Nicolas Le Quintrec réagit à la
lecture des orientations proposées par la ville à l’issue de l’étude FISAC.
Globalement, les résultats de
l’étude FISAC semble logique avec la mise en avant de problématiques connues.
Nous approuvons les mesures soumises au vote de ce soir. Néanmoins, cette
étude, nous la qualifierons de confirmation.
Quelques remarques au regard de
la délibération de ce soir :
1) L’accessibilité
et le stationnement en centre ville :
Cette double
question apparaît comme la préoccupation
première pour la fréquentation du
centre ville (57 % des
enquêtés)
Ce n’est une surprise pour personne surtout
depuis que les
rues avoisinantes sont devenues payantes sans ouverture de
parking relais ou intermodal de proximité.
2) Plus
marquant encore, 10 % des enquêtés utilisent
les transports en commun. Cela en
dit long sur la place de
la voiture et sur le chemin qu’il nous reste à
parcourir pour
changer la donne. Ça illustre également le retard accumulé
en
matière de politique en faveur des solutions alternatives à la
voiture.
3) Nous
saluons le lancement des navettes gratuites d’autant plus
que lors de la
campagne municipale 2008, vous nous avez traités
d’irresponsables quand nous
avions inscrit dans notre
programme électoral la gratuité des bus les jours de
marché.
4) La
piétonisation des rues St Vincent et place Gambetta, nous
sommes d’accord mais
avec quelle contrepartie ? Le tunnel
de Kerino pour reconquérir l’espace
public Gambetta ;
mais, cette reconquête de l’espace public au détriment
de la
voiture est-elle toujours d’actualité ? L’agrandissement du
parking des Capucins, sera-t-il relancé ? (…)
5) D’autres
solutions existent aussi. Les commerçants vous ont
interpellé sur la question.
Vous envisagez des arrêts minute sur le
Port. Pourquoi pas !
mais encore
faut-il s’assurer que ces arrêts minute fonctionnent
comme tel. (…)
Au vu des résultats de cette
étude qui comporte finalement qu’un diagnostic, nous restons tout de même sur
notre faim. Nous attendions des analyses, des suggestions, plus poussées
d’ordre économique notamment la question des loyers pour ne citer que cet
exemple.