Face au refus du Maire et de la Commission économie de présenter l’état de situation du projet Nouvelle Coutume, Nicolas LE QUINTREC a inscrit une question orale en fin de conseil municipal sur ce sujet.
« Monsieur le Maire,
Permettez-moi de reformuler la question orale que je vous ai adressée il y a 15 jours. La raison en est simple. J’ai découvert en début d’après midi votre courrier.
Vous convoquez une commission extra-municipale du commerce le 8.11 prochain avec pour ordre du jour Nouvelle coutume, l’étude Fisac en centre ville, le plateau piétonnier et la zone d’intérêt touristique.
Après être resté sourd à nos demandes précédentes, je ne sais quoi penser.
- Est-ce une coïncidence de date avec notre démarche de ce soir ?
- Est-ce une façon de reprendre la main politique sur un dossier qui vous échappe ?
Comme par magie, vous passez à l’offensive ce soir ! Il était temps.
Voilà des années que vous refusez tout débat, toute mesure d’intervention publique, pour le centre ville arguant du fait qu’avec Nouvelle Coutume, pourtant sans cesse reportée, l’attractivité du centre ville serait relancée.
Vu l’état d’urgence, Il est donc indispensable que collectivement nous puissions nous retrouver pour donner les moyens au centre ville de conforter cette position stratégique. En ce sens, nous répondons favorablement à votre initiative de dernière minute.
Toutefois, cela ne vous interdit pas dès ce soir de nous éclairer sur ce dossier.
Par ailleurs, pouvez-vous nous garantir pour le 8.11 au moins 3 points :
- Présence d’EIFFAGE et de SEGECE à cette CEM afin de pouvoir les auditionner dans la plus grande transparence comme nous vous l’avons demandé.
- Communication au moins 7 jours avant la tenue de la CEM des dossiers présentés pour nous permettre une étude préalable.
- Réelle représentativité de la diversité des commerces, des secteurs géographiques du centre, des riverains, des consommateurs et des partenaires sociaux comme nous vous l’avons déjà suggéré à plusieurs reprises.
Le Maire ne s’exprime pas sur le fond du dossier. Il ne convoque pas les deux opérateurs (EIFFAGE et SEGECE) et il ne répond pas à propos de la communication des dossiers et l’élargissement de la représentativité au sein de commission.