samedi 10 juillet 2010

CM du 2 juillet : Dévasage du Port de Vannes : plan de gestion pluriannuel

Les dévasages du port de Vannes sont indispensables à sa bonne exploitation. La Gauche Vannetaise les a toujours votés. C’est dans cet esprit qu’Anne CAMUS a souligné cet impératif tout en réaffirmant certains principes de transparence et d’exigence environnementale.

"Chaque décennie de nouvelles réglementations environnementales s’imposent :
- En 1973 115 000 m3 de sédiments furent dragués et stockés sur les dépendances de la ferme des marais… Bassins qui s’assècheront à l’air libre par la suite. 620 millions de centimes à l’époque. On ne le ferait plus aujourd’hui .
- Treize ans plus tard en 1986, 125 000 m3 seront dirigés vers les bassins de décantation du parc du Golfe….On ne le ferait plus aujourd’hui.
- En 2003 - 2004 un dévasage est effectué en partie sous technique de l’aspiration. 10 000 m3 de sédiments pollués seront déposés à Tohannic, dans un bassin de lagunage, 57 000 m² de vases saines au nord est toujours à Tohannic pour un coût de 3,8 millions d’euros prenant en compte le dévasage du port de commerce.

Dans la recherche de voies de valorisation des sédiments « hors normes », vous prévoyez de les entreposer dans la lagune de Tohannic.
Bien sûr, vous prenez des précautions en qualifiant de « hors normes » ce que chacun appelle des sédiments polluants… Bref appelons un chat un chat : s’ils ne sont pas sains, ils sont hors normes et alors ils sont contaminés ou pollués…. Enfin, si cette solution est retenue, nous vous demandons de prendre toutes les précautions nécessaires afin de minimiser l’impact environnemental dans ce site très proche du Golfe.

Nous vous demandons de nous associer au programme de suivi et de surveillance environnemental en mettant en place le groupe de pilotage du port que vous n’avez jamais réuni lors du précédent mandat malgré mes demandes réitérées. Il serait d’ailleurs opportun d’y associer la commune limitrophe de Séné.

J’avais souligné lors du dernier dévasage que l’étude Idra de 2003 avait pour défaut de se cantonner au curatif et n’était pas suffisamment ambitieuse sur la mise en place de solutions préventives. Aujourd’hui, la réalisation d’un programme de surveillance environnementale et la mise en place de mesures de réduction de signes de pollution sur le plan d’eau permettront de réagir en amont.

Par ailleurs, nous aurions apprécié que les services établissent une fourchette estimative des travaux du dévasage nécessaires à l’entretien du chenal, à la construction du tunnel de Kérino et au déplacement du port de commerce.

Enfin, nous aimerions savoir comment ce dévasage s’inscrit dans le schéma départemental et le schéma régional de dévasage tous deux en constitution."