(art. publié dans le magazine municipal
n°72)
Le
baromètre national publié en février dernier classe Vannes au dernier rang des
villes bretonnes en matière d’accessibilité aux handicapés. La note de 11,3 sur
20 est en régression par rapport à l’année précédente. Ce classement met en
évidence la faiblesse de l’action municipale au regard des objectifs de la loi
du 11 février 2005.
Cette
loi rend effectives l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées. L’accessibilité en est la pierre
angulaire. Elle concerne tous les champs de la vie sociale et tous les
handicaps (moteur, sensoriel, mental, cognitif, psychique …)
Elle
instaure des obligations nouvelles pour les collectivités en matière
d’accessibilité aux bâtiments et à l’emploi, à toute la chaîne du
déplacement : voirie, espaces publics, transports, locaux d’habitation
neufs ou anciens faisant l’objet de travaux, etc … Elle fixe des obligations de
résultats et de délais d’ici 2015.
A
Vannes, si la mise en place de la commission de l’autonomie est utile, elle n’a
pas les mêmes prérogatives de contrôle et d’évaluation que la commission
communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées (article L.2143-3 du
CGCT) que la majorité municipale refuse de créer. Ce refus délibéré n’est pas
sans arrière pensée : sans commission communale pour l’accessibilité, pas
de rapport annuel relatif au bilan des actions réalisées dans l’année et au
programme budgétisé des douze mois à venir soumis à l’approbation du conseil
municipal.