dimanche 23 décembre 2012

La Gauche Vannetaise


vous souhaite de belles
et heureuses

fêtes de fin d’année.

Plan Climat énergie territorial (PCET)

Au moment où le conseil municipal s’apprête à adopter une délibération pour le changement des chaufferies municipales, Nicolas Le Quintrec a interpellé le maire sur l’engagement de la ville en matière de PCET.

La transition énergétique passe évidemment par la sobriété énergétique et la maitrise de l’énergie. A ce titre, installer de nouvelles chaudières avec un rendement plus efficace va de soi.

Néanmoins, ne faut-il pas aller plus loin en intégrant d’autres mesures en faveur de sources d’énergie renouvelable du type capteur solaire ? Mesure et promesse électorale que la ville a abandonné.

Pourtant, cette opération permettrait d’inscrire une action concrète au PCET.

Je rappelle également qu’un PCET est obligatoire pour toutes les communes de + 50 000 habitants d’ici le 31 décembre. Qu’en est-il à Vannes ?

Le maire a reconnu le retard de la ville. Il promet la présentation du PCET au 1er trimestre 2013.

Zones humides

A l’occasion de l’adoption du recensement des zones humides en conseil municipal du 14 décembre 2012, Nicolas Le Quintrec a rappelé combien la protection des zones humides a longtemps été le parent pauvre du développement urbain vannetais. Il a rappelé à titre d’exemple qu’en début de mandat, le maire de l’époque exprimait publiquement peu d’intérêt à ce sujet. Il a salué le rôle primordial des associations qui sont les déclencheurs de cette étude.

A ce titre, il aurait été intéressant d’appliquer l’article 7 de la convention Aarhus ratifiée par la France en 2002 en organisant la concertation publique en amont, en cours et fin de processus d’étude.

Certes, la loi relative à la mise en œuvre du principe de participation du public a été approuvée par le parlement le 13.12.2012. Mais, rien n’interdisait d’être à l’avant garde.

mardi 18 décembre 2012

Prime de fonctions et de résultats (PFR)

Depuis de nombreuses semaines, la prime de fonctions et de résultats imposée par le Maire génère une nouvelle crise sociale. Lors du Conseil municipal du 14.12.2012, Nicolas LE QUINTREC a demandé le retrait de cette délibération parce qu’elle ne respectait pas les droits des élus en matière d’information. En effet, les élus étaient appelés à voter une délibération sans donnée budgétaire.

Alors que le Maire n’hésitait pas à qualifier les chiffres donnés par les partenaires sociaux de fallacieux, ce dernier restait très évasif sur le sujet devant les élus de la Gauche Vannetaise.

En commission finances du 23 novembre 2012, la majorité municipale annonce une hausse moyenne mensuelle de 400 € pour les cadres de la catégorie A. En commission paritaire, devant les représentants du personnel, le Maire annonce 600 € par mois. Sur 4 ans (échelonnement du versement complet de la PFR), l’écart est des 400 000 €.

En fait, le maire s’entête dans une approche mal préparée et sans consensus (les partenaires sociaux ont voté contre ou se sont abstenus ainsi que l’opposition municipale). Ça ressemble tout bonnement à un passage en force.

dimanche 16 décembre 2012

Casino

Au cours du débat municipal à propos du choix du délégataire pour le projet d’implantation du casino à Vannes, Nicolas LE QUINTREC a émis un certains nombre de remarques. Extraits :

Viabilité économique du projet :

En février dernier, nous avons reconnu l’aspect structurant pour l’économie touristique. Néanmoins, nous rappelons que le projet d’installation d’un casino à Vannes a été pensé à partir d’un diagnostic basée sur des données 2005, sans prise en compte du casino de Larmor Plage.

6 casinos entre la Presqu’ile de Rhuys et larmor Plage : la zone chalandise est-elle suffisante ? Avec plus de 200 établissements de jeux, la France connaît une inflation de casinos. Avec la crise économique, la concurrence est rude avec les jeux en ligne. Cela engendre des résultats médiocres en chiffre d’affaire.

Dans ce contexte morose, nous nous étonnons des chiffres annoncés pour le projet de Vannes. Certes, l’offre de SBEC apparaît plus rentable que JOA. Mais, l’offre de JOA n’est-elle pas plus réaliste au regard du contexte ?

Aucun risque pour la ville ?

En France, 50 % des casinos ont renégocié leur cahier des charges. Les bras de fer sont légion. Il existe de très nombreux rapports sur les conflits entre casinos et communes. Certaines villes, et pas des moindres, ont été contraintes de revoir à la baisse leur taux de prélèvement. D’autres ont même rétrocédé des sommes importantes pour participer au financement des investissements du casino. Alors, écarter tout risque pour la municipalité, n’est ce pas un peu exagéré ?

Nous pourrions également nous interroger sur l’impact d’un renforcement de l’attractivité du Parc du Golfe au détriment de l’économie du centre ville qui souffre déjà d’autres concurrences engendrées par un urbanisme commercial incohérent. L’avez-vous mesuré ? Nous observons aucune analyse sur ce point dans les études préalables.

Sécurité et prévention :

Au cours de la réunion publique de Conleau du 4 décembre 2012, vous avez reconnu, monsieur le Maire, en accord avec le Chef de la police nationale, les problèmes récurrents du Parc du Golfe en faisant référence aux comportements de la clientèle des établissements de nuit. Je vous cite :

- 2 fermetures administratives

- Lieu de Vannes où le nombre de procès verbaux en lien avec la consommation d’alcool est le plus important

- Jeunes qui restent la nuit dans leur voiture pour s’alcooliser.

Alors, pour prévenir et contenir tous risques supplémentaires, que comptez-vous mettre en œuvre ? Une fois encore, le dossier ne dit rien sur cette question.

Je rappelle que l’arrêté préfectoral du 4 juillet 2008 interdit à moins de 200 m de distance à tout débit de boissons de s’installer près d’établissements de loisirs. Avec l’ouverture du parc de loisirs Diorren, mitoyen du casino, vous ne respectez pas la loi.

L’emploi

Bien entendu, nous sommes tous satisfaits quand un projet engendre la création d’emploi. Néanmoins, le cahier des charges est particulièrement pauvre en matière de Responsabilité sociale. Le volet social a disparu.

Mais, pour « x » emplois créés à Vannes, combien vont disparaître ailleurs et, en particulier, à Arzon qui évalue une perte de résultat à hauteur de 30 % avec l’ouverture du casino vannetais.