dimanche 13 octobre 2013

Adhésion à l'observatoire de l'eau du comité régional de la conchyliculture

Intervention d’Anne CAMUS à l’occasion de l’adhésion de la ville de Vannes à l’observatoire de l’eau du comité régional de la conchyliculture de Bretagne sud.


« Le Sdage définit les grandes orientations à l'échelle du bassin Loire-Bretagne pour préserver l'eau et les milieux aquatiques. Il intègre les orientations du Grenelle de l’environnement et fixe des objectifs européens : 61 % des cours d’eau devront être en bon état écologique en 2015.

Quant au Sage, il a un rôle crucial pour décliner, au niveau local, les orientations prioritaires du Sdage et prévoir les actions à mener tout en coordonnant les usages sur les territoires et sur le littoral. Rappelons que le SAGE Golfe du Morbihan – Ria d’Etel était classé comme prioritaire dès 1996 dans le SDAGE. Il vient de démarrer...que de temps perdu ! d’autant qu’il ne sera pas effectif avant 2018, le délai moyen d’élaboration étant de 6 ans...

Ses orientations s’imposeront aux documents d’urbanisme et à toutes les décisions administratives dans le domaine de l’eau : gestion durable et restauration des zones humides, des rivières, de la qualité de l’eau dans les aires d’alimentation des captages, préservation et reconquête des eaux marines pour satisfaire tous les usages (conchylicoles / baignades).

La démarche SDAGE ou SAGE est jalonnée d’une large concertation : nombreuses réunions des acteurs de l’eau, consultations du public, des assemblées locales, départementales et régionales, des chambres consulaires de bassin...

Et puis, il y a des aides de l’agence de l’eau, que nous votons aujourd’hui et cette programmation permettra d’assurer une gestion durable de nos ressources pour que nos enfants et petits enfants puissent en profiter. En effet, "Faute de nouvelles politiques, les progrès réalisés pour réduire les pressions sur l'environnement ne suffiront pas à compenser les impacts liés à la croissance économique." "il est nécessaire et urgent d’engager dès à présent une action globale, de manière à éviter les coûts et conséquences considérables de l'inaction, tant du point de vue économique que sur le plan humain" OCDE –(Organis. Coop.Dév.Eco) en 2012... (changement climatique, biodiversité, eau, effets de la pollution sur la santé)...

Il est bien difficile à comprendre qu’une collectivité territoriale, partie prenante depuis 6 ans dans l’élaboration de plusieurs SAGE, en remette certains en question... il est vrai que le président du Conseil Général du Morbihan a l’habitude de ramer tout seul à contre courant : contre l’EPFR, contre le PNR, contre la préservation des zones humides et à présent... contre les SAGE ! sans doute une question d’existentialisme... »

La coopération intercommunale ne connait pas le breton

A l’occasion de la présentation du bilan annuel d’activités de Vannes Agglo, Jean Jacques PAGE souligne le manque d’engagement de la Communauté d’agglomération en faveur de l’identité et de la langue bretonne.

Il souligne par exemple une signalétique quasi inexistante (locaux, bus Kicéo…), l’absence de volonté pour la mise en œuvre de la charte « Ya d’ar brezhoneg » pourtant signée en 2010 et aucun soutien à des projets structurants tels que le Ti ar vro/Maison de la culture bretonne (absence de subvention) ou Babigoù Breizh, les crèches en breton, qui vont devoir abandonner les locaux de la 2ème crèche faute d’un engagement de la communauté d’agglomération avant la fin de l’année.

Le président de Vannes agglo n’est, certes, pas le seul responsable, plusieurs maires, notamment de gauche de l’agglomération, ne jouent pas le jeu aujourd’hui…

Nous reviendrons donc sur tout cela, comme le dit Nicolas Le Quintrec, à partir de Mars 2014 afin de relancer une nouvelle dynamique en synergie avec Gwened/Vannes, centre et moteur de l’agglomération…

Révision du décret EPFR

A l’occasion de la révision du décret relatif à la création de l’Etablissement Public Foncier Régional (EPFR), Anne CAMUS rappelle que l’EPFR peut accompagner la ville de Vannes et être amené à réaliser les travaux de dépollution, de déconstruction ou de réhabilitation durant la phase de portage afin de rendre le foncier, au bout de 5 à 10 ans, prêt à être aménagé.


L’EPFR peut aussi réaliser une étude de référentiel foncier et immobilier sur notre territoire où la pression foncière est extrêment forte, cette étude pourrait, soit être menée en régie par Vannes ou encore externalisée. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision qui est la base préalable pour élaborer une stratégie foncière et immobilière, lutter contre l’étalement urbain, élaborer un programme d’action : identifier le potentiel d’accueil des populations, d’équipements de commerces, de services, d’espaces publics...

Alors que la ville mène diverses réflexions autour de la révision du PLU - réflexions qui concernent les quartiers (lien gare/centre ville,) la résorption des friches urbaines (îlot Mené Maury), d’éventuels travaux de dépollution ou de déconstruction ( gare, site militaire rue Jean Martin, îlot Mené Maury), elle adresse à l’attention du maire le souhait qu’à l’avenir (surtout lorsque l’on connaît le coût du foncier à Vannes) Vannes joue collectif dans l’intérêt des Vannetais en collaborant avec l’EPFR.

Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan

Au cours du conseil municipal du 27.09.2013, Anne CAMUS a remercié les services du SIAGM pour la présentation de leur rapport d’activités complet et qui montre notamment l’utilité d’un projet de parc naturel (PNR) sur le territoire local.


Impulsé par la Région Bretagne en réponse aux sollicitations des collectivités locales, ce projet de PNR est l’aboutissement de 10 ans de persévérance, de concertation, d’une mobilisation collective des collectivités et des acteurs économiques et sociaux, d’une procédure longue et complexe.

Après cette période que l’on peut qualifier de tendue et difficile, le vote de l’assemblée régionale en juin dernier a constitué une nouvelle étape du projet.

Les élus régionaux ont approuvé les ajustements du projet de charte : mise à jour du volet urbanisme et de la gouvernance, création du syndicat de gestion.

Du 1er septembre au 31 décembre 2013, les communes dont la ville de Vannes, les EPCI dont Vannes Agglomération et le Conseil Général du Morbihan donneront leur avis.

En s’adressant directement à monsieur le maire, et après avoir salué le retour de la ville de Vannes dans le bureau du SIAGM, Anne CAMUS formule le vœu d’une issue positive pour ce projet de PNR en espérant que cette fois-ci la municipalité Vannetaise l'approuvera.

samedi 12 octobre 2013

Plan Climat Energie Territorial : un joli hochet pour les municipales

Dans son édition du 10.10.2013, Le Télégramme annonçait le lancement de l'étude du Plan Climat Energie Territorial (PCET) par la ville de Vannes un an après l'obligation légale. La loi imposait aux communes de +50 000 habitants d'adopter en conseil municipal un PCET avant le 31.12.2012.
Ci-après le commentaire de Nicolas LE QUINTREC :

A maintes reprises*, nous avons rappelé au maire ses obligations en matière de PCET. Devant notre insistance, au cours du conseil municipal de décembre dernier, il s’était engagé à nous le présenter avant fin juin2013. En réalité, rien n’a été fait puisque qu’on nous annonce aujourd’hui le lancement de l’étude.

Certes, mieux vaut tard que jamais. Néanmoins, nous ne sommes pas dupe de la manœuvre. Cette démarche tardive a vraiment un caractère électoraliste surtout quand la majorité municipale a retoqué toutes les initiatives et les promesses comme la mise en place de capteurs solaires ou s’est refusé systématiquement de réinjecter les sommes qu’elle recevait de la taxe électricité dans les travaux d’économie d’énergie.

Le PCET préconisé par l’Adjoint à l’environnement parait bien restrictif. Il se limite à la question des comportements et n’intègre pas une stratégie globale incluant des investissements à la hauteur des défis retenus dans le 5ème rapport du GIEC** à savoir la diminution des GES, le développement des énergies renouvelables, la maitrise de l’énergie sur les bâtiments communaux ou bien encore l’autonomie énergétique du territoire communal en lien avec le PCET de Vannes agglo.

* Vannes magazine sept.2013 ** Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat  

jeudi 10 octobre 2013

Tunnel de Kerino

Beaucoup d’agitation … mais qui s’agite ?

Les riverains :


Lors de la dernière réunion publique du quartier (2.10.2013), aucun riverain n’a émis un avis contre le tunnel. Seuls quelques uns se sont inquiétés de possibles fissures dues aux travaux sur leurs maisons et ont demandé au maire de prendre en compte leur préoccupation.

Les Vannetais :

Peu ou prou, la ville affirme pouvoir assurer la dépense du tunnel, les coûts de restructuration du port (qui en a bien besoin) et du désenvasage. Lors de la réunion publique, seuls deux Vannetais ont pris la parole, l’un pour dénoncer le coût du projet, l’autre pour dénoncer un afflux de circulation dans les rues proches depuis les travaux du tunnel. Des murmures de protestations contre leur intervention ont fusé dans la salle.

Les élus de gauche des communes de l’agglomération :

Le dernier communiqué de presse des élus sonne comme un diktat : injonction de faire stopper les travaux trop couteux et d’attendre la décision de justice … Mais, quel est la crédibilité des revendications de ces élus lorsque l’on sait que ce sont 80 % des habitants de leurs communes (seulement 20 % de Vannetais) qui utilisent le pont de Kerino, tous les jours et plus particulièrement aux horaires de pointe, domicile-travail, matin et soir ?

- Ont ils conscience que beaucoup d’usagers pestent de se retrouver coincés pendant 10 à 15 mn lors de l’ouverture du pont ?

- Ont ils conscience que les plus impatients, tentent le tout pour le tout et ne font qu’accroître la circulation en passant par la place Gambetta pour contourner le pont ?

- Ont ils conscience que les bus ne peuvent emprunter le pont et que la circulation automobile en est aujourd’hui largement privilégiée ?

- On-ils conscience qu’il ne s’agit pas d’une voie nouvelle mais du remplacement d’une voie par une autre ?

Et puis, ces élus si soucieux des deniers publics ont ils évalué les conséquences financières d’un arrêt des travaux ? Si le tribunal tranchait en faveur de leurs recours, repartirait-on pour une nouvelle enquête publique ? L’ouvrage entamé resterait il en l’état ? Serait il démoli ? Les entreprises sont elles des bisounours et laisseront-elles le chantier abandonné avec leur matériel sans dédommagement ? Quel sera alors pour notre commune le montant des indemnités qu’elle devra leur accorder ?

En définitive, quelle que soit l’hypothèse retenue, ce sont les Vannetais et les habitants de la communauté d’agglomération qui paieront ces joutes politiciennes d’élus qui, pour leur grande majorité ont accepté le principe du tunnel, l’ont voté et puis à quelques mois d’échéances électorales, se tournent vers le tribunal pour empêcher sa construction.


dimanche 6 octobre 2013

Babigoù breizh : un projet innovant de crèches en breton

Il s’agit d’un projet innovant et de dimension intercommunale. Il a pris naissance dans l’agglomération de Vannes / Gwened. Vannes Agglo et ses 24 communes membres ne peuvent l’ignorer. Ce projet participe à la promotion de la langue et de la culture bretonne.

Le développement des crèches en breton, Babigoù Breizh, est freiné par le manque de volontarisme des élus du pays de Vannes/Gwened.

L’ensemble des communes de l’agglomération, et Vannes’Agglo, sont concernées par ce projet, dans la mesure où des listes d’attente existent sur presque toutes les communes au regard des structures d’accueil.

Dès à présent, des demandes fermes émanent d’habitants des communes de Saint Avé, Ploeren, Arradon, Monterblanc, Vannes, Plescop… Et ne peuvent être satisfaites tant que la commune où ils résident n’a pas réservé de places.

Pour Jean Jacques PAGE, Porte parole d’En-Avant-Bretagne/En-Awen-Breizh et pour Anne CAMUS et Nicolas LE QUINTREC, conseillers municipaux, l'identité est un facteur d'épanouissement, qui donne des racines et des repères à la jeunesse.

C’est pourquoi, ils invitent les élus à dépasser les clivages inutiles et à s’engager pour promouvoir Babigoù Breizh qui s’inscrit pleinement dans la gamme des services rendus à la population locale.