mercredi 21 septembre 2011

Lundi 19 septembre : les élus de la gauche vannetaise rencontrent la presse locale.


Lors de cette rencontre, qui marque la rentrée politique, Nicolas Le Quintrec a d'abord évoqué l'élection sénatoriale du 25 septembre. Le changement de mode électoral décidé par la droite rend la situation de la gauche dans le Morbihan un peu plus difficile. Mais Odette Herviaux et ses colistiers ont mené une campagne très active qui devrait permettre de préserver un siège, au minimum.


Il aborde ensuite le sujet très actuel du commerce de proximité en centre-ville.
Deux projets sont maintenant en lice pour Nouvelle Coutume.
N. Le Quintrec s'étonne que les difficultés soulevées par le projet initial le soient maintenant.
L'augmentation des loyers due au foncier a été signalée par les élus de gauche lors de l'enquête publique. En ce qui concerne le dévoiement du Rohan, le coût annoncé de 4M€ n'est pas un argument recevable : en face il y aura des recettes pour la ville avec les taxes commerciales.
Il relève dans le nouveau projet de Ségécé Klépierre trois contradictions majeures :
-sur la taille critique d'un centre commercial : le projet initial de 13 000 m2 est remis en cause parce que trop petit . Or le nouveau projet fait 4 500 m2 !
-l'indispensable diversité de l'offre disparaît totalement, avec seulement deux magasins de vêtements.
-les capacités de parking passent de 400 à 90, en plein centre-ville, qui connaît déjà des difficultés considérables de stationnement.
On ne comprend pas le revirement actuel, des éclaircissements doivent être apportés.
La Gauche vannetaise réclame l'audition des deux projets devant une commission d'élus, de commerçants et de consommateurs.
Les élus de la Gauche vannetaise souhaitent, à travers l'audition, voir se dessiner une perspective cohérente. "La ville ne peut pas avancer à la godille".
La population attendait Nouvelle Coutume, souligne Anne Camus. L'abandon possible du projet crée un grand désenchantement, voire de la colère, toutes générations confondues.
Claude Jahier s'interroge sur le devenir des locaux "Levitan" rue du Lt-Cl Maury, et de la pharmacie rue du Méné. De futures friches commerciales ?

Les conseillers municipaux de gauche abordent ensuite d'autres sujets.

Jean-Jacques Page déplore que le projet du quartier-nord de la gare ne soit pas celui d'un vrai quartier d'affaires, bien relié au centre ville, en interconnexion avec la gare et la N165. Un nouvel angle de vision s'impose. D'une manière plus générale, la politique des transports en commun est minimaliste, au coup par coup. Les voies d'accès sont engorgées. Pour habituer les jeunes à l'utilisation des transports en commun des tarifs très faibles seraient souhaitables.
Anne Camus constate que souvent la Ville fait réaliser des études et qu'au moment de la réalisation on découvre un projet différent.
Elle déplore les effets d'annonce avant les municipales, jamais suivis d'effets. "On trompe les vannetais"
Micheline Rakotonirina estime que les "reste à réaliser" sur les investissements prévus vont atteindre des sommets.
Une vraie politique se construit dans la durée, avec des plans pluriannuels. Elle regrette que les pratiques n'aient pas changé avec le nouveau maire. Elle souligne le départ de nombreux services, en particulier médicaux, vers la périphérie et l'absence de concurrence sur le commerce alimentaire en centre-ville.
Christian Le Moigne se plaint de ce que les élus de l'opposition ne soient pas associés à l'élaboration des projets.
Où en sont les projets de Maison des associations ? de la médiathèque ?
La majorité travaille-t-elle sur ces questions ?

En somme, et pour conclure, la Gauche vannetaise est très inquiète quant à l'avenir du centre-ville et du commerce de proximité . Elle espère que le maire sera capable de fixer une perspective. Le temps est venu de décider en toute clarté. Elle sera prête à un consensus si le projet retenu permet un rééquilibrage en faveur du centre-ville.

dimanche 18 septembre 2011

Nouvelle coutume (suite)

A l'occasion de cette rentrée 2011, les élus de la Gauche vannetaise sont allés à la rencontre des vannetais et plus particulièrement des commerçants . Samedi 17 septembre, sur le marché, ils ont diffusé un texte en deux parties qui expose les raisons de leur choix d'un projet commercial d'envergure en centre ville, conforme au projet initial de "Nouvelle Coutume", et non d'un projet rétréci... 


Sauvons le centre ville !

Le projet Nouvelle Coutume est vital

Le projet Nouvelle Coutume ne peut être inférieur à 10 000 m² si nous voulons assurer une diversité de l’offre commerciale et une capacité suffisante de stationnement.

C’est à ce prix que nous donnerons un nouvel élan au centre ville.
Aujourd’hui, deux projets s’affrontent :
- EIFFAGE qui a déposé un permis de construire le 29 avril dernier sur la base du projet soumis à enquête publique en début d’été.
- SEGECE KLEPIERRE qui propose un projet minimaliste autour de deux enseignes de vêtement.
La décision doit être à la hauteur du défi lancé par la périphérie, prise en toute responsabilité et en toute transparence.
Nous demandons au Maire d’organiser au plus vite une audition des deux offres dans le cadre d’une commission représentative composée d’élus, de commerçants et de riverains.

Centre ville : recréons un véritable cœur d’agglomération

Nous sommes arrivés à un point de non retour.
  Hier, l’économie de proximité devait rivaliser principalement avec les zones commerciales occupées par de grandes surfaces.

Aujourd’hui, le centre ville se retrouve face à une concurrence beaucoup plus significative.
A l’Ouest, c’est à dire « Kerlann - Parc Lann - Laroiseau », la municipalité laisse se créer une nouvelle centralité urbaine composée de commerces, de services, de restaurants, d’administrations, d’entreprises de loisirs et de divertissement ou bien encore d’établissements culturels.

La riposte doit être à la hauteur de l’enjeu.
Si le projet Nouvelle Coutume est vital, il ne peut tout résoudre à lui seul.
La stratégie d’action doit être globale, la volonté municipale sans réserve.

Nous devons donner une nouvelle ambition pour le centre ville.
Il doit devenir :
- le cœur de l’agglomération, plus attractif, plus accessible,
mieux irrigué par des lignes de bus performantes et où ne circulent que les voitures qui en ont la nécessité.

- Un cœur d’agglomération vivant où il fait bon vivre et travailler,
où l’on aura renforcé la diversité de l’offre commerciale,
et veillé à la mixité sociale par des loyers modérés.

- Un cœur d’agglomération où il fait bon se rencontrer et flâner,
par des cheminements où Vannetais et touristes (re)découvrent la ville,
dans des espaces publics reconquis, où la diversité du patrimoine est valorisée par un ambitieux programme de rénovation des façades et de restauration des monuments, accompagné de projets culturels et artistiques.


mercredi 14 septembre 2011

Nouvelle Coutume

Nicolas Le Quintrec adresse une lettre ouverte au Maire de Vannes


Monsieur le Maire,


Il est clair que pour une très grande majorité de nos concitoyens l’avenir du centre ville apparaît fortement menacé avec la création d’une nouvelle centralité urbaine à l’Ouest de la commune (Kerlann, Parc Lann et Laroiseau) composée de commerces, de services, de restaurants, d’administrations, d’entreprises de loisirs et de divertissement ou bien encore d’établissements culturels.
A ce titre, la riposte doit être à la hauteur du défi qui est lancé par la périphérie. Les expériences similaires réussies dans d’autres villes de France vont dans ce sens. La taille critique d’un projet commercial qui assurera une diversification de l’offre et une capacité suffisante de stationnement ne peut être inférieure à 10 000 m². C’est à ce prix que nous serons en mesure de donner un nouvel élan au centre ville.
Aujourd’hui, avec stupéfaction, nous découvrons dans la presse la rivalité entre les deux porteurs de projet. D’un côté, EIFFAGE qui a déposé un permis de construire le 29 avril dernier sur la base du projet que vous avez soumis à enquête publique au début de l’été. De l’autre, SEGECE KLEPIERRE qui propose un projet minimaliste autour de deux enseignes de vêtement.
Face à la gravité de l’enjeu, c’est dans un esprit de concorde que nous vous proposons d’organiser au plus vite une audition des deux offres dans le cadre d’une commission représentative composée d’élus de la majorité et de la minorité, de représentants du commerce et de riverains.
Le temps est venu de décider en toute responsabilité et en toute transparence.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.

Nicolas Le Quintrec
Conseiller municipal

dimanche 11 septembre 2011

Stop à l’hypocrisie !

Le départ de M. MINJON, Directeur Général des Services de la municipalité, est le résultat non pas de l’échec d’un seul homme mais bien d’une défaillance du pouvoir local.
L’administration municipale connaît depuis 2008 un profond malaise : renvoi du directeur des affaires culturelles, départ de la directrice des médiathèques et de son adjointe, départ du Directeur Général des Services Techniques, boycott des vœux de nouvelle année par une large majorité des agents municipaux, compression du personnel, sans oublier une réorganisation des services incohérente et inefficace.
 Tous ces facteurs sont le résultat d’un management sans ligne directrice de la part du Maire et d’une vacuité intolérable du projet politique local.

Intérêt politique vs Plan de Prévention des Risques Inondations

Quand la sécurité publique s’efface derrière les intérêts immobiliers.

Ces dernières semaines, nous avons demandé à monsieur le Préfet l’annulation d’un permis de construire concernant un programme d’habitations et un établissement sanitaire dédié à l’accueil de personnes âgées désorientées prévu à Bohalgo. Cette construction est située dans le lit majeur de la rivière Le Liziec.

Par courrier du 26 juillet 2011, le Préfet nous répond qu’il ne constate « pas d’illégalité au regard des dispositions d’urbanisme actuellement en vigueur, le plan de prévention du risque inondation des bassins versants vannetais n’étant pas applicable ce jour. »
Toutefois, il reconnaît la nécessité « d’anticiper les mesures de réduction de la vulnérabilité des personnes au regard du risque d’inondation » en demandant au Maire et au promoteur de placer « le plancher à 20 cm au-dessus du niveau de la crue morphogène » et de lui « adresser le plan de secours des résidents du futur bâtiment ».

Cet exemple est caractéristique d’une situation déplorable de l’action publique. Les 2 principaux outils sont toujours en attente de validation :
- le Plan de prévention des risques inondations,
- le recensement des zones humides et des cours d’eau sur la ville de Vannes.

La lenteur de ces prescriptions n’est pas anodine. Nous sommes en présence d’une municipalité qui demeure peu sensible aux risques qui se reproduisent de plus en plus régulièrement sur son territoire.
Pourtant, Vannes a déjà subi 5 arrêtés de catastrophes naturelles (inondations et coulées de boues) qui pourraient devenir, du fait du réchauffement climatique de plus en plus courants.

La majorité municipale freine plus qu’elle n’accompagne les différentes réglementations indispensables qui sont destinées à réduire les préjudices directs et assurer la sécurité et les biens de la population potentiellement exposée. Le coût pour la collectivité du système solidaire d'indemnisation des catastrophes naturelles n’est pourtant pas négligeable.

jeudi 8 septembre 2011

Communiqué de presse . Réactions : PACS à Vannes

Une réaction à propos des déclarations du Maire relatives à la célébration du PACS à la mairie.

Il importe de bien comprendre la loi. Cette dernière définit un cadre réglementaire qui, en effet, signifie que la signature juridique d’un PACS s’exécute auprès du greffe du tribunal ou chez le notaire.

Toutefois, elle n’interdit en aucune façon un « acte civil d’ordre symbolique » à la mairie en complément de cette démarche réglementaire. Cela relève de la seule volonté de la municipalité. Sur ce point, ce n’est pas au législateur de trancher mais bien au maire de prendre ses responsabilités.
Dans tout le pays, de nombreuses villes pratiquent cet acte civil symbolique sans que cela ne soulève de problèmes juridiques ou même de société. Certes, ces actes se déroulent à 80 % dans des communes de gauche mais, à tire d’exemple, soulignons l’initiative récente de la ville de Nice qui, avec le plein accord de son maire UMP Monsieur ESTROSI, a célébré un PACS en mairie.

Nicolas Le Quintrec
Conseiller municipal