Nicolas Le Quintrec entouré de son équipe souligne combien la majorité municipale a perdu le sens des principes républicains:
- Une éthique politique bafouée par l'embauche par le Maire de son propre fils, qui va coûter au bas mot environ 40 000 € aux contribuables vannetais.
- Une logique de règlement de compte politique entre un conseiller municipal (affaire Dufeigneux) qui a été pris en faute par la police et un maire qui cherche à le virer. En arrière plan, c'est bien la guerre de succession qui est en jeu.
- Une manipulation politique au cours de laquelle la majorité municipale organise une pseudo concertation avec les habitants et les commerçants de Kercado suite à un fait divers (incendie d'un commerce) Nous ne sommes pas dupes. Il s'agit bien de dessiner l'image d'un maire actif dans les quartiers dans la perspective des cantonales Vannes Ouest. C'est tout simplement une opération de communication qui a d'ailleurs donné peu de résultat probant au regard des enjeux.
- Un acharnement politico-judiciaire à l'égard de la patinoire. La majorité municipale cherche à tuer une entreprise qui concourt au rayonnement et à l'attractivité de la commune alors qu'une ville se doit de créer les conditions de sa réussite. Le Maire avait engagé un recours en justice pour expulser cet entrepreneur, il a été débouté à deux reprises par le tribunal de grande instance de Vannes. Nous attendons du Maire qu'il cesse de mettre des bâtons dans les roues de cette entreprise.
Au moment où la ville a besoin de retrouver un potentiel de développement et d'influence, il y a urgence à revenir à des comportements plus appropriés, que nous sommes en droit d'attendre de la part du Maire et de son équipe.
Ensuite, les élus se sont exprimés sur le projet de Plan de Déplacements Urbains (PDU) présenté à l'enquête publique. Pour la Gauche Vannetaise, ce PDU se caractérise par plusieurs faiblesses:
- manque de visibilité sur plusieurs aménagements stratégiques (voirie d'intérêt communautaire, parking relais, etc ...
- des objectifs insuffisants :
> Moins de 10 % pour la réduction des émissions de CO² alors que le Grenelle de l'environnement fixe l'objectif à -20 %.
> Un engagement peu probant pour la création de "sites propres", seule solution pour améliorer l'attractivité des transports en commun
- une solidarité intercommunale insuffisante en matière de financement . L'essentiel de la charge de mise en oeuvre de ce plan repose sur les communes, déjà en proie aux différents désengagements de l'Etat, etc ...
Mieux se déplacer, mieux stationner, c'est aussi mieux respirer, mieux cohabiter, mieux commercer ... mieux vivre!