre des initiatives fortes en la matière. Dans cet esprit, la Gauche vannetaise appelle la municipalité à mobiliser l’ensemble des services municipaux pour faire face, dans la limite de ses moyens et de ses compétences, au désengagement de l’Etat, et engager une série de consultations avec tous les partenaires concernés (associations, maisons de quartier, acteurs sociaux) afin de définir un programme d’action, un calendrier et une méthode d’évaluation.
Il serait judicieux que la ville initie, à l’occasion du forum des associations qui se tiendra dans quelques jours, une table ronde avec les acteurs du monde associatif sur la question du rôle et des actions qui peuvent être menées par eux sur le terrain, et sur le soutien que la ville peut leur apporter afin de répondre à la diversité des besoins et des attentes des Vannetais.
Par ailleurs, toujours dans une logique de prévention, il vous appartient de solliciter le Conseil général pour convenir d’une plus grande présence d’acteurs de la prévention sur les quartiers. Il s’agit ici de ne pas laisser des jeunes livrés à eux mêmes et aux risques d’être entrainés dans des comportements délictueux. Récemment, certains habitants ont manifesté leur colère et leur désarroi face à ce type de comportement. N’attendons donc pas que la situation se dégrade.
Au regard de l’importance des enjeux liés à la réforme des temps scolaires, la Gauche vannetaise vous demande donc d’inscrire ce point à l’ordre du jour de la commission enseignement-jeunesse et famille du 10 septembre prochain pour définir collectivement les initiatives que la ville compte engager et leurs modalités de mise en oeuvre.

En espérant que vous entendrez nos propositions et mettrez tout en œuvre pour agir dans l’intérêt des Vannetaises, des Vannetais et de leurs enfants, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments distingués.


Nicolas Le Quintrec

lundi 1 septembre 2008

Inauguration des nouveaux locaux de la Gauche vannetaise le 12 septembre 2008

Les élus de la Gauche vannetaise auront le plaisir de vous accueillir le vendredi 12 septembre 2008 à partir de 17H30 pour l’inauguration de leur nouveau local 2 rue du moulin à Vannes (entre le Palais des Arts et la Mairie) autour d’un pot citoyen.

Ce sera l’occasion de nouer un contact direct et d’échanger ensemble sur tous les sujets qui concernent votre vie quotidienne.

dimanche 31 août 2008

Nouveau réseau de bus : peut mieux faire


Nous ne voulons plus soumettre le développement de notre ville à celui du trafic de l’automobile. C’est à ce titre que nous attendons chaque année des évolutions conséquentes en matière de transports en commun. Le nouveau réseau de bus propose d’améliorer le service rendu à une clientèle en progression de 20 % mais il présente encore de nombreuses insuffisances.

Renforcer l’existant
Un nouveau réseau doit renforcer l’existant. A ce titre, on ne comprend pas très bien pourquoi certaines zones sont moins bien desservies, en particulier, la rue Montaigne (IUT et collège) et le secteur Notre Dame de Lourdes qui enregistrent la suppression d’arrêts, le secteur de Ténénio (clinique Océane) dont la desserte varie de 20 à 30 mn ou bien encore le Pont Vert …

Améliorer l’offre, c’est bien entendu renforcer les fréquences de passages. Si la ligne 1 et 2 prévoient une fréquence toutes les 10 mn, pourquoi ne pas l’appliquer aux autres lignes (fréquences moyennes 20 mn), en particulier, celles qui desservent le Poulfanc, le PIBS, Luscanen qui sont des zones économiques et commerciales à forte influence et qui génèrent d’importants trafics ? Pourquoi ne pas renforcer les fréquences de toutes ces lignes les jours de marché afin de soulager la circulation en centre ville ?

Le service de soirée
L'objectif de ce service est de desservir les lieux d’animation nocturne de la ville (Cinémas, Palais des Arts, Bowling…). Sur ce point, nous approuvons cette initiative. Mais, nous ne comprenons pas pourquoi cette ligne s’arrête à 22 h 45, invitant le public à quitter la dernière séance au milieu de la projection. Il nous semblerait judicieux d’inscrire ce service dans le guide horaire et le plan du réseau des transports urbains. Par ailleurs, il est inacceptable de faire payer un surcoût d’1,30 € par trajet aux abonnés pour qui le titre habituel de jour ne serait pas valable.

Améliorer la performance du service
Il importe d’améliorer desserte, fréquences de passage et accessibilité. C’est pourquoi, nous souhaitons à l’avenir la création de lignes « de rocade » sur les principaux boulevards pour relier les quartiers entre eux sans nécessairement passer par le centre.

Nous attendons de réels efforts de la part de la majorité municipale pour développer les couloirs de bus sur les grands axes urbains et fluidifier ainsi la circulation des transports en commun. A ce jour, on compte 2 Km de voies réservées. C’est nettement insuffisant pour une ville de la taille de Vannes.

Bien d’autres points mériteraient plus d’attention : le secteur de l’Hôtel de ville, les aménagements des stations de bus pour l’accès des personnes handicapées, sans oublier l’installation de sanitaires de qualité pour les conducteurs aux terminus de lignes… A Vannes, la route est encore longue pour se conformer au Grenelle de l’environnement.

Bienvenue sur le blog de la Gauche vannetaise

Chères Vannetaises, Chers Vannetais,

Je vous souhaite la bienvenue sur le blog de la Gauche vannetaise.

Fidèle à l’un des engagements de la campagne municipale, ce blog a été conçu pour maintenir un lien permanent avec vous, lien d’informations et d’échanges réciproques.

Plus que jamais, il importe de faire vivre une démocratie locale où chacun est entendu, où chacun peut agir.

C’est dans cet esprit que j’ai pensé cet outil en cohérence avec la ligne de conduite que j’ai exprimée lors du conseil municipal du 21 mars 2008 :

« …Notre opposition sera offensive et constructive. Nous nous opposerons à tout ce qui va à l’encontre des intérêts de Vannes et des Vannetais. Nous serons force de propositions pour contribuer intelligemment à l’évolution de notre ville, dans la prise en compte permanente de l’intérêt général et l’écoute de chacun… »

Bonne navigation à toutes et à tous !

Nicolas Le Quintrec
Conseiller municipal
Et de la communauté d'agglomération