dimanche 24 février 2013

Centre ville : étude FISAC


Nicolas Le Quintrec réagit à la lecture des orientations proposées par la ville à l’issue de l’étude FISAC.

Globalement, les résultats de l’étude FISAC semble logique avec la mise en avant de problématiques connues. Nous approuvons les mesures soumises au vote de ce soir. Néanmoins, cette étude, nous la qualifierons de confirmation.

Quelques remarques au regard de la délibération de ce soir : 

1)   L’accessibilité et le stationnement en centre ville : 
     Cette double question apparaît comme la préoccupation 
     première pour la fréquentation du centre ville  (57 % des 
     enquêtés) 
     Ce n’est une surprise pour personne surtout depuis que les 
     rues avoisinantes sont devenues payantes sans ouverture de 
     parking relais ou intermodal de proximité. 
2)   Plus marquant encore, 10 % des enquêtés utilisent 
     les transports en commun. Cela en dit long sur la place de 
     la voiture et sur le chemin qu’il nous reste à parcourir pour  
     changer la donne. Ça illustre également le retard accumulé  
     en matière de politique en faveur des solutions alternatives à la 
     voiture.
3)   Nous saluons le lancement des navettes gratuites d’autant plus 
     que lors de la campagne municipale 2008, vous nous avez traités  
     d’irresponsables quand nous avions inscrit dans notre 
      programme électoral la gratuité des bus les jours de marché.
4)   La piétonisation des rues St Vincent et place Gambetta, nous 
     sommes d’accord mais avec quelle contrepartie ? Le tunnel  
     de Kerino pour reconquérir l’espace public Gambetta ;  
     mais, cette reconquête de l’espace public au détriment de la 
     voiture est-elle toujours d’actualité ? L’agrandissement du 
     parking des Capucins, sera-t-il relancé ? (…)
5)   D’autres solutions existent aussi. Les commerçants vous ont  
     interpellé sur la question. Vous envisagez des arrêts minute sur le
     Port.  Pourquoi pas ! 
     mais encore faut-il s’assurer que ces arrêts minute fonctionnent  
     comme tel. (…)

Au vu des résultats de cette étude qui comporte finalement qu’un diagnostic, nous restons tout de même sur notre faim. Nous attendions des analyses, des suggestions, plus poussées d’ordre économique notamment la question des loyers pour ne citer que cet exemple.