vendredi 23 avril 2010

Aménagement du site des anciennes cliniques


Le jeudi 8 avril, en fin d'après-midi, un incendie a complétement détruit les combles de la clinique Ste Claire. A l'abandon depuis bientôt six ans les anciennes cliniques de la rue Texier-Lahoulle sont régulièrement dégradées, pillées, squattées, au grand dam des riverains qu'une telle situation inquiéte à juste titre.

Nicolas Le Quintrec réagit aux propos du maire-adjoint M. Auger (dans le Télégramme du 23 avril) sur la place et le rôle de la municipalité dans le pilotage des projets d'aménagements des trois sites des ex-cliniques.

Au moment où l’approche « ville durable » devient la référence partout en Europe, la municipalité ne peut pas continuer à traiter l’aménagement urbain à « l’unité ». Certes, chaque ex-clinique constitue un site autonome. Mais, ces sites sont insérés dans un ensemble urbain.

Réhabiliter ces espaces induit inéluctablement des effets nouveaux en termes démographique, de transport, de circulation, de services …, qui modifieront la qualité de vie du quartier.

La ville ne peut pas se contenter non plus de simples critères quantitatifs prévus au PLU à savoir 200 à 300 logements et 20 % de logements sociaux. Elle doit chercher à définir les contours futurs de ces espaces à partir de projets globaux qui mettent l’accent sur les interfaces entre les différents secteurs du quartier et, en ce qui concerne la rue Texier Lahoulle, entre les deux ex-cliniques. Il ne s’agit pas uniquement de savoir combien construire mais comment, pour qui, pour quel quartier …

C’est ce que réclame les riverains du quartier. C’est aussi l’esprit de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) de 2009 qui préconise une approche transversale qui lie les questions d’aménagement, d’architecture, de transport, le cadre de vie, de mixité, de vie sociale etc …

Donc, contrairement aux propos de Monsieur AUGER sur la place et le rôle de la municipalité, nous pensons qu’il appartient aux élus de définir une véritable stratégie d’aménagement des espaces et un rôle dynamique autour d’une démarche de projets concertés. C’est pourquoi, il nous semble pertinent de définir un plan d’ensemble.

lundi 19 avril 2010

PNR du Golfe du Morbihan : vote unanime au Conseil régional

Le 15 avril 2010 l’assemblée régionale s’est exprimée à l’unanimité pour le projet de charte du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan proposé par le Syndicat d’Aménagement du Golfe du Morbihan chargé par la Région de l’élaboration de ce document.
Le projet de charte du Parc Naturel Régional détermine les orientations et les principes fondamentaux de protection des structure paysagères sur le territoire du Parc. Il est élaboré par la Région avec l’ensemble des collectivités territoriales concernées, en concertation avec les partenaires intéressés.
Il sera soumis à enquête publique en Juin 2010 puis approuvé par les collectivités territoriales concernées en septembre 2010- Janvier 2011 et adopté par décret portant classement du territoire en Parc Naturel Régional courant du deuxième semestre 2011, pour une durée de douze ans au plus.
Anne Camus, Conseillère Régionale du Groupe Bretagne Ecologie appartenant à la majorité est intervenue pour souligner l’intérêt de la charte et du futur Parc Naturel Régional pour le Golfe du Morbihan.

« Le Golfe du Morbihan est reconnu internationalement pour la richesse de son patrimoine naturel et culturel, la diversité et la richesse de son patrimoine bâti, la beauté de ses paysages.

Le projet de PNR du golfe du Morbihan, ce sont 75 000 ha terrestres, une aire maritime de 13 000 ha « associée », 38 communes du bassin-versant du golfe, 160 000 habitants (en incluant Vannes), 35 000 ha de surface agricole et seulement 12 % du territoire classés en espaces terrestres protégés (zones NDs).

Ce territoire à l’éco-système remarquable, aux espaces maritimes composés d’îles et d’îlots, aux rias, aux presqu’îles, aux 27 000 ha de milieux humides abritant une faune et une flore rares, participe à l’image d’une Bretagne authentique et attractive.

Mais le revers de la médaille, c’est une croissance démographique qui a été multipliée par deux en 40 ans, une surface urbanisée multipliée par huit, 2 millions de touristes par an et 800 000 personnes embarquant chaque année sur les vedettes à passagers. Cette pression humaine est à l’origine de déséquilibres sociaux, économiques et environnementaux.

Le Golfe du Morbihan est pourtant l'un des sites français où le nombre de mesures de protection du milieu et des paysages est le plus élevé (Ramsar, Natura 2000, ZNIEFF, Espaces naturels sensibles…). L'importance des 12 000 ha de zones humides littorales à l'exceptionnelle productivité biologique lui a conféré une richesse ornithologique de valeur internationale. 20 grands types d'habitat d'intérêt communautaire y sont inscrits, dont 4 d'intérêt prioritaires.
Le projet Golfe c’est également 2 pays, 5 communautés de communes, 1 communauté d'agglomération, avec des réglementations et des schémas qui se superposent : 1 SMVM, 5 Scot (dont 4 en cours d'élaboration)

Ces nombreux dispositifs de protection du milieu naturel et des paysages, ces lois, ces schémas qui s’empilent ont montré leurs limites. L’absence de coordination et le laisser faire ont été dévastateurs pour ce territoire fragile :
- l’espace littoral de plus en plus attractif est devenu de plus en plus rare et de plus en plus cher
- des espaces naturels, des zones humides et des continuités écologiques continuent à être détruits ou morcelés
- La lente dégradation de la qualité de l’eau observée durant une dizaine d’années est le fruit des pressions combinées des activités agricoles, industrielles et des rejets domestiques
- Le mitage et l’urbanisation consomment de plus en plus d'espace, banalisant les paysages, appauvrissant la biodiversité et contribuant à la disparition de certaines espèces…
Si rien n’est fait, cette politique au fil de l’eau se poursuivra avec un rythme de consommation foncière croissant, une difficulté accrue d'accès au logement des jeunes ménages dans leur propre commune et la mise en péril des activités conchylicoles de la Petite Mer.
En proposant en 1999 , le classement de cet espace en « Parc naturel régional », l’ensemble des élus régionaux reconnaissait qu’il s’agissait d’un des plus représentatifs de notre patrimoine breton ainsi que la nécessité d’agir pour qu’il ne soit pas impacté par des dommages majeurs irréversibles.

Comme les élus locaux, il y a 14 ans, les élus régionaux avaient pris conscience des atouts et des menaces qui pesaient sur le Golfe du Morbihan. Le PNR apparaissait déjà comme l’outil adéquat pour enrayer le phénomène de pression foncière, harmoniser le développement, coordonner les politiques et les actions des collectivités dans l’essentiel des domaines utiles aux communes (urbanisme, qualité de l’eau, maîtrise des cadres réglementaires en matière d’environnement, gestion intégrée des zones côtières...).

Le PNR pose d’ailleurs à travers son diagnostic le principe d’évaluation de la capacité d’accueil et de développement d’un espace littoral dont le capital est directement concerné par la présence de populations et d’activités.

La politique de développement durable dans le Parc, ce sont également des actions de soutien et de valorisation des activités économiques et sociales :
Cela passe par :
- le soutien à l’agriculture durable et au développement de circuits courts de distribution
- l’incitation à l’excellence environnementale des entreprises et l’appui à de nouvelles activités
- l’obtention du label Parc, outil pertinent pour les entreprises qui choisissent d’y investir, donnant de la valeur ajoutée à leurs produits ou à leurs services et répondant aux attentes d’une population soucieuse de qualité
- mais aussi l’élaboration d’une offre touristique durable respectueuse de l’environnement ou encore l’aide au maintien des services et du commerce en milieu rural.

La démarche PNR a été exemplaire de concertation, d’animation, et d’échanges pour construire un projet de territoire commun, harmonieux et durable. Elle s'inscrit dans la logique du Grenelle et de la Charte des Espaces Côtiers Bretons votée par notre assemblée régionale en 2007. Le projet PNR est soutenu par une majorité de communes (75 % des habitants sont favorables au PNR) et par l’ensemble des 28 associations de Protection du Golfe du Morbihan affiliée à la Fédération du même nom.

Le projet 2010 est un PNR de la deuxième génération, ce n’est pas une réserve mettant le territoire sous cloche mais une structure capable de synchroniser des mesures de protection sur un territoire habité vivant et fragile.

Cet outil de gestion concertée et cohérente des politiques publiques répond aux préoccupations locales et régionales : réchauffement climatique et protection de la zone côtière, partage du foncier pour habiter et vivre de son travail, économie de l'espace pour conserver un territoire vivant et dynamique.
L’image de notre région a été entachée par la marée noire de l'Erika et plus récemment par l’afflux d’algues vertes sur ses plages. Le projet Golfe est une opportunité pour rappeler que la Bretagne possède 18% des espaces d'intérêt floristique et faunistique de France et que le futur PNR s’inscrit dans la dynamique de création du Parc Marin d’Iroise et du projet du Parc Rance côte d’Emeraude impulsée par la Région.

Le Golfe du Morbihan doit rester un atout majeur de qualité de vie pour ses habitants et un atout touristique et économique pour notre région, aussi Bretagne Ecologie soutient fermement la charte présentée aujourd’hui, production d’un diagnostic partagé, définissant des plans d’actions pour y parvenir. »

jeudi 15 avril 2010

Le réveil de Saint Patern ?

Devenu faubourg de Vannes au Moyen-Age, le quartier de Saint Patern, sur sa colline, constitue en réalité le berceau de la ville, quand elle s'appelait Darioritum.
Afin de réveiller, de réanimer ce secteur, riche d'un long passé, avec ses maisons en pans de bois, son église haut lieu du pèlerinage du Tro Breizh, des commerçants et riverains ont créé l'association "La colline de St Patern". Cette association organise trois jours de fête autour de la Saint Patern, le 15 avril.


Le jour même de la fête, le jeudi 15, s'est tenu sur le nouveau parvis de l'église un premier marché artisanal et créatif : peintres, décorateurs d'objets usuels, créateurs de bijoux, de vêtements, tapissiers, réparateurs d'instruments de musique etc... ont présenté leurs métiers et leurs réalisations.
Nicolas Le Quintrec et Micheline Rakotonirina, élus de la gauche Vannetaise, accompagnés de quelques militants socialistes, ont tenu, par leur présence et leurs emplettes, à manifester tout leur soutien à cette excellente initiative.

Notons que le vendredi 16 avril une conférence de François Ars retracera l'histoire du quartier ( à 20 h 30, maison des associations, rue de la Tannerie) et que le samedi 17 l'animation se poursuivra par un tournoi de pétanque en doublette, à 9 h 30, rue St Patern.

mercredi 14 avril 2010

Ménimur : Nicolas Le Quintrec écrit au Maire de Vannes


Monsieur le Maire,

Il y a des moments où il faut savoir tirer les leçons des erreurs passées. En 2008, suite à l’insuffisance de concertation et de transparence, vous avez reconnu vous « être planté » dans le pilotage du projet de renouvellement urbain.

Dès lors, vous aviez pris l’initiative de revoir le projet et d’ouvrir l’étude à travers différents dispositifs : commission extra-municipale, réunion publique, espace d’information …

Mais, au fil du temps, la vieille pratique opaque qui caractérise votre gouvernance des grands projets est réapparue.

Le 16 octobre dernier, au moment du vote du projet de financement du PRU en conseil municipal, j’ai attiré votre attention sur cette dérive, en vain.

Aujourd’hui, nous sommes plusieurs à nous demander où en est le projet de Ménimur. Les derniers évènements relatés par Ouest France en date du 13 avril 2010 à propos du volet du centre commercial illustrent cette interrogation. Aucune commission extra-municipale programmée depuis plus de 6 mois. Cette pratique va à l’encontre de l’esprit des projets ANRU et de la convention que vous avez signée avec cet organisme en octobre dernier.

Notre groupe vous rappelle qu’en page 16 – article 3 de cette convention, il est écrit que « le porteur du projet et les maîtres d’ouvrages signataires de la présente convention s’engagent à mettre en œuvre les actions d’information et de concertation. » Ce principe constitue la clé de la réussite du projet. Ignorer ou minorer son rôle revient à créer les conditions d’un nouveau « plantage » du projet.

C’est pourquoi, au vu de l’enjeu économique, social et budgétaire, nous vous demandons avec fermeté :
- d’une part, de convoquer la commission extra-municipale dédiée au projet afin d’informer l’ensemble des membres de l’état de son avancement et de répondre à toutes les questions émises par les participants.

- d’autre part, d’inviter les représentants des commerçants à la prochaine commission extra-municipale du commerce prévue le 31 mai 2010 et d’y inscrire à l’ordre du jour le volet du centre commercial de Ménimur.

Dans l’espoir d’une réponse favorable à ce courrier, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.

Pour la Gauche Vannetaise,

Nicolas LE QUINTREC
Conseiller municipal.

samedi 10 avril 2010

Communiqué : La politique de sécurité à Vannes est encore insuffisante.

Suite à des évènements récents, le Maire a fini par reconnaître que la vidéosurveillance « ne pouvait pas tout » (article Ouest-France du 9.04.2010). Nicolas LE QUINTREC l’invite à passer du constat à l’action.

« Les derniers faits qui viennent de se dérouler dans la cité vannetaise démontrent bien que nous ne pouvons pas éviter, plus longtemps, un travail de réflexion approfondie sur la politique de sécurité.

Le Député-Maire reconnaît que les caméras de vidéosurveillance ne peuvent pas tout. Sur ce point, nous sommes d’accord. Encore faut-il qu’il passe du constat à l’action. Pourquoi ne dénonce-t-il pas la suppression programmée de 4000 policiers prévue dans le cadre de la RGPP ? Pourquoi ne remet-il pas en cause le choix du gouvernement de retirer 35 M€ du Fonds de Prévention de la Délinquance (FIPD) pour financer la généralisation de la vidéosurveillance dans les villes de France ? Cette décision se fait au détriment d’actions éducatives et médico-sociales.


Par ailleurs, la question de la tranquillité publique et de la qualité de la vie quotidienne des Vannetais reste entière.

Il appartient au Maire d’initier dans le cadre des derniers dispositifs réglementaires issus de la loi LOPPSI une stratégie territoriale d’actions basée sur le renforcement du partenariat local (justice, police, services sociaux, associations spécialisées …).

C’est pourquoi, nous réclamons une nouvelle fois un vrai et grand débat sur les missions et les moyens d’une politique de sécurité à Vannes. Aujourd’hui, les moyens de la police municipale ne sont à la hauteur des besoins. Leur mission est à redéfinir.

De plus, nous nous inscrivons en faux lorsque le Maire prétend que les services rendus aux Vannetais sont suffisants. Là encore, les moyens budgétaires votés au dernier conseil municipal ne sont pas à la hauteur. Pour rappel, nous précisons que la ville de Vannes accuse un moins disant en matière de dépenses publiques de l’ordre de 30 % par rapport aux villes équivalentes à la nôtre. Par conséquent, nous réclamons un dispositif basé sur la présence active de proximité et le lien relationnel permanent avec l’habitant. Dans ce cadre, la ville doit créer :
- Des unités de prévention et de médiation intervenant dans les différents secteurs de la ville pour réguler les comportements déviants et délinquants.
- Des « agents d’ambiance de nuit » notamment là où se retrouvent les jeunes. »

jeudi 8 avril 2010

Projet de Renouvellement Urbain de Ménimur

La ville s’apprête a vendre sur la base de 220 € le m², à Vannes Golfe Habitat (VGH), un terrain près du centre Henri Matisse pour la construction de logements sociaux. Nicolas LE QUINTREC a tenu au nom de la Gauche vannetaise de soumettre ce projet de cession à l’€uro symbolique :


Dans cette affaire, la ville encaisse de la part de VGH : 1 M€ net. Mais, il me semble que nous avons plus à gagner en inversant la logique.

Je m’explique.

Ce projet s’inscrit dans l’opération de renouvellement urbain de Ménimur, quartier classé en ZUS.
Ces futurs logements sont destinés entre autres aux locataires actuels de VGH concernés par les démolitions.
Les caractéristiques de cette population inscrits en page 6 de la convention Ville de Vannes et ANRU précise un fort taux de précarité avec par exemple un niveau de revenu médian inférieur de 5549 € à celui du reste de la ville.

Par ailleurs, Monsieur le Maire, vous savez bien que la revalorisation des APL ne suit pas celle des loyers et, que le coût du foncier pèse pour beaucoup dans les loyers de sortie.

Au regard de tous ces éléments, nous avons suffisamment d’arguments pour motiver une cession gratuite ou à l’€uro symbolique de ce terrain à VGH et passer outre l’estimation des services fiscaux.

En adoptant notre proposition, vous adressez un message social fort aux familles vannetaises qui n’ont parfois qu’entre 50 à 150 € de reste à charge pour faire le mois. (Réf. Médiateur de la République)

Le Maire est resté sourd à cette proposition

mardi 6 avril 2010

Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)

Depuis un an les CUCS sont en sursis. Qu’adviendra-t-il en 2011 ? L’enjeu de ce dispositif est de renforcer le lien social dans les quartiers. C’est pourquoi Claude JAHIER attire l’attention sur la nécessité de bien mesurer les impacts auprès des populations.

Les programmes 2010 du CUCS et de Réussite éducative qui nous sont présentés n’appellent aucune remarque de notre part et nous les voterons. Par contre, comme l’année dernière, nous sommes toujours dans l’attente d’une véritable évaluation des actions qui ont été entreprises, les bilans qui nous sont présentés, aussi intéressants soient-ils, ne peuvent constituer une évaluation.
Les services de la préfecture précisent : « l’approche évaluative des CUCS ne vise pas à apprécier les écarts entre des objectifs et des résultats, mais à mettre en place une démarche de réflexion stratégique sur les conditions de réalisation des actions en cours. Il s’agit d’évaluer les impacts d’une politique en cours. L’évaluation des CUCS doit permettre aux professionnels et aux acteurs de la politique de la ville les moyens de compréhension et d’appréciation de ce qu’ils mettent en œuvre ».
Certaines actions sont reconduites en 2010, mais sait-on quels ont été les résultats de ces actions ? Par exemple, dans le cadre de l’accès à l’emploi : « la CLE », nous savons que 176 jeunes ont bénéficié de l’action, mais cette action les a-t-elle aidés à trouver un emploi ? Ce sont des informations qu’il serait intéressant de connaître pour juger de la pertinence de la reconduction. D’autres actions n’ont pas été reconduites, soit parce qu’elles étaient arrivées à leur terme soit parce qu’il n’y avait plus de porteurs de projet, mais quel a été leur impact, ont-elles permis d’améliorer le quotidien des bénéficiaires ? Qu’en ont-ils pensé, quel est leur degré de satisfaction ?
Comment, en l’absence de cette évaluation, apprécier correctement l’impact des différentes actions et y remédier d’une année sur l’autre ? Sans évaluation, comment connaître le bilan de chacune des actions réalisées au terme de chaque exercice budgétaire ? Comment connaître le taux d’efficacité des projets ?
Les CUCS sont en sursis pour un an encore, mais que se passera t-il après ? Quel dispositif leur succèdera avec quels partenaires ? Quels sont les projets de la municipalité ? Les dispositifs d’aide et de soutien seront-ils abandonnés faute de financements ? Nous aimerions avoir rapidement des réponses à toutes ces questions.

dimanche 4 avril 2010

Le personnel municipal

Comme chaque année, au moment du budget, le Maire présente les dispositions 2010 en matière d’emplois et de formation.
Nicolas LE QUINTREC a fait part de 3 remarques et en a profité, de nouveau, pour interpeller le Maire sur le reclassement du personnel de l’école de police.


Organisation des services
Tout d’abord, nous regrettons l’absence d’information plus complète relative à la réorganisation des services qui permettrait de jauger les mobilités professionnelles présentées dans cette délibération.
Cela permettrait aussi de mieux jauger la pertinence de la nomination des 2 directeurs généraux adjoints. Je suppose qu’elle compense la suppression du poste du Directeur Général Adjoint des services dont le départ en retraite est prévu cette année. En fait, vous attribuez une fonction d’adjoint à deux directeurs déjà en poste.

Par ailleurs, je m’interroge sur ce que cela implique. J’ai déjà souligné le climat de tension qui existe dans les services et qui c’est traduit par un boycott des vœux en janvier dernier de la part d’une majorité d’agents.

N’êtes-vous pas en train d’installer une Direction Générale dans une « Tour d’ivoire » où les rapports hiérarchiques seraient basés sur une autorité descendante dépourvue de toute relation humaine et de dialogue social continu ?

Tableau des emplois et de la formation :
Ensuite, et comme l’an dernier, je vous fais observer qu’il n’est pas sérieux de demander un avis à cette assemblée sur le contenu de cette délibération sans travail préalable en commission finance autour d’une GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) et du bilan social. Il en va de même sur le volet formation. Sans Programme annuel de formation, il est impossible d’émettre un avis circonstancié.
Dans ces conditions nous ne pouvons pas nous prononcer en l’état sur les ajustements de l’annexe « adaptation du tableau des emplois ».

Par ailleurs, nous ne validons pas la transformation de l’emploi de directeur de l’action culturelle en un emploi de directeur de la communication et de l’événement qui signifie bien autre chose.

Travailleurs handicapés
Par rapport à l’an passé, je constate un fléchissement de 0,39 % du taux d’effort en matière d’emploi des travailleurs handicapés. Par ailleurs, la part des contrats de fournitures aux entreprises adaptées est en nette diminution. Nous passons de 22 K€ à 8 K€ soit l’équivalence d’un agent de 1,41 à 0,52.

Nous étions en droit d’attendre de la part de la municipalité un effort de solidarité à la hauteur de l’ambition de la loi du 11 février 2005. Il conviendrait à l’avenir de valoriser plus amplement la contribution de la ville auprès de ces entreprises adaptées.

Par ailleurs, j’en profite pour vous demander où nous en sommes du côté du CCAS dans ce domaine ? Je rappelle que le rapport précédent enregistrait un taux d’effort de 5,39 %, c’est à dire en deçà du taux légal de 6 %.

Si j’avais à émettre un avis sur la politique de la ville en faveur des travailleurs handicapés, je dirais : Peut mieux faire !

L’effort de solidarité à l’égard du personnel de l’école de police
Je me permets Monsieur le Maire d’ajouter à cette délibération, une question complémentaire :
Nous le savons tous, l’école de police ferme ses portes dans quelques semaines. Au regard des informations de la cellule de reclassement et de celles émanant du personnel, il existe de réelles inquiétudes sur l’avenir du personnel technique en particulier.
Quel effort la ville entend-elle produire pour participer au reclassement de ce personnel peu mobile ?

Le Maire est resté très évasif sur toutes ces remarques.

vendredi 2 avril 2010

Associations : Subventions 2010.

La demande de subvention des associations est un moment significatif du budget. Il souligne la reconnaissance de la collectivité à tous ces acteurs associatifs qui oeuvrent au quotidien dans l’intérêt du plus grand nombre.
Cependant, il reste encore beaucoup d’efforts à accomplir. C’est ce que Nicolas LE QUINTREC a souhaité souligner à l’occasion du vote des subventions
2010.


Monsieur le Maire, vous vous souvenez sans doute, le mois dernier, je soulignais notre faiblesse en matière de contributions en faveur du monde associatif au regard de la moyenne de la strate nationale des villes équivalentes à Vannes. Nous accusons un taux inférieur de l’ordre de 32 € / habitant soit, si on se base sur une population de 54 000 habitants : 1,7 M€.

Nous avons donc de réelles marges de manœuvre à développer.

Dans cet esprit, je me permets là encore de vous interpeller sur les intentions de la ville à l’égard du site de l’école de police.
Nous avons là, un potentiel certain pour doper la vie associative.

Environ 50 % des 2 ha sont consacrés aux sports : 1 terrain de foot, 1 gymnase et 1 salle de hand qui sont déjà utilisés par des clubs vannetais confrontés à l’insuffisance d’équipement en la matière.
Plus 6 000 m² environ de bâti composés de bureaux, de salles de cours ou de réunion et d’un amphi de 200 places aux normes actuelles.

Ayant appris depuis peu que l’Etat souhaite mettre en vente ce site à partir des estimations des Bâtiments de France, soit environ 3 M€, je pense qu’il appartient à la ville d’exprimer le désir d’acquérir l’ensemble et de se manifester ouvertement auprès de l’Etat.

Le Maire ne répond pas directement à cette proposition mais laisse entendre une autre destination pour ce site. A suivre …

jeudi 1 avril 2010

Budget 2010 (suite) : Cinq questions spécifiques

A la suite du débat général, les échanges se sont centrés sur des questions spécifiques. Nicolas LE QUINTREC en a profité pour demander des éclaircissements sur certaines :

Renouvellement du quartier du Clos Vert :
Vous avez inscrit dans les orientations budgétaires le projet de réhabilitation de la Cité du Clos vert. A la lecture du budget de la ville et de celui de Vannes Golfe Habitat 2010, je ne vois aucun élément probant relatif à la mise en chantier de ce projet dont l’importance sociale est évidente. Pouvez-vous nous apporter des éclaircissements budgétaires et de programmation concernant ce dossier ?
Le Maire annonce une mise en chantier début 2011.

Le stade d’athlétisme :
A Vannes, comme dans l’ensemble du Pays de Vannes, il y a un engouement certain pour l’athlétisme. Il y a quelques années, vous avez construit une piste de qualité et de haut niveau. Tout le monde salue cette initiative.
Mais, à quoi bon investir de la sorte si le projet de tribune que vous vous apprêtez à édifier ne répond pas aux normes fédérales ? La ville ne pourra pas accueillir de compétitions à la hauteur de l’équipement actuel. C’est incompréhensible, d’autant plus qu’une tribune normalisée n’aurait en aucun cas plombé les finances de la ville.
Le Maire affirme que leur projet est accepté par la commission départementale.

Le bilan de la convention FCTVA
J’avais demandé la communication avec le BP 2010 du bilan par chapitre des investissements retenus dans le cadre de la convention FCTVA du plan de relance 2009 conclu entre l’Etat et la ville de Vannes.
Je constate que cette demande est restée sans suite. Ce manque de transparence est incompréhensible.
Le Maire annonce qu’il nous adressera une note sur ce point prochainement.

Le budget du camping
La charge relative aux personnels du camping est inscrite dans le budget général alors qu’elle devrait être affectée au budget annexe dédié au camping. Cela fausse la réalité de l’activité.
Le Maire précise qu’il s’agit d’une subvention d’équilibre.

La patinoire :
Des travaux d’amélioration de la patinoire sont programmés au budget. Mais, qu’en est-il exactement de la situation de cet équipement ? Entre procédure judiciaire et maintien de l’activité actuelle, j’ai l’impression, Monsieur le Maire, que la ville s’est mise, si ce n’est dans une impasse, dans un imbroglio qui pénalise les usagers de la patinoire et les familles. Cette situation est mauvaise pour l’image de la ville.
Le Maire confirme que la ville est en contentieux.

Médiathèques :
Le budget 2010 confirme l’abandon des 2 médiathèques, celle de Beaupré et celle du Centre, abandon amorcé dès le budget 2009.
Le Maire ne répond pas.