Pendant près d’une heure, le conseil municipal a débattu sur le projet d’acquisition de l’ex-école de police. La Gauche Vannetaise a approuvé ce projet. Nicolas LE QUINTREC en a préciser le sens :
Un regret, tout d’abord. Celui de l’abandon du projet de l’UBS qui était fort intéressant pour le territoire. Ce projet était en phase avec les futures orientations 2014 / 2020 de l’Union Européenne en particulier celle de l’économie de la connaissance.
Le renforcement de la synergie des réseaux de la recherche, de l’entreprise et du territoire autour de l’UBS constitue un atout indéniable pour optimiser le développement et l’innovation, deux facteurs essentiels pour l’attractivité du Pays de Vannes.
Par ailleurs, je rappelle qu’au moment de la création de l’école de police, la ville avait cédé gratuitement à l’Etat le terrain que ce dernier s’apprête à nous vendre. Il aurait été bon de le rappeler auprès du Ministère dès 2008/2009 quand, ici même je vous invitais à positionner la ville sur l’acquisition de cet ensemble foncier. Votre prédécesseur, soutenu par vous, avait rejeté cette proposition que vous réactivez ce jour.
Tout ce retard est regrettable. Vous le savez bien, dans ce genre de situation, c’est à la ville de se manifester autour d’une aspiration de pôle public et de mobiliser la collectivité autour de ce projet d’acquisition. Vous auriez été dans une position de force optimale pour négocier.
Alors, il nous reste aujourd’hui une possibilité si ce n’est pas trop tard. Celle qui consiste à demander une décote partielle sur le prix de vente comme le prévoit la loi relative à la cession des terrains appartenant à l’Etat puisque vous envisagez à terme du logement social.
Une double satisfaction,
Je l’ai souligné précédemment. La proposition d’acquérir l’ex-école de police rejoint celle que nous vous avions déjà formulée ici même il y 3 / 4 ans et reformulée encore plus récemment lors des débats d’orientations budgétaires de Vannes Agglo et de Vannes l’hiver dernier.
A propos du contenu du projet mes collègues en parleront. Mais, le principe de Pôle public que vous présentez fait écho à celui que nous avions esquissé à l’époque en terme d’espaces public et associatif.
Je termine en vous rappelant la suggestion suivante que je vous avais communiqué le 3 septembre dernier qui consiste à engager une dynamique de concertation la plus ouverte possible sur l’aménagement et l’affectation à terme de cet espace foncier. Cette méthode nous semble être le bon levier pour mobiliser autour d’un vrai projet de quartier. Elle permettrait également de construire un récit commun avec nos concitoyens.