Suite à une enquête publique, la municipalité a engagé une révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Outre des modifications techniques, cette révision modifie le règlement de la zone Ulb afin de ne plus autoriser les constructions à usage commercial dans la zone industrielle du Prat.
En l’absence de toute approche cohérente et globale en matière d’aménagement commercial à Vannes, l’agglomération connaît un déséquilibre économique majeur aux répercussions parfois dramatiques pour le commerce de centre ville et de quartier. Micheline Rakotonirina a tenu à rappeler combien il est temps d’inverser les logiques et que nous ne sommes pas convaincus de l’initiative du Maire en la matière :
« La mise en œuvre de notre PLU, puis sa simple agrégation aux PLU des communes de la Communauté, pour définir un Schéma de COhérence Territorial (SCOT), se sont déroulées avec une absence de méthode que nous avions soulignée lors du précédent mandat.
Sur le plan du développement économique, aucune véritable stratégie de localisation du commerce sur le territoire de la Communauté n’a été mûrement réfléchie. La pauvreté de ce volet commercial apparaît nettement dans la lecture du SCOT.
Le déséquilibre commercial qui encourage la concentration des activités commerciales à l’ouest, (déséquilibre souligné par tous les diagnostics réalisés par les sociétés conseils qui sont intervenues sur nos documents d’urbanisme), ce déséquilibre s’accroît, et on en arrive à des implantations incohérentes que vous tentez de corriger à posteriori, aujourd’hui, par des modifications du PLU.
A chacune de nos interventions sur le sujet, vous nous répondiez que vous ne pouviez contraindre des entreprises à s’implanter dans une zone donnée.
Certes, mais le bordereau d’aujourd’hui manifeste que les moyens d’action existent ! Vous tentez de reprendre le contrôle de l’aménagement du territoire en interdisant de nouvelles installations commerciales au Prat, en bordure de la zone du Poulfanc. Vous réaffirmez la destination industrielle de la zone. Elle devait devenir un pôle logistique, on n’en parle plus. Pentaparc ne connaît malheureusement pas le rayonnement qu’on lui avait promis.
Ce bordereau n’aurait un sens que si vous vous inscriviez dans une volonté réelle d’équilibre des activités sur le bassin économique. Dans le même temps, vous autorisez la construction de nouvelles structures à Kerlann … Vous ne développez aucune politique en faveur du commerce de proximité en centre ville qui souffre d’un exode des services à la personne (médecins, avocats, commerces) et d’une concurrence frontale que vous encouragez (exemple des zones de restauration).
Nous prenons acte de vos intentions inscrites dans ce bordereau mais sans aucune illusion sur son efficacité à l’échelle du territoire communal et communautaire. »
En l’absence de toute approche cohérente et globale en matière d’aménagement commercial à Vannes, l’agglomération connaît un déséquilibre économique majeur aux répercussions parfois dramatiques pour le commerce de centre ville et de quartier. Micheline Rakotonirina a tenu à rappeler combien il est temps d’inverser les logiques et que nous ne sommes pas convaincus de l’initiative du Maire en la matière :
« La mise en œuvre de notre PLU, puis sa simple agrégation aux PLU des communes de la Communauté, pour définir un Schéma de COhérence Territorial (SCOT), se sont déroulées avec une absence de méthode que nous avions soulignée lors du précédent mandat.
Sur le plan du développement économique, aucune véritable stratégie de localisation du commerce sur le territoire de la Communauté n’a été mûrement réfléchie. La pauvreté de ce volet commercial apparaît nettement dans la lecture du SCOT.
Le déséquilibre commercial qui encourage la concentration des activités commerciales à l’ouest, (déséquilibre souligné par tous les diagnostics réalisés par les sociétés conseils qui sont intervenues sur nos documents d’urbanisme), ce déséquilibre s’accroît, et on en arrive à des implantations incohérentes que vous tentez de corriger à posteriori, aujourd’hui, par des modifications du PLU.
A chacune de nos interventions sur le sujet, vous nous répondiez que vous ne pouviez contraindre des entreprises à s’implanter dans une zone donnée.
Certes, mais le bordereau d’aujourd’hui manifeste que les moyens d’action existent ! Vous tentez de reprendre le contrôle de l’aménagement du territoire en interdisant de nouvelles installations commerciales au Prat, en bordure de la zone du Poulfanc. Vous réaffirmez la destination industrielle de la zone. Elle devait devenir un pôle logistique, on n’en parle plus. Pentaparc ne connaît malheureusement pas le rayonnement qu’on lui avait promis.
Ce bordereau n’aurait un sens que si vous vous inscriviez dans une volonté réelle d’équilibre des activités sur le bassin économique. Dans le même temps, vous autorisez la construction de nouvelles structures à Kerlann … Vous ne développez aucune politique en faveur du commerce de proximité en centre ville qui souffre d’un exode des services à la personne (médecins, avocats, commerces) et d’une concurrence frontale que vous encouragez (exemple des zones de restauration).
Nous prenons acte de vos intentions inscrites dans ce bordereau mais sans aucune illusion sur son efficacité à l’échelle du territoire communal et communautaire. »