Le 14 novembre 2008, la gauche vannetaise adressait un courrier à Madame la Ministre de l’Intérieur pour souligner combien les Vannetais étaient attachés au maintien de l’école de police à Vannes, alors que de son côté le député-maire restait silencieux.
Hélas, cette initiative n’a pas suffi à éviter le pire.
Nicolas LE QUINTREC a tenu exprimer l’amertume de la gauche vannetaise lors du conseil municipal du vendredi 16 octobre :
« La fermeture de l’école de police est un gâchis parce qu’elle signifie :
- La disparition d’une institution de la République, dont l’intégration dans un quartier en zone urbaine sensible était une réussite. Exemplaire !
- Parce qu’au moment où le pays de Vannes, comme d’autres, souffre de la crise, l’Etat aurait pu suspendre le démantèlement des services publics.
Monsieur le député-maire, je ne sais si tout a été tenté pour sauver cette école. Mais la collectivité doit se mobiliser à 200 % pour accompagner le personnel (et leur famille), en particulier le personnel technique dont la mobilité professionnelle est moins évidente.
Par ailleurs, la ville ne doit pas subir de double peine. Nous attendons donc de votre part des initiatives fortes pour maintenir le site (le terrain et les bâtiments) dans le giron du service public et, si possible, s’assurer qu’il sera rétrocédé à la ville. »