dimanche 11 octobre 2009

Lettre ouverte / Industriels forains

Monsieur le Maire,

J’attire votre attention sur la situation des industriels forains qui s’installent à Vannes pour un mois, à l’occasion de la fête foraine annuelle qui se tiendra au Parc du Golfe.

Avec des membres de mon équipe, je me suis rendu vendredi sur le parking de Bilaire, lieu de stationnement des familles. Nous avons constaté la précarité de l’accueil qui leur est réservé.

Après une longue discussion avec les intéressés, nous comprenons leur exaspération et leur colère d’autant que le coût à la place est conséquent. Tout semble réuni pour que de nouvelles et vives tensions se manifestent.

Qu’avons-nous constaté ?

- Un terrain trop étroit pour recevoir l’ensemble des familles et leurs différents véhicules,

- Ce manque de places génère des tensions inutiles entre le personnel municipal et de sécurité d’une part, et les occupants d’autre part,

- Le trottoir n’étant pas aménagé pour le passage des camions, ils ont recours à des planches de bois pour accéder à la deuxième moitié du parking,

- Cette deuxième moitié n’est pas enrobée et du fait d’un temps humide, devient glissante et boueuse, donc impraticable et dangereuse pour des véhicules lourds,

- Une absence de sanitaires


Nous sommes persuadés que le choix de cet emplacement n’est pas judicieux. D’une part, parce que les industriels forains éprouvent une insécurité pesante à l’égard de leur matériel installé à l’autre bout de la ville, au Parc du Golfe. D’autre part, parce qu’il génère quotidiennement un flux de déplacements automobiles et de gros véhicules à travers toute la ville. Au moment où la part de la voiture en centre urbain devrait être limitée, Vannes se distingue une fois encore par son manque d’initiative en la matière.


Par ailleurs, les conditions de travail de l’agent municipal et de l’agent de sécurité postés à même le trottoir et sur la chaussée, à l’entrée du Parking sont inacceptables et
dangereuses malgré les deux barrières mobiles censées ralentir la vitesse des véhicules. De plus, il lui a été attribué une guérite innommable, humide et aux vitres cassées.


Depuis l’an dernier, la municipalité s’est totalement désintéressée de ce dossier.
La situation qui n’est pas nouvelle n’a pas été améliorée.
C’est pourquoi, je vous demande de prendre toutes les mesures possibles pour apporter rapidement les améliorations nécessaires à leur séjour et de prendre l’engagement formel de réfléchir en concertation avec eux à de meilleures conditions d’accueil et d’exercice de leur métier pour les années à venir.


Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à mes respectueuses salutations.


Nicolas LE QUINTREC

Conseiller municipal