samedi 28 avril 2012

Financement du tunnel de Kerino.

Lors du conseil d’agglomération du 26 avril 2012, Vannes agglo était appelée à se prononcer sur le versement d’un fonds de concours financier. Anne Camus a souligné l’opacité qui règne sur le financement de ce projet en particulier l’engagement de la ville de Vannes alors que le contexte financier et économique exige une grande lisibilité et une extrême maitrise du plan de financement.

« Lors des conseils municipaux présentant les orientations et le budget 2012 de la ville de Vannes,

        nous avons été surpris par une absence totale de référence au contexte national alors que  depuis 2007, les politiques d’injustices fiscales et sociales puis les plans de rigueur successifs du gouvernement impactent les collectivités locales. Alourdies par la loi de finances 2012 qui accentue de plus en plus le désengagement de l'État, les collectivités voient leurs marges de manœuvre destinées à financer leurs politiques publiques se réduire comme peau de chagrin. En outre, la défiance des banques à l’égard des collectivités, les nouvelles normes concernant les conditions de crédits amplifient aussi la crainte patente d’un coût du crédit plus cher.

       nous avons été surpris par la non présentation d’un Plan Pluriannuel d’Investissement. Aucune prospective financière, aucun cadrage pluriannuel n’ a été présenté alors que les dotations d’Etat ne cessent de se réduire avec pour conséquence palpable la perte d’environ un demi million d’€uro en 3 ans. Ce plan aurait permis d’éclairer la faisabilité des politiques publiques et plus particulièrement celle des grands projets dont Kérino.

D’autre part, nous mettrons en avant un point essentiel qui fait le lien avec la politique de déplacements de Vannes Agglo dont parle le B° : le pont de kérino fait partie intégrante du schéma de requalification du port et de la place Gambetta.

Rappelons nous que le projet du cabinet Harari a été rejeté en 2004 par le jury parce qu’il ne proposait aucune alternative pour désenclaver la place Gambetta. Il se contentait d’attendre l’ouverture du tunnel de Kérino.

Quant au cabinet Zubléna retenu, il avait séduit parce qu’il voulait rendre aux piétons la place Gambetta qu’il qualifiait de «plus belle place de Vannes ». C’était aussi un des leitmotiv du Vannes Mag de janvier 2004...choix de l’architecte lié à la restructuration de Gambetta et du tunnel de Kérino… Qu’en est – il aujourd’hui pour les Vannetais ? et bien ils n’ont plus du tout l’assurance d’une priorité d’action sur Gambetta, on ne parle plus d’y diminuer la circulation automobile, de n’y faire passer que des bus et encore moins de la rendre aux piétons… l’ impact majeur sur les déplacements doux ne concernerait plus que nos voisins de l’agglomération…

Le projet de tunnel fait appel à un Programme Partenariat Privé qui doit éviter toute opacité (définition des voies communautaires) et nécessite une grande maîtrise financière et budgétaire.

Nous ne pouvons apprécier à leur juste valeur les marges de manœuvre et les moyens mobilisables par la ville de Vannes pour mener à bien son programme d’action et ses investissements pour les années à venir.

Nous demandons un programme prévisionnel de requalification de la place Gambetta en faveur des modes doux.

Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD)

En février et mars 2012, la Gauche Vannetaise interpellait le Maire, le Procureur de la République et le Préfet sur la situation du 17, Place de Cuxhaven à Kercado. Les locataires sont les victimes de faits d’incivilités, d’agressions et de dégradations depuis plus de 5 ans. A l’initiative des élus de la gauche, la municipalité s’est engagée à saisir le CLSPD sur cette affaire. Rappelons que cette instance a pour mission de définir une stratégie globale de prévention et de sécurité sur le territoire communal.

Après consultation du compte rendu du CLSPD du 19 mars dernier, les élus sont restés sur leur fin. Nicolas LE QUINTREC a adressé un courrier au Maire pour lui signifier son incompréhension.

« A la lecture de ce document, je constate qu’il s’agit d’un bilan succinct de la délinquance 2011, du CUCS (volet prévention de la délinquance) et de Vann’Ambule.

Le quatrième point traite brièvement du secteur de Kercado - en 6 lignes ! - et nous informe de la présentation, sans en révéler le contenu, d’une action engagée depuis février (sans doute février 2012 ?) « par un groupe de travail restreint analysant les actes d’incivilités et de délinquance et proposant plusieurs pistes de suivi individualisé ». Y figure également une étude par VGH concernant la pose de caméras de vidéoprotection.

Bien malin celle ou celui qui peut dire, après avoir pris connaissance de ce document, ce que vous comptez faire concrètement pour endiguer les problèmes signalés au 17 Place de Cuxhaven mais aussi dans d'autres quartiers vannetais.(voir O.Fce du 24 04 )

Aussi, comme nous vous l'avons suggéré depuis le début du mandat en conseil municipal, nous vous demandons à l’instar de nombreuses communes et au regard de la législation en vigueur, d’établir un diagnostic – point zéro sur les quartiers ZUS et sur l'ensemble de la ville.

Ce diagnostic approfondi évaluerait les liens de causalité entre l'action délinquante et son auteur et permettrait de déterminer ce qui relève de l’éducatif, des conditions sociales ou bien encore économiques des jeunes, de leurs familles, du milieu de vie ...Il apparaît essentiel pour éclairer et articuler les exigences d’actions à court terme mais aussi pour définir une stratégie globale d’intervention à long terme. C'est à ce titre que l'on préviendra les problèmes d’incivilités, les tensions, les actes de délinquance ou de déviance.

En outre, la prise en compte des attentes des habitants et notamment des victimes est devenue tout aussi nécessaire afin de mesurer le sentiment d’insécurité d’une part, et le ressenti des victimes d’autre part. Des études en ce sens faciliteraient grandement la mise en place d’actions d’accompagnement des victimes par les associations.

Enfin, nous vous demandons de saisir la commission municipale en charge de la sécurité afin que les élus réfléchissent à la mise en œuvre d’une « stratégie territoriale » sur le plan communal comme le préconise le cadre législatif.

Je vous adresse en pièce jointe des photos illustrant les derniers actes malveillants du week-end dernier au 17, Place de Cuxhaven. Les écrits sont particulièrement choquants et inquiétants, inutile de vous dire qu'une tension extrême règne et que les habitants n’en peuvent plus ! »

En conclusion, il demande au Maire de lui communiquer le relevé de décisions du 19 mars 2012 comprenant l’analyse de situation réalisée par le groupe de travail restreint ainsi que les objectifs à atteindre et les moyens engagés quartier par quartier, immeuble par immeuble.

samedi 21 avril 2012

Piano barge



Anne CAMUS interpelle la majorité municipale à propos du projet d’installation d’une péniche dans le port de Vannes. Projet qui ne cesse d’être repoussé par la ville :

« Suite à l’accord de François Goulard en mars 2010 , la propriétaire d’une péniche de 46 mètres de long a entamé sa rénovation dans le but de la transformer en restaurant et en salle de spectacle et de l’amarrer au port de Vannes. 120 personnes intérieur + extérieur+ 1 salle de 150 places.
Ceci représente un coût certain pour sa propriétaire...

Alors, première remarque : comment  peut-on donner de son propre chef, un tel accord sans consulter l’ensemble des élus (puisqu’il semble que vous apparaissiez divisés ) et sans s’assurer de la faisabilité du projet ?

Deuxième remarque qui découle de la 1ère : l’impact du projet sur le port, côté centre ville ou côté Kérino est évident. Sachant que l’ensemble du port est en restructuration et doit bénéficier prochainement d’une étude diagnostic en lien avec l’APPB et d’un dévasage qui sera effectué régulièrement tous les 4 ans…pourquoi les commissions économie, culture, travaux circulation (fluidité des manœuvres des bateaux) n’ont-elles pas été saisies du dossier  évoqué depuis au moins deux ans ?
Certes, un point en a été fait lors du compte rendu terriblement succinct du dernier conseil portuaire, mais seulement une ligne … c’est en filigrane… heureusement la presse est là !

La légèreté de l’attitude de votre prédécesseur conjuguée à votre mode de fonctionnement en cercle extrêmement réduit pourraient faire planter ce projet parce que également, en amont vous n’avez pas su prendre ni la mesure de son ampleur et ni son impact sur la vie du port. 
C’est ce qu’on appelle en langage courant « mettre la charrue avant les bœufs »… La situation est réellement embarrassante pour vous monsieur le maire, mesdames et messieurs les élus majoritaires ; mais restez confiants, le président du Conseil Général gestionnaire des ports du 56, qui, en ce moment revient sur un certain nombre de ses décisions, pourrait lui trouver un autre port d’attache… »


vendredi 20 avril 2012

Kercado : achat de l'ex-école nationale de police


La communauté d’agglomération Vannes-agglo s’apprête à acquérir auprès de l’Etat l’ex-école nationale de police. En décembre et en février dernier en conseil communautaire, la Gauche Vannetaise s’est déjà exprimée favorablement pour ce projet.

A l’occasion de l’adoption de la délibération relative à cet acquisition en Conseil municipal, Nicolas LE QUINTREC a rappelé la position de la gauche :

« Je réaffirme ce soir notre approbation pour cette acquisition. En période de crise économique et sociale, il importe à nos yeux de rester offensif en matière d’investissement public pour soutenir l’économie qui reste un des meilleurs moyens de préparer l’avenir.

L’implication de Vannes Agglo ne se discute pas. Au regard de ses compétences, il est tout à fait logique de voir la Communauté porter ce projet.

Néanmoins, il n’aurait pas été choquant d’afficher la ville de Vannes dans le montage financier d’acquisition sous forme de participation. Après tout ce terrain se situe sur Vannes et, au vu du projet pressenti, il devrait contribuer pleinement à la revitalisation du quartier de Kercado.

L’espace présente de sérieux intérêts pour optimiser le lien entre le Pays de Vannes et l’UBS. Cela renforcera l’attractivité et le rayonnement du territoire local en matière d’économie cognitive, de recherche fondamentale ou appliquée et de réseau.

Mais, cet espace est tout aussi intéressant pour améliorer la vie étudiante qui attend désespérément une maison des étudiants en rapport à leurs besoins. Intéressant également pour la vie sociale de nos concitoyens et en particulier ceux du secteur ouest de la ville. je pense notamment aux équipements sportifs qui étaient déjà accessibles aux associations locales à l’époque de l’ENP. »

mercredi 18 avril 2012

CUCS : Programme 2012


Au titre de la gauche, Anne CAMUS commente ce programme :

Les difficultés rencontrées par les habitants des quartiers de Ménimur et de Kercado n’ont pas disparu.  En baissant progressivement les crédits de cohésion sociale, le gouvernement fragilise les acteurs de l’insertion sociale et professionnelle, de l’éducation, de l’emploi et de la prévention qui agissent en faveur des publics les plus fragilisés.  Il est d’ailleurs fort probable qu’il y ait à court terme une dégradation significative du lien social dans ces quartiers, corrélée à des licenciements de salariés associatifs. On l’a aussi échappé belle avec le département qui vient heureusement de reculer sur l’abandon de l'aide de 222 000 euros par an octroyée pour le fonctionnement des centres de loisirs sans hébergement du Morbihan… Mesure incompréhensible pour son président co-auteur, d'un rapport parlementaire sur les quartiers défavorisés… Merci à la période électorale …

Elle s’adresse ensuite à la majorité municipale : « Vous me répondrez que la ville  maintient autant que possible ses différentes actions. Cependant si je reprends l’intervention que j’ai faite en 2008, peu de choses ont changé dans la présentation du catalogue. Les fiches actions sont sans aucun doute d’intérêt, elles comportent aujourd’hui un mini bilan, mais sans indicateurs comparatifs. Or, pour que le CUCS donne lieu à une évaluation globale et étoffées tous les 3 ans,  il faudrait octroyer aux services des moyens plus conséquents. Quelques exemples montrent le besoin d’évaluation :

Concernant l’insertion socio professionnelle
Je reprends mes propos de 2008 : Les contrats devaient « s’attacher à réduire les écarts entre les deux zones urbaines sensibles et le reste de la ville », c’est le but d’un contrat de ville,  Alors quelle évolution ? quel est  le taux de retour à l’emploi des publics bénéficiaires, quel est leur niveau de précarité ? combien de bénéficiaires du RSA, chômeurs longue durée, jeunes sans qualification ? Quel est le taux de chômage entre la ZUS et centre ville ou agglomération  et que fait-on pour limiter les écarts s’il y en a ?

Concernant éducation à la citoyenneté:
Nous faisons tous le constat que dans ces quartiers, des familles entières ne se déplacent plus pour exprimer leur suffrage.. En  2008, je vous demandais de mettre en place une action dont le but serait de former des futurs citoyens, de renforcer la participation des habitants aux instances de proximité (maisons de quartier…), mais aussi  de renforcer leur participation électorale et plus particulièrement de vous adresser à la tranche la plus jeune qui se coupe de toute citoyenneté. Je renouvelle ma demande.

Concernant la prévention de la délinquance, le lien entre politiques publiques et conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance CLSPD est indéniable. Vous avez mis en place un certain nombre de structures, vous réalisez des fiches actions dans le cadre du CUCS,  mais il n’existe aucune coordination, aucun objectif chiffré encore moins de compte rendus aux élus.
Certes, nous avons  une commission « sécurité travaux » mais la sécurité est purement liée aux travaux ou à la circulation ...  Est il normal que les élus n’aient aucune information aucun bilan police municipale, CLSPD, CDDF,  police nationale ou encore caméra de vidéo surveillance ?
Le CLSPD constitue le cadre de concertation sur les priorités de la lutte contre l'insécurité et de la prévention de la délinquance dans la commune. Sa mise en oeuvre nécessitait l’élaboration d’un diagnostic local…avec une analyse statistique de la délinquance issue du bilan de la situation de la commune dans les domaines de la prévention et de la sécurité. Quelles sont donc les orientations prioritaires, les objectifs identifiés, quel est le suivi et l’évaluation des résultats ?
C’est suite à ma demande (au passage pour certains documents par la CADA) que j’ai obtenu le dernier rapport du CLSPD de 2011  qui nous indique une baisse de délinquance de proximité en ZUS, sur 4 ans :  - 30,40 % sur Kercado, - 26, 37 % sur Ménimur… Paradoxal avec l’information de l’ADAVI qui note que 2/3 des victimes sont issues des quartiers CUCS. Paradoxale également la déclaration du directeur départemental de la sécurité publique qui précise les modalités de fonctionnement des fonctionnaires de la police nationale sur les espaces publics alors qu’on leur a attribué des locaux dans ces secteurs, qui restent selon les propos des habitants, désespérément vides…
Les observations du Lares faisaient état de plus grandes difficultés de vie sociale sur Kercado : tapage nocturne, problèmes conjugaux, querelles familiales) et renvoyaient à une inquiétude diffuse en matière d’insécurité. Les derniers événements survenus et relayés par notre groupe soulèvent à nouveau le problème…
Nous sommes élus, nous avons des comptes à rendre et il  nous semble légitime de savoir si la tranquillité publique a été améliorée, si le sentiment d’insécurité a diminué sous les effets du CLSPD mais aussi sous ceux conjugués des actions du contrat de ville ou encore des caméras de V.S (prévention).   Car enfin, comment peut-on mesurer l’étendue et la gravité de la délinquance depuis la création des contrats de ville sans aucun bilan chiffré ?

lundi 16 avril 2012

Réforme territoriale et réunification de la Bretagne



A l’initiative de Jean Jacques PAGE, au nom de la Gauche Vannetaise, la ville de Vannes a adopté en conseil municipal une résolution en faveur de la réunification de la Bretagne. Ainsi, Vannes suit l’initiative du Conseil régional de Bretagne qui, en 2008, avait adopté à l’unanimité une « motion en faveur de la réunification administrative de la Bretagne et d’une intensification des partenariats avec le Conseil général de Loire Atlantique ».
Les Régions françaises ont été reconnues, en tant que collectivités territoriales à part entière, depuis la réforme du 2 mars 1982. Durant son mandat, Nicolas SARKOSY a été le président de la recentralisation. La suppression de la compétence fiscale est une atteinte à l’autonomie des régions. La création du conseiller territorial réduit la région à une fédération de cantons alors qu’il aurait été plus cohérent au regard de l’évolution des pouvoirs régionaux en Europe de conforter la région comme l’échelon stratège en matière de développement économique et d’aménagement du territoire.
Revoir les périmètres des régions et en particulier celui de la Bretagne est admis par une large majorité. Toutefois, cette idée répond à une conception de la République différente entre la gauche et la droite. Nous sommes persuadés que le temps viendra où la République des territoires avec au premier plan la région dotée d’une réelle autonomie fiscale, réglementaire, voire même législative, deviendra une réalité en France à l’instar de nombreux Etats européens. C’est dans cet esprit que Jean Jacques Page est intervenu en conseil :

« La présente résolution me semble symboliquement essentiel. Le fait que le conseil municipal de Vannes se prononce pour la première fois sur cette thématique démontre que la question est loin d’être anecdotique ou vieillotte comme certains se plaisent à le penser…

J’y verrai même au contraire, le signe d’un vent porteur et la marque de la victoire psychologique des tenants de la réunification, qui depuis quelques mois, et notamment depuis le vote par l’Assemblée nationale de l’amendement Le Fur-De Rugy, le 10 janvier 2012, sont parvenus à convaincre de l’intérêt et de la cohérence de leur projet.

Revendication longtemps considérée comme romantique ou historique, elle est désormais au cœur de l’évolution économique, politique et administrative face à l’échec du « millefeuille administratif à la française ».

Il ne s’agit pas en effet seulement de réunifier une Bretagne, injustement amputée et handicapée par le détachement du premier de ses départements le 30 juin 1941, mais surtout d’initier une nouvelle dynamique territoriale à l’échelle du nord-ouest de la France :

        Simplifier en remplaçant 6 régions faibles par 4 régions à forte identité historique et culturelle et à fort potentiel économique et international.
La Normandie réunifiée, la Bretagne réunifiée, le Val de Loire rassemblé (territoire clairement identifié et labellisé par l’UNESCO), et le Poitou-Charentes recomposé (la Vendée a pour nom historique, le bas-Poitou, et une partie de la Vendée est déjà intégrée au Poitou) permettront une meilleure gestion régionale et des coopérations interrégionales facilitées… 

      Favoriser le développement économique : Lisibilité, développement durable, développement des infrastructures, énergie (la centrale électrique de Cordemais en Loire atlantique produit 30% de l’électricité de Bretagne, et le terminal gazier de Montoir-de-Bretagne est une infrastructure bretonne essentielle). La cohérence implique d’associer la Loire atlantique aux projets touristiques (image internationale positive de la Bretagne), maritimes (le pôle compétitivité « mer »), et au développement des NTIC (le pôle « image et réseaux » est déjà opérationnel en Bretagne administrative)…

      Faire des économies d’échelle : La région Pays de Loire est le symbole du gaspillage de fonds publics. La revue « Capital » en décembre 2011, a dénoncé un budget communication supérieur à celui de l’Ile de France (17 millions d’euros), et l’ouverture de 5 « espaces des Pays de la Loire » pour  5,7 millions d’euros qui sont inutilisés…
Quand on sait que cet argent public n’a d’autre but que d’assurer la promotion d’une identité ligérienne artificielle, au détriment de l’Anjou, du Maine, de la Bretagne, du Poitou ou du Val de Loire… On peut rester dubitatif voire être scandalisé en ces temps de crise...


Ce n’est pas dans l’immobilisme et en reproduisant des schémas de pensée qui ont démontré leur inefficacité que l’on construit l’avenir.

J’espère que le vote de ce soir recueillera un très large consensus de l’ensemble des élus vannetais, parce que cette évolution s’inscrit dans un mouvement démocratique, de cohérence et d’aménagement harmonieux et durable du territoire. »

samedi 14 avril 2012

Convention avec l'Office public de la langue bretonne

Ofis public ar brezhoneg

Jean Jacques PAGE au titre de la gauche souligne l’intérêt d’une telle convention :

« Gant ar c'hendivizad-mañ e tigorer ur marevezh nevez hag e kadarnaer ur c'henlabour diazezet mat bremañ gant Ofis publik ar brezhoneg.
Cette convention ouvre une nouvelle ère et conforte un partenariat maintenant bien établi avec l'office public de la langue bretonne

 Un araokadenn vras hag arouezel eo, en tu-hont d'ar sammad bloaziek a 4000  € ( a bevar mil euro) : mont a ra ar brezhoneg tre er bed publik, da lâret eo ofisiel"
C'est une avancée significative et symbolique au delà du montant annuel de 4000 € : Le Breton entre dans la sphère publique donc officielle 

L’évolution est historique, car la langue bretonne existe depuis 1500 ans et c'est la 1ère fois qu’une structure publique est chargée d'assurer son développement.

A Gwened/Vannes, il faut reconnaître des progrès vers la transversalité de la langue bretonne, une signalisation routière bilingue généralisée, l'ouverture de crèches Babigoù Breizh, une nouvelle dimension de Celti'vannes, un partenariat solide avec le bagad...

Dans le cadre de l'évolution de l'ofis public ar brezhoneg, on peut noter également que le Recteur de l'académie est membre du conseil d'administration de l'Office Public, l'enseignement et son développement sont donc un chantier prioritaire de l'établissement public car c'est la clé de l'avenir de la langue.

C'est dès lors l'occasion de demander à ce que l'offre publique bilingue soit étendue sur Gwened/Vannes : il existe 2 sites actuellement (Rohan et Cliscouët), la dernière ouverture date de 2001, il serait logique qu'un 3ème site public s'ouvre, la mairie a un rôle d'impulsion à ce niveau, l'Office Public peut l’accompagner dans le montage du dossier, la promotion du projet et les liens avec l'Inspection Académique, c'est désormais clairement son rôle.

On peut aussi envisager de nouvelles pistes :
     Un partenariat avec certaines associations aidées par la ville , notamment les associations culturelles reconnues comme symbole de notre identité culturelle (bagad Melinerion), en leur proposant une incitation à utiliser la langue bretonne et à signer la charte "ya d'ar brezhoneg"

Et pourquoi pas
        La proposition de formation « facultative » du personnel de la mairie à la langue bretonne..

Evit echuin/ pour finir, je ferai allusion aux rassemblements du 31 mars à Toulouse, Strasbourg, Ajaccio, Lille, Annecy, Bayonne, et Kemper pour les Bretons, qui porteront face à la « frilosité » de l'Etat au regard d'un patrimoine linguistique menacé, la revendication de droits démocratiques et de respect des langues régionales et minoritaires.
.
Asambles, Deomp de'i / Allons-y, tous ensemble avançons ! »

vendredi 13 avril 2012

Vannes Est : liaison entre la rue Weygand et la rue Gerbault


Claude JAHIER est intervenu sur ce projet en conseil municipal :

« Ce projet a pour but de « mieux répartir les flux de circulation et d’améliorer l’accès au quartier Beaupré Lalande », dites vous. Si l’on peut juger favorable le désenclavement du secteur, nous ne pouvons nous empêcher de constater que cette voie créera une sorte de petit périphérique ! C’est d’ailleurs ce que vous dites, Monsieur le Maire, dans Le Télégramme du 27 février : «  c’est un tronçon de 300 mètres ; une fois qu’il sera terminé on pourra rejoindre la RN 165 sans passer par le giratoire du Prat, qui est souvent engorgé ; lorsque le tunnel sera réalisé on pourra contourner Vannes par le sud » (c’était, il me semble ce que craignaient les détracteurs du tunnel de Kérino et qui avait été démenti) !

Monsieur le Maire, les riverains sont inquiets, cette liaison urbaine amènera une densification de la circulation pour ce circuit qui paraitra plus court donc plus rapide à beaucoup d’automobilistes ; ce qui engendrera des bouchons et des engorgements. Les rues Delestraint et Tohannic ne sont pas du tout adaptées  à cet afflux de voitures, elles sont calibrées comme des voies de lotissement : les constructions récentes sont implantées à 3 m des voieries et même en mitoyenneté des trottoirs. Il semblerait une fois encore que vous anticipiez rétroactivement !

Compte tenu de la densité des collectifs, des 3 écoles, du projet de médiathèque, de la proximité des casernes, il faudra certainement limiter la vitesse  à 30km/h, ou requalifier ces rues, ce qui serait dommage, car elles bénéficient encore d’un certain calme  et d’une âme !

Qu’en sera-t-il aussi de la circulation des bus et d’un parking relai ? Qu’en est-il de la concertation avec les riverains ? »

mercredi 11 avril 2012

Beaupré Lalande : Projet de construction d'une médiathèque

Le projet de médiathèque à Beaupré Lalande est attendu depuis bien longtemps. La Gauche Vannetaise y est favorable. Néanmoins, Nicolas LE QUINTREC rappelle le retard de la ville de Vannes en ce domaine.

« Les projets de nouvelles médiathèques à Ménimur et à Beaupré ne suffissent pas à compenser le retard de la ville de Vannes dans ce domaine.

Je rappelle que la norme nationale est fixée à 0,70 m² d’espace médiathèque par habitant (ou 7 m² pour 100 habitants). A Vannes, en tenant compte des futurs établissements, le niveau sera de 0,50 m² par habitant (ou 5,93 m² pour 100 habitants) alors que Quimper et Lorient affichent 1 m² par habitant.

A l’instar du projet de Ménimur, vous faites référence pour Beaupré à la conception de Ray Oldenburg. Conception qui dessine différemment les fonctions et les espaces d’une médiathèque pour répondre au mieux aux nouvelles aspirations des usagers.

Mais pour mesurer concrètement la réalité de l’offre, il aurait été souhaitable d’en esquisser l’organisation fonctionnelle .

      >          Vous envisagez une « amplitude horaire large ». C’est effectivement nécessaire pour être en phase avec les pratiques sociales et culturelles des usagers. Mais, cela passe par un renforcement des effectifs. Qu’en sera-t-il exactement des effectifs  ? A Vannes, nous sommes actuellement à 27 ETP alors qu’à Lorient nous enregistrons 62 ETP, Quimper 79, St Brieuc 31, St Nazaire 38 ETP. 

       >        Une nouvelle offre s’entend aussi en matière de collections. Là encore, nous ne sommes pas les mieux placés. Avec un taux de dépenses d’acquisition à 3,50 €/habitant, nous sommes en-dessous de St Brieuc qui affiche 3,78 €/habitant, Lorient 4,60 € ou bien encore Quimper 6 €.

A quelques semaines des événements culturels du printemps, des photos de mer au salon du livre, nous pouvons collectivement nous réjouir de ce projet de médiathèque à Beaupré. Mais, je ne peux m’empêcher de vous communiquer la frustration de nombreux Vannetais pour l'abandon  d’une nouvelle médiathèque  en centre ville. Projet  qui, je le rappelle, était présenté en 2001 par Monsieur Le Bodo, au moment de l’aménagement du quartier Nazareth, comme le projet du « grand soir pour la culture à Vannes ».

Bilan de la 1ère année de mandat du maire

Le 6 avril dernier, Monsieur ROBO exposait le bilan de sa première année de mandat à la fonction de maire dans Ouest France.

Nicolas LE QUINTREC nuance fortement son propos :
« Il est tout à fait naturel que le Maire justifie son action. Cependant, l’absence d’un projet mobilisateur, l’absence de prise en compte du contexte tendu créé par la situation économique et sociale, le refus d’expliciter sa vision et ses priorités par un programme pluriannuel 2011/2014, tout cela conduit à nuancer fortement le bilan de cette 1ère année au poste de maire.

Avec une hausse de 3,5 % des demandeurs d’emploi en 12 mois et une offre d’emploi constituée à 65 % de contrats précaires, nous étions en droit d’attendre un soutien plus prononcé pour l’économie locale. La réalité est tout autre. Le Maire vient d’arrêter un budget d’investissement sans relief qui se traduit à près d’1 M€ de dépenses inférieures à la moyenne des villes comparables à la nôtre.

La rigueur budgétaire s’applique également à la vie associative vannetaise pourtant essentielle à la cohésion sociale. Toujours au regard des villes comparables, le niveau de subvention est inférieur de 1,9 M€. C’est même le plus mauvais résultat depuis 2006.

L’avenir de Vannes ne doit pas se concevoir à n’importe quel prix. La responsabilité du Maire de Vannes est d’imaginer un développement concerté et solidaire entre les différentes communes du Pays de Vannes et du littoral morbihannais. Par exemple, au-delà de l’intérêt économique supposé ou non d’un casino à Vannes, il convient de ne pas confondre aménagement du territoire et concurrence entre territoire qui reviendrait à mettre en péril des entreprises et des emplois.

En matière de démocratie locale, Monsieur Robo confond la concertation avec l’information. Tout le monde a en mémoire la colère des habitants de Cliscouët à propos des jardins familiaux ou bien encore les parents de l’école Descartes à l’annonce de la fermeture prochaine de l’école.

En ce qui concerne les relations majorité/opposition, il n’y a guère de changement par rapport à son prédécesseur. Notre exigence démocratique est intacte. Et, c’est donc en toute cordialité en déplaise à M. Robo que je réaffirme la ligne de conduite de la gauche vannetaise : celle d’une opposition résolue mais force de proposition, celle d’une opposition critique mais sans obstruction intempestive. »

lundi 9 avril 2012

Avon Polymères


Au moment où la procédure de licenciements est lancée, Nicolas LE QUINTREC a interpellé l’ensemble du Conseil municipal sur la situation d’Avon Polymères installée depuis 1964 à Vannes.

« Eu égard au chiffre d’affaire prévisionnel de cette entreprise, nous ne pouvons pas écarter un plan social supplémentaire du fait d’un sureffectif à court terme estimé à une trentaine de salariés.

La ville doit encore et encore agir pour garantir l’emploi et au-delà la pérennité de cette entreprise sur le territoire local. C’est une manière très concrète de traduire sur le terrain le débat présidentiel sur le devenir de l’industrie en France. Je rappelle qu’Avon Polymères est l’une des dernières entreprises industrielles sur Vannes avec Michelin.

C’est pourquoi, Monsieur le Maire, nous vous sollicitons une nouvelle fois, pour intervenir, voire insister,  directement auprès du groupe MGI Coutier propriétaire d’Avon Polymères France.

En concertation avec Monsieur le Préfet, la ville pourrait également attirer l’attention des instances préfectorales et de l’emploi du département de l’Ain où siège le groupe.

Monsieur le Maire, mes chers collègues, nous devons montrer notre détermination collective pour préserver les emplois et maintenir l’entreprise sur notre territoire. Ce combat n’est pas dès plus faciles mais il en vaut la peine. »

samedi 7 avril 2012

6 ans d'insécurité, ça suffit !


(art. publié dans le magazine municipal n°72)
« … La volonté de la majorité municipale est d’être proche de vos préoccupations … » C’est par ces mots que le Maire débutait son édito du Vannes mag 71 de mars 2012. Nous avons bien du mal à le croire quand on sait qu’il est resté sourd aux appels des locataires d’un immeuble place Cuxhaven qui subissent depuis 6 ans les incivilités et les violences d’un groupe de jeunes.
C’est pourquoi, nous avons par courrier officiel du 3 mars 2012 interpellé le Maire, le Procureur de la République et le Préfet co-responsables de la sécurité et de la prévention sur le territoire local en référence à la loi du 5 mars 2007.
Le temps d’agir est venu. Le plan départemental de prévention de la délinquance 2010/2012 préconise de réactiver l’action du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) en particulier en matière de prévention situationnelle dans les immeubles et leurs abords. Il n’est pas acceptable qu’un groupe dicte sa loi éternellement pour favoriser les trafics en tout genre.
Nous savons que le gouvernement réduit chaque année les moyens de la police nationale. Nous savons aussi que les effectifs de la police municipale sont bien en dessous de la moyenne nationale et qu’elle ne peut dans ces conditions agir dans les quartiers.
Le CLSPD doit donc élaborer une réelle politique de prévention et de sécurité dotée d’actions ciblés, de moyens, d’un calendrier de réalisation et d’une méthode d’évaluation portant sur l’efficience de l’action et pas seulement sur le chiffre. En outre, nous demandons une présentation annuelle au conseil municipal des actions exercées dans les différentes instances de prévention et de sécurité ainsi qu’un bilan de l’action de la police municipale

Handicap : des efforts encore trop timide


(art. publié dans le magazine municipal n°72)
Le baromètre national publié en février dernier classe Vannes au dernier rang des villes bretonnes en matière d’accessibilité aux handicapés. La note de 11,3 sur 20 est en régression par rapport à l’année précédente. Ce classement met en évidence la faiblesse de l’action municipale au regard des objectifs de la loi du 11 février 2005.
Cette loi rend effectives l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. L’accessibilité en est la pierre angulaire. Elle concerne tous les champs de la vie sociale et tous les handicaps (moteur, sensoriel, mental, cognitif, psychique …)
Elle instaure des obligations nouvelles pour les collectivités en matière d’accessibilité aux bâtiments et à l’emploi, à toute la chaîne du déplacement : voirie, espaces publics, transports, locaux d’habitation neufs ou anciens faisant l’objet de travaux, etc … Elle fixe des obligations de résultats et de délais d’ici 2015.
A Vannes, si la mise en place de la commission de l’autonomie est utile, elle n’a pas les mêmes prérogatives de contrôle et d’évaluation que la commission communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées (article L.2143-3 du CGCT) que la majorité municipale refuse de créer. Ce refus délibéré n’est pas sans arrière pensée : sans commission communale pour l’accessibilité, pas de rapport annuel relatif au bilan des actions réalisées dans l’année et au programme budgétisé des douze mois à venir soumis à l’approbation du conseil municipal. 

jeudi 5 avril 2012

Gestion du personnel municipal


Comme chaque année, un débat s’instaure en conseil municipal sur la politique des ressources humaines. Nicolas LE QUINTREC intervient sur les 4 volets principaux :

Prévention des risques psychosociaux

A la demande des Partenaires sociaux, la ville de Vannes engage une démarche de prévention des risques psychosociaux. Nicolas LE QUINTREC souligne combien cette démarche est nécessaire : « Tout le monde se souvient encore des 2 années de boycott des vœux par le personnel en 2009 et 2010 ; Tout le monde à en mémoire les très mauvais résultats de satisfaction au travail publiée par la CFDT en septembre dernier, je cite 2 exemples :
  • Insatisfaction généralisée relative aux missions mal définies et pas très bien planifiées,
  • De 62 à 75 % des agents selon leur catégorie pensent que l’avancement n’a rien avoir avec les compétences    

J’ajoute un fait supplémentaire identifié dans le dernier bilan social, celui de la forte progression de l’absentéisme avec un taux qui a doublé en 1 an. Ces quelques éléments expriment un mal être au travail préoccupant. »

Il interpelle aussi le Maire sur l’obligation de l’employeur : « Je remarque à la lecture de cette délibération que la dernière étude relative aux risques professionnels date de 7 ans. Il est grand temps de changer de braquet. Je vous rappelle que l’application du décret du 3 février 2012 conduit la territoriale à appliquer les mêmes procédures que le secteur privé notamment l’obligation de résultat pour l’employeur en matière de santé et de sécurité au travail. A ce titre, la prévention des risques professionnels et en particulier les risques psychosociaux commence au préalable par une mise à jour du document unique au moins une fois par an. »  
 
Formation

Lors des vœux à l’adresse du personnel, il a été question d’améliorer l’efficience et la formation des agents en faveur d’un service public de qualité. La gauche partage cet objectif à condition que l’effort soit à la hauteur de l’annonce.

   >   + 55 % des agents estiment être mal ou très mal informés sur les possibilités de formation.

Nicolas LE QUINTREC : « Alors, pourquoi présenter un budget formation inférieur de 13 K€ par rapport à celui de l’an dernier ? » 

Partir en formation représente pour un agent un engagement important qui bouleverse l’organisation de sa vie professionnelle et personnelle. Pour beaucoup, cela peut devenir un frein à l’accès à la formation. Il convient d’éviter toute contrainte supplémentaire.

Nicolas LE QUINTREC : « La mesure qui consiste à supprimer 50 % des remboursements des frais de déplacement pour un agent qui se rend dans un restaurant administratif ou qui loge dans une structure de l’administration quand il est en formation, ne nous apparaît pas pertinente. C’est une mesure d’austérité budgétaire supplémentaire que vous infligez au personnel. »

Emploi des travailleurs handicapés

L’effort des 6 % imposé par la loi est respecté pour la ville. Ce n’est toujours pas le cas pour le CCAS qui doit toujours être aux alentours de 4 %.
Le dernier bilan social indique un taux unique ville/Ccas à 5,85 %.
« Vannes doit être exemplaire en matière d’insertion. »

Mobilités professionnelles et tableau des emplois

Les mobilités professionnelles sont inhérentes à l’évolution des services et à l’adaptation des métiers. La gauche réclame chaque année une approche transparente sur ces questions en présentant une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

Nicolas LE QUINTREC : « Comme chaque année, vous restez sourd à notre demande de transparence. Vous nous demandez d’approuver les yeux fermés un tableau des emplois présenté en annexe de la délibération, sans registre des effectifs 2011 et de leurs missions, sans prospective 2012, sans organigramme … De plus, vous mélangez les redéploiements, les transformations de postes et les créations d’emplois … »

mardi 3 avril 2012

Associations : l'effort de la ville est insuffisant


A l’occasion du conseil municipal du 30 mars, Claude JAHIER et Nicolas LE QUINTREC sont intervenus respectivement sur les modalités d’attribution des subventions et sur l’enveloppe financière accordée aux associations.

Sans remettre en question l’attributions des subventions aux associations, Claude Jahier interroge la méthode des différentes commissions. « Je travaille dans trois commissions municipales et chacune a sa méthode pour traiter les demandes des associations, ce qui est parfois déstabilisant, alors que dans telle commission, les dossiers sont examinés par les conseillers, dans d’autres les attributions étant faites à l’avance nous ne sommes qu’une chambre d’enregistrement ! N’y aurait il pas moyen d’harmoniser les pratiques pour une meilleure transparence »

Nicolas Le Quintrec souligne l’insuffisance de l’effort de la municipalité : « Il y a 2 ans, je soulignais combien l’engagement de la ville en matière de subvention était très en-dessous de celui des villes comparables à la nôtre. En masse, nous avions un moins disant d’environ 1,7 M€, soit moins 32 € par habitant. Deux ans après, j’ai voulu mesurer l’évolution de l’effort municipal. Au regard de la moyenne des villes comparables à Vannes, notre retard n’a pas diminué. Au contraire, il a progressé en passant à moins 35 € par habitant, soit un moins disant de 1,9 M€.

C’est même le plus mauvais résultat depuis 2006