Anne Camus :
Comme pour la mise en place du périmètre de Noyalo, la ville de Vannes est en retard. Ce point de captage aurait dû bénéficier d'un périmètre de protection dès 1997 (loi sur l'eau de 1992 fixait un délai de 5 ans pour la réalisation des périmètres…)
On s’étonnera dans l’étude de la référence à un arrêté préfectoral du 09 12 1987 définissant les objectifs de qualité des cours d’eau du Morbihan qui a conduit à classer le Liziec et ses affluents en 1 B (bonne qualité) dans leurs cours amont et en 2 (qualité moyenne ou passable).
Si le captage qui date de 1939 est intéressant de par son débit (bien qu’il n’existe pas de station de jaugeage sur le Liziec et que les débits sont extrapolés à partir des débits de ceux du Loch), son environnement immédiat et éloigné est plutôt catastrophique :
- la rocade de la RN 165 passe entre le captage et l’usine, la prise est à proximité immédiate de l’ancienne route de Rennes. Un peu plus loin se profile la RD135 bis
- Une partie du bassin versant amont est prévue en secteur 1Aui, secteur à vocation d’activités.
- Une urbanisation importante dans sa partie ouest avec la commune de St Avé dont une dizaine d’exutoires se rejettent dans le Liziec
- 47,7% de parcelles agricoles en amont
- 11 sites industriels et activités recensés sur le bassin versant rapproché de la prise d’eau.
- 4 zones d’activités alréennes favorisées par les axes routiers dont l’une directement située sur le bassin versant de la prise d’eau ;(Kermelin)
- Un aérodrome en amont de la zone…
- Une voie SNCF traitée aux herbicides…
- Une station d’épuration en amont, Beauregard (mise en service en 2000) aux normes mais dont les rejets s’effectuent dans le Lihuanten, affluent du Liziec… particulièrement lors d’épisodes pluvieux
Et malgré tous ces éléments dont certains réunis pourraient déclencher une grave pollution accidentelle : un résultat pas trop mauvais avec seulement quelques pollutions ponctuelles n’ayant jamais occasionné l’arrêt de l’usine…
Le Plan National Santé-Environnement (PNSE) établi en 2004 par le gouvernement français a fixé des objectifs chiffrés pour les captages. Peut-on refuser le déplacement proposé par l’expert sous prétexte de réduction de 25 % de la capacité de production en période estivale ? d’autant que la ville a une convention avec Arzal qui ne la laissera pas démunie.
Ne serait- il pas raisonnable d’appliquer le principe de précaution et d’étudier dans un but de protection supplémentaire le déplacement de la prise à l’amont des zones urbanisées comme le suggère l’hydrogéologue, ?
A-t-on avant d’éliminer cette proposition, comparé sur 10 ans le coût des nombreux traitements destinés à rendre potable l’eau brute du Liziec qui est de qualité médiocre ?
Vous comprenez maintenant mon souci depuis 2001 de protéger par des actions concrètes et efficaces une autre de nos ressources qui est celle de la prise d’eau brute de l’étang de Noyalo. Eau à la qualité bactériologique médiocre qui est d’autant plus vulnérable qu’elle est de surface…
Comme pour la mise en place du périmètre de Noyalo, la ville de Vannes est en retard. Ce point de captage aurait dû bénéficier d'un périmètre de protection dès 1997 (loi sur l'eau de 1992 fixait un délai de 5 ans pour la réalisation des périmètres…)
On s’étonnera dans l’étude de la référence à un arrêté préfectoral du 09 12 1987 définissant les objectifs de qualité des cours d’eau du Morbihan qui a conduit à classer le Liziec et ses affluents en 1 B (bonne qualité) dans leurs cours amont et en 2 (qualité moyenne ou passable).
Si le captage qui date de 1939 est intéressant de par son débit (bien qu’il n’existe pas de station de jaugeage sur le Liziec et que les débits sont extrapolés à partir des débits de ceux du Loch), son environnement immédiat et éloigné est plutôt catastrophique :
- la rocade de la RN 165 passe entre le captage et l’usine, la prise est à proximité immédiate de l’ancienne route de Rennes. Un peu plus loin se profile la RD135 bis
- Une partie du bassin versant amont est prévue en secteur 1Aui, secteur à vocation d’activités.
- Une urbanisation importante dans sa partie ouest avec la commune de St Avé dont une dizaine d’exutoires se rejettent dans le Liziec
- 47,7% de parcelles agricoles en amont
- 11 sites industriels et activités recensés sur le bassin versant rapproché de la prise d’eau.
- 4 zones d’activités alréennes favorisées par les axes routiers dont l’une directement située sur le bassin versant de la prise d’eau ;(Kermelin)
- Un aérodrome en amont de la zone…
- Une voie SNCF traitée aux herbicides…
- Une station d’épuration en amont, Beauregard (mise en service en 2000) aux normes mais dont les rejets s’effectuent dans le Lihuanten, affluent du Liziec… particulièrement lors d’épisodes pluvieux
Et malgré tous ces éléments dont certains réunis pourraient déclencher une grave pollution accidentelle : un résultat pas trop mauvais avec seulement quelques pollutions ponctuelles n’ayant jamais occasionné l’arrêt de l’usine…
Le Plan National Santé-Environnement (PNSE) établi en 2004 par le gouvernement français a fixé des objectifs chiffrés pour les captages. Peut-on refuser le déplacement proposé par l’expert sous prétexte de réduction de 25 % de la capacité de production en période estivale ? d’autant que la ville a une convention avec Arzal qui ne la laissera pas démunie.
Ne serait- il pas raisonnable d’appliquer le principe de précaution et d’étudier dans un but de protection supplémentaire le déplacement de la prise à l’amont des zones urbanisées comme le suggère l’hydrogéologue, ?
A-t-on avant d’éliminer cette proposition, comparé sur 10 ans le coût des nombreux traitements destinés à rendre potable l’eau brute du Liziec qui est de qualité médiocre ?
Vous comprenez maintenant mon souci depuis 2001 de protéger par des actions concrètes et efficaces une autre de nos ressources qui est celle de la prise d’eau brute de l’étang de Noyalo. Eau à la qualité bactériologique médiocre qui est d’autant plus vulnérable qu’elle est de surface…