samedi 14 avril 2012

Convention avec l'Office public de la langue bretonne

Ofis public ar brezhoneg

Jean Jacques PAGE au titre de la gauche souligne l’intérêt d’une telle convention :

« Gant ar c'hendivizad-mañ e tigorer ur marevezh nevez hag e kadarnaer ur c'henlabour diazezet mat bremañ gant Ofis publik ar brezhoneg.
Cette convention ouvre une nouvelle ère et conforte un partenariat maintenant bien établi avec l'office public de la langue bretonne

 Un araokadenn vras hag arouezel eo, en tu-hont d'ar sammad bloaziek a 4000  € ( a bevar mil euro) : mont a ra ar brezhoneg tre er bed publik, da lâret eo ofisiel"
C'est une avancée significative et symbolique au delà du montant annuel de 4000 € : Le Breton entre dans la sphère publique donc officielle 

L’évolution est historique, car la langue bretonne existe depuis 1500 ans et c'est la 1ère fois qu’une structure publique est chargée d'assurer son développement.

A Gwened/Vannes, il faut reconnaître des progrès vers la transversalité de la langue bretonne, une signalisation routière bilingue généralisée, l'ouverture de crèches Babigoù Breizh, une nouvelle dimension de Celti'vannes, un partenariat solide avec le bagad...

Dans le cadre de l'évolution de l'ofis public ar brezhoneg, on peut noter également que le Recteur de l'académie est membre du conseil d'administration de l'Office Public, l'enseignement et son développement sont donc un chantier prioritaire de l'établissement public car c'est la clé de l'avenir de la langue.

C'est dès lors l'occasion de demander à ce que l'offre publique bilingue soit étendue sur Gwened/Vannes : il existe 2 sites actuellement (Rohan et Cliscouët), la dernière ouverture date de 2001, il serait logique qu'un 3ème site public s'ouvre, la mairie a un rôle d'impulsion à ce niveau, l'Office Public peut l’accompagner dans le montage du dossier, la promotion du projet et les liens avec l'Inspection Académique, c'est désormais clairement son rôle.

On peut aussi envisager de nouvelles pistes :
     Un partenariat avec certaines associations aidées par la ville , notamment les associations culturelles reconnues comme symbole de notre identité culturelle (bagad Melinerion), en leur proposant une incitation à utiliser la langue bretonne et à signer la charte "ya d'ar brezhoneg"

Et pourquoi pas
        La proposition de formation « facultative » du personnel de la mairie à la langue bretonne..

Evit echuin/ pour finir, je ferai allusion aux rassemblements du 31 mars à Toulouse, Strasbourg, Ajaccio, Lille, Annecy, Bayonne, et Kemper pour les Bretons, qui porteront face à la « frilosité » de l'Etat au regard d'un patrimoine linguistique menacé, la revendication de droits démocratiques et de respect des langues régionales et minoritaires.
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Asambles, Deomp de'i / Allons-y, tous ensemble avançons ! »