Démolir et construire ne change pas la vie des gens.
A Ménimur, le facteur humain n’est pas pris en compte. Ainsi ces commerçants ballottés depuis 3 ans entre promesses et reculades. Ou ces locataires HLM en proie à la hausse exorbitante des loyers même si Vannes-Golfe-Habitat opère depuis janvier une savante équation comptable masquant l’impact à court terme.
Concernant la médiathèque, si la conception nouvelle par « univers de lecture » est un progrès, son avenir passe par l’interaction avec celles du Centre et de Kercado (demain Beaupré Lalande). De façon plus générale, il convient de définir si ces médiathèques sont en mesure de proposer un accès aux ressources numériques de qualité. Il faut aussi revoir les horaires d’ouverture selon les temps de vie de nos concitoyens (ex : Ménimur ouvert seulement 21 heures/semaine). La municipalité manque dramatiquement d’ambition pour la lecture publique.
Le projet « ANRU » offrait une belle opportunité de doter le cœur de quartier d’un pôle de service public. Résultat : CCAS et Accueil unique vont se partager un local/placard (22 m²) à raison de trois demi-journées/semaine. Quel diagnostic ? Quelles missions ? Quels moyens ? Rien n’a été discuté. Pourtant l’analyse des indicateurs de précarité est inscrite dans la convention signée avec l’ANRU d’où la nécessité de penser un guichet de proximité d’insertion et d’accès à l’emploi associant Pôle emploi, Mission locale et associations œuvrant dans ce domaine.
Supprimée en 2002 par Sarkozy, la police de proximité implique, au-delà de l’îlotage, un travail partenarial avec le tribunal, les associations, les travailleurs sociaux que la police dans l’état actuel des orientations nationales est incapable de mettre en œuvre par manque d’effectifs. A Vannes, le surcroît ponctuel d’effectif dû à la fermeture de l’école de police ne saurait masquer l’effet ciseau de la RGPP (suppression d’1 fonctionnaire sur 2 dont près de 10 000 policiers pour 2011).
jeudi 10 mars 2011
101ème anniversaire de la Journée mondiale de la Femme
A l’occasion d’une manifestation publique en lien avec la journée de la Femme et qui s’est déroulée au palais des arts de Vannes le 8 mars 2011, Claude JAHIER représentait la Gauche Vannetaise. Ci-après, son intervention :
La journée mondiale de la Femme a 101 ans ! Un siècle de féminisme, pour quels résultats ? Où en sont les femmes 100 ans après ?
Toujours est- il que, après toutes ces années de lutte, célébrer cette journée est toujours d’actualité : « Etre féministe, comme hier ou comme demain, ça n’a pas beaucoup changé, cela demeure la lutte pour l’égalité des droits » dit Joy Sorman, écrivaine.
Certaines critiquent cette célébration en arguant du fait que la journée de la femme devrait avoir lieu 365 jours par an, mais, s’il n’y avait pas cette journée, parlerait-on des problèmes qui touchent la gent féminine ?
Que de luttes, et ce depuis bien plus de 101 ans ! Faisons un peu d’histoire, car ce sont des femmes ordinaires qui l’ont faite. Cette histoire, elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes.
Déjà dans l’Antiquité, Lysistrata lance une grève sexuelle contre les hommes pour mettre fin à la guerre !
Dès 1791, Olympe de Gouges, (que nous allons célébrer aujourd’hui) et bien d’autres de ses concitoyennes s’insurgent contre la condition faite aux femmes et publient : « La Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne ».
En 1804, le Code Civil donne aux femmes des droits civils, mais leur refuse les droits politiques.
1893, la Nouvelle Zélande est le 1er pays à accorder le droit de vote aux femmes.
C’est le 8 mars 1910, à Copenhague, qu’une Confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays, crée cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.
Ensuite, disons que les choses s’accélèrent un peu : 1918, ce sont les femmes allemandes et suédoises qui ont le droit de vote, suivies en 1919 par le Canada et les Pays Bas, et en 1920 par les Etats Unis. Les Françaises devront attendre 1944 pour que ce droit leur soit accordé ! La Suisse, elle, n’accordera ce droit aux femmes qu’en 1971 !!
Que dire de l’éducation et de l’instruction des filles ? Elle ne pouvait être que religieuse (si elle était), afin de faire de bonnes épouses soumises et de bonnes mères de famille dévouées ! La loi Guizot de 1833 oblige les communes de plus de 500 habitants à avoir une école de garçons… et une école de filles… pour celles qui en ont les moyens ! En 1880, la loi Camille Sée (sous l’impulsion de Jules Ferry) voit la création de lycées pour filles. Cette loi provoque des débats houleux à la Chambre des députés et au Sénat, l’église s’oppose à : « ce que l’on forme des femmes libres penseurs » !
C’est seulement en 1925, que le cursus des lycées de filles est aligné sur celui des garçons ; et encore! J’ai eu au collège, dans les années 50, des cours de cuisine et de couture, alors que les garçons avaient des heures d’atelier !
La Constitution de 1946, dans son préambule, art.3, précise : « la loi garantit à la femme dans tous les domaines des droits égaux à ceux de l’homme».
Les déclarations sont belles, qu’en est-il dans les faits ?
Dans les années 60, date de mon mariage, la femme mariée n’avait pas le droit d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son mari ! Pour les célibataires, c’était la « croix et la bannière » ! Les enfants ne pouvaient retirer de l’argent sur leur livret de Caisse d’Epargne qu’en présence de leur père (c’est du vécu), il en était de même pour les autorisations de sortie du territoire, le père avait toute puissance sur la famille. Je ne sais plus quand nous nous sommes affranchies de cette tutelle, étant devenue « une femme sans mari », il m’a fallu assurer face à cette adversité.
En 1960, je débute dans l’enseignement, ça fait 50 ans - ça peut sembler loin, mais pas tant que ça puisque je suis là pour en témoigner – donc, à l’époque, quand une institutrice entrait dans cette carrière on lui remettait un guide : « le Code Soleil ». Ce guide, comme son nom l’indique, nous donnait une conduite à suivre ; ainsi, il était interdit aux institutrices célibataires d’avoir des relations sexuelles, et aux institutrices mariées, il leur était recommandé de n’avoir des relations sexuelles que les mercredis (le jeudi étant jour de congé) et les samedis afin de garder leurs forces les autres jours de la semaine pour leurs élèves ! Il leur était également vivement conseillé de programmer leurs grossesses afin d’accoucher pendant les vacances pour ne pas perturber l’année scolaire de leurs élèves
A cette époque, encore, les femmes étaient vouées à avoir des enfants « autant que le bon dieu voulait leur en donner », (pour une laïque, c’est dur !) ou bien elles devaient avoir recours à des pratiques qui bien souvent mettaient leur vie en danger, et/ou les exposaient à des sanctions judiciaires.
En 1971, un groupe de femmes a eu le courage de dire : « je me suis fait avorter », au mépris des poursuites qu’elles pouvaient encourir : c’est le « Manifeste des 343 salopes ». Dans ce manifeste, elles demandent le libre accès aux moyens contraceptifs et l’avortement libre. C’est une nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps, elles ne veulent plus avoir honte d’être « Femme ».
En 1975, la loi sur l’avortement est votée, après de vifs débats; Simone Veil, qui a défendu cette loi avec ténacité et courage en garde de cuisants souvenirs, et des blessures indélébiles.
Reprenons notre chronologie : c’est le gouvernement socialiste qui instaure en 1982, le caractère officiel de la célébration de la journée de la Femme le 8 mars en France.
Mais où en est- on avec le droit des femmes dans la cité et en politique ?
En 1999 (cela ne fait que 12 ans) une révision constitutionnelle ajoute à l’art.3 de la constitution de 1958, le texte suivant : « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives», et prévoit que « les partis doivent contribuer à la mise en œuvre de ce principe ». La loi sur la parité sera votée en 2000. Elle prévoit une alternance hommes/ femmes dans la constitution des listes, mais malgré cela, les femmes sont elles toujours dans une situation éligible ?
Que dire encore des métiers qui se féminisent et qui, se féminisant, sont considérés comme des métiers dévalorisés, des femmes qui optent pour des métiers d’homme et qui sont des « garçons manqués », du masculin qui l’emporte sur le féminin en grammaire ! Je m’arrêterai là !
Avant de passer la parole à la troupe du Manoir, et aux femmes vannetaises qui vont lire des articles de cette « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne », je voudrais tout d’abord remercier Dominique Roger et la section du Parti socialiste de Vannes pour l’organisation de cette soirée, et lire une citation de Fanny Raoul, qui, en 1801, exhortait les hommes :
« Français, imitez ces braves et généreux gaulois dont vous descendez, ayez leur équité. Ils appelaient leurs femmes aux Assemblées Générales de la nation, et l’on ne dédaignait pas d’y recueillir leurs suffrages. Abrogez les lois barbares qui font des vôtres des Ilotes ; si vous leur refusez l’égalité de vos droits politiques, rendez- leur au moins l’existence civile… C’est alors que vous aurez un esprit public ; c’est alors que, fières du titre glorieux de citoyennes, vos femmes feront tout pour le mériter !».
Chaque année en conseil municipal, la Gauche Vannetaise demande l’adhésion de la Ville de Vannes à « la Charte Européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale ». Chaque année, le Maire s’y oppose. Nous ne nous décourageons pas et nous renouvellerons cette année encore cette demande.
La journée mondiale de la Femme a 101 ans ! Un siècle de féminisme, pour quels résultats ? Où en sont les femmes 100 ans après ?
Toujours est- il que, après toutes ces années de lutte, célébrer cette journée est toujours d’actualité : « Etre féministe, comme hier ou comme demain, ça n’a pas beaucoup changé, cela demeure la lutte pour l’égalité des droits » dit Joy Sorman, écrivaine.
Certaines critiquent cette célébration en arguant du fait que la journée de la femme devrait avoir lieu 365 jours par an, mais, s’il n’y avait pas cette journée, parlerait-on des problèmes qui touchent la gent féminine ?
Que de luttes, et ce depuis bien plus de 101 ans ! Faisons un peu d’histoire, car ce sont des femmes ordinaires qui l’ont faite. Cette histoire, elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes.
Déjà dans l’Antiquité, Lysistrata lance une grève sexuelle contre les hommes pour mettre fin à la guerre !
Dès 1791, Olympe de Gouges, (que nous allons célébrer aujourd’hui) et bien d’autres de ses concitoyennes s’insurgent contre la condition faite aux femmes et publient : « La Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne ».
En 1804, le Code Civil donne aux femmes des droits civils, mais leur refuse les droits politiques.
1893, la Nouvelle Zélande est le 1er pays à accorder le droit de vote aux femmes.
C’est le 8 mars 1910, à Copenhague, qu’une Confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays, crée cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.
Ensuite, disons que les choses s’accélèrent un peu : 1918, ce sont les femmes allemandes et suédoises qui ont le droit de vote, suivies en 1919 par le Canada et les Pays Bas, et en 1920 par les Etats Unis. Les Françaises devront attendre 1944 pour que ce droit leur soit accordé ! La Suisse, elle, n’accordera ce droit aux femmes qu’en 1971 !!
Que dire de l’éducation et de l’instruction des filles ? Elle ne pouvait être que religieuse (si elle était), afin de faire de bonnes épouses soumises et de bonnes mères de famille dévouées ! La loi Guizot de 1833 oblige les communes de plus de 500 habitants à avoir une école de garçons… et une école de filles… pour celles qui en ont les moyens ! En 1880, la loi Camille Sée (sous l’impulsion de Jules Ferry) voit la création de lycées pour filles. Cette loi provoque des débats houleux à la Chambre des députés et au Sénat, l’église s’oppose à : « ce que l’on forme des femmes libres penseurs » !
C’est seulement en 1925, que le cursus des lycées de filles est aligné sur celui des garçons ; et encore! J’ai eu au collège, dans les années 50, des cours de cuisine et de couture, alors que les garçons avaient des heures d’atelier !
La Constitution de 1946, dans son préambule, art.3, précise : « la loi garantit à la femme dans tous les domaines des droits égaux à ceux de l’homme».
Les déclarations sont belles, qu’en est-il dans les faits ?
Dans les années 60, date de mon mariage, la femme mariée n’avait pas le droit d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son mari ! Pour les célibataires, c’était la « croix et la bannière » ! Les enfants ne pouvaient retirer de l’argent sur leur livret de Caisse d’Epargne qu’en présence de leur père (c’est du vécu), il en était de même pour les autorisations de sortie du territoire, le père avait toute puissance sur la famille. Je ne sais plus quand nous nous sommes affranchies de cette tutelle, étant devenue « une femme sans mari », il m’a fallu assurer face à cette adversité.
En 1960, je débute dans l’enseignement, ça fait 50 ans - ça peut sembler loin, mais pas tant que ça puisque je suis là pour en témoigner – donc, à l’époque, quand une institutrice entrait dans cette carrière on lui remettait un guide : « le Code Soleil ». Ce guide, comme son nom l’indique, nous donnait une conduite à suivre ; ainsi, il était interdit aux institutrices célibataires d’avoir des relations sexuelles, et aux institutrices mariées, il leur était recommandé de n’avoir des relations sexuelles que les mercredis (le jeudi étant jour de congé) et les samedis afin de garder leurs forces les autres jours de la semaine pour leurs élèves ! Il leur était également vivement conseillé de programmer leurs grossesses afin d’accoucher pendant les vacances pour ne pas perturber l’année scolaire de leurs élèves
A cette époque, encore, les femmes étaient vouées à avoir des enfants « autant que le bon dieu voulait leur en donner », (pour une laïque, c’est dur !) ou bien elles devaient avoir recours à des pratiques qui bien souvent mettaient leur vie en danger, et/ou les exposaient à des sanctions judiciaires.
En 1971, un groupe de femmes a eu le courage de dire : « je me suis fait avorter », au mépris des poursuites qu’elles pouvaient encourir : c’est le « Manifeste des 343 salopes ». Dans ce manifeste, elles demandent le libre accès aux moyens contraceptifs et l’avortement libre. C’est une nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps, elles ne veulent plus avoir honte d’être « Femme ».
En 1975, la loi sur l’avortement est votée, après de vifs débats; Simone Veil, qui a défendu cette loi avec ténacité et courage en garde de cuisants souvenirs, et des blessures indélébiles.
Reprenons notre chronologie : c’est le gouvernement socialiste qui instaure en 1982, le caractère officiel de la célébration de la journée de la Femme le 8 mars en France.
Mais où en est- on avec le droit des femmes dans la cité et en politique ?
En 1999 (cela ne fait que 12 ans) une révision constitutionnelle ajoute à l’art.3 de la constitution de 1958, le texte suivant : « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives», et prévoit que « les partis doivent contribuer à la mise en œuvre de ce principe ». La loi sur la parité sera votée en 2000. Elle prévoit une alternance hommes/ femmes dans la constitution des listes, mais malgré cela, les femmes sont elles toujours dans une situation éligible ?
Que dire encore des métiers qui se féminisent et qui, se féminisant, sont considérés comme des métiers dévalorisés, des femmes qui optent pour des métiers d’homme et qui sont des « garçons manqués », du masculin qui l’emporte sur le féminin en grammaire ! Je m’arrêterai là !
Avant de passer la parole à la troupe du Manoir, et aux femmes vannetaises qui vont lire des articles de cette « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne », je voudrais tout d’abord remercier Dominique Roger et la section du Parti socialiste de Vannes pour l’organisation de cette soirée, et lire une citation de Fanny Raoul, qui, en 1801, exhortait les hommes :
« Français, imitez ces braves et généreux gaulois dont vous descendez, ayez leur équité. Ils appelaient leurs femmes aux Assemblées Générales de la nation, et l’on ne dédaignait pas d’y recueillir leurs suffrages. Abrogez les lois barbares qui font des vôtres des Ilotes ; si vous leur refusez l’égalité de vos droits politiques, rendez- leur au moins l’existence civile… C’est alors que vous aurez un esprit public ; c’est alors que, fières du titre glorieux de citoyennes, vos femmes feront tout pour le mériter !».
Chaque année en conseil municipal, la Gauche Vannetaise demande l’adhésion de la Ville de Vannes à « la Charte Européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale ». Chaque année, le Maire s’y oppose. Nous ne nous décourageons pas et nous renouvellerons cette année encore cette demande.
mercredi 9 mars 2011
CM du 11 février : Interventions diverses
Culture
Claude JAHIER :
Nous approuverons bien sûr le renouvellement du contrat du directeur du théâtre, cependant, une question se pose à nous à propos de ce bordereau.
A notre connaissance, la ville n’est pas adhérente au SYNDEAC, elle ne paie pas de cotisation. Sans cette adhésion, la convention collective de ce syndicat peut elle s’appliquer au directeur du théâtre ? N’y a t-il pas mélange des genres ? Nous sommes pour l’instant dans le cadre d’un théâtre municipal, et ce syndicat exclut ceux-ci de la convention, qu’en sera-t-il quand celui-ci deviendra un Etablissement Public Local ?
De plus, je profite de ce bordereau, pour regretter que la commission « culture » n’ait pas présenté un bilan des 3 dernières années suivi du projet pour les 3 ans à venir (2011-2014) en matière de développement théâtral et culturel.
Jean Jacques PAGE :
Attire l’attention de la municipalité sur l’impérieuse nécessité d’optimiser la création bretonne dans tous les domaines artistiques. Il rappelle à ce titre que la Bretagne est l’une des région de France les plus productives en la matière.
Economie
Nicolas LE QUINTREC :
A propos de l’acquisition des commerces du centre commercial de Ménimur.
D’une délibération à une autre, d’une acquisition à une autre, la formulation est différente. Cela ne nous permet pas de jauger l’équité de ces traitements. Nous vous demandons de nous communiquer les modalités et les clés de répartition relatives aux indemnités de transfert, de travaux et bien entendu d’acquisition.
Il s’agit de transparence.
Claude JAHIER :
Nous approuverons bien sûr le renouvellement du contrat du directeur du théâtre, cependant, une question se pose à nous à propos de ce bordereau.
A notre connaissance, la ville n’est pas adhérente au SYNDEAC, elle ne paie pas de cotisation. Sans cette adhésion, la convention collective de ce syndicat peut elle s’appliquer au directeur du théâtre ? N’y a t-il pas mélange des genres ? Nous sommes pour l’instant dans le cadre d’un théâtre municipal, et ce syndicat exclut ceux-ci de la convention, qu’en sera-t-il quand celui-ci deviendra un Etablissement Public Local ?
De plus, je profite de ce bordereau, pour regretter que la commission « culture » n’ait pas présenté un bilan des 3 dernières années suivi du projet pour les 3 ans à venir (2011-2014) en matière de développement théâtral et culturel.
Jean Jacques PAGE :
Attire l’attention de la municipalité sur l’impérieuse nécessité d’optimiser la création bretonne dans tous les domaines artistiques. Il rappelle à ce titre que la Bretagne est l’une des région de France les plus productives en la matière.
Economie
Nicolas LE QUINTREC :
A propos de l’acquisition des commerces du centre commercial de Ménimur.
D’une délibération à une autre, d’une acquisition à une autre, la formulation est différente. Cela ne nous permet pas de jauger l’équité de ces traitements. Nous vous demandons de nous communiquer les modalités et les clés de répartition relatives aux indemnités de transfert, de travaux et bien entendu d’acquisition.
Il s’agit de transparence.
mardi 8 mars 2011
CM du 11 février : PLAN CLIMAT ENERGIE TERRITORIAL
Intervention d’Anne CAMUS :
« Ce bordereau prête franchement à sourire… Vous venez de réaliser un PDU qui ne respecte même pas le Grenelle dans le cadre des émissions de gaz à effet de serre puisque la diminution des GES de 20 % n’y est que de 4 %….et ce n’est pas moi qui le dit, c’est la commission d’enquête dans ses observations…
Et voilà que soudain vous nous proposez de limiter l’ampleur du changement climatique et de réduire l’impact des activités en termes de GES … alors qu’en Bretagne le secteur qui suscite le plus d’inquiétudes parce qu’il est la principale source de GES est celui des transports !
Vous aurez toujours un temps de retard à l’allumage…
Vraiment dommage que vous n’ayez pas pensé aux énergies renouvelables dans le cadre de la rénovation urbaine de l’ANRU, pour la rénovation ou la construction de nouveaux logements sociaux où le chauffage électrique est encore la norme, pas plus que pour la construction de la crèche de Richemont et j’en passe…
Vraiment dommage que vous ayez oublié la délibération d’il y a trois ans où vous comptiez mettre en place des « capteurs solaires sur divers équipements municipaux. Panneaux solaires à circulation d’eau, capteurs solaires photovoltaïques sur la Piscine, les centres sportifs Kercado, Ménimur, camping municipal, certaines écoles et équipements sportifs, horodateurs. »
Certains bordereaux de ce soir me font très sérieusement penser à des effets d’annonces pré électorales …il y en a eu d’autres.
Enfin, on ne va pas épiloguer plus longtemps, vous vous conformez à une obligation légale d’établir avant fin 2012 un plan climat, peut-être que pour une fois, nous serons en avance… sur le timing et vous vous en doutez, nous attendons avec impatience le contenu de votre plan climat... »
« Ce bordereau prête franchement à sourire… Vous venez de réaliser un PDU qui ne respecte même pas le Grenelle dans le cadre des émissions de gaz à effet de serre puisque la diminution des GES de 20 % n’y est que de 4 %….et ce n’est pas moi qui le dit, c’est la commission d’enquête dans ses observations…
Et voilà que soudain vous nous proposez de limiter l’ampleur du changement climatique et de réduire l’impact des activités en termes de GES … alors qu’en Bretagne le secteur qui suscite le plus d’inquiétudes parce qu’il est la principale source de GES est celui des transports !
Vous aurez toujours un temps de retard à l’allumage…
Vraiment dommage que vous n’ayez pas pensé aux énergies renouvelables dans le cadre de la rénovation urbaine de l’ANRU, pour la rénovation ou la construction de nouveaux logements sociaux où le chauffage électrique est encore la norme, pas plus que pour la construction de la crèche de Richemont et j’en passe…
Vraiment dommage que vous ayez oublié la délibération d’il y a trois ans où vous comptiez mettre en place des « capteurs solaires sur divers équipements municipaux. Panneaux solaires à circulation d’eau, capteurs solaires photovoltaïques sur la Piscine, les centres sportifs Kercado, Ménimur, camping municipal, certaines écoles et équipements sportifs, horodateurs. »
Certains bordereaux de ce soir me font très sérieusement penser à des effets d’annonces pré électorales …il y en a eu d’autres.
Enfin, on ne va pas épiloguer plus longtemps, vous vous conformez à une obligation légale d’établir avant fin 2012 un plan climat, peut-être que pour une fois, nous serons en avance… sur le timing et vous vous en doutez, nous attendons avec impatience le contenu de votre plan climat... »
lundi 7 mars 2011
Maison des associations
A propos de l’annonce du transfert de la Maison des associations annoncé par la municipalité, Nicolas LE QUINTREC a réagi auprès de Ouest France :
« Tout le monde est d’accord pour dire qu’à Vannes il y a une pénurie de locaux associatifs. Le choix de transférer la Maison des associations de la rue de la Tannerie à la rue de la Loi ne résoudra pas le problème. D’ailleurs, ce projet ressemble plus à du racolage électoral qu’à une réelle stratégie municipale de soutien aux associations. Il n’a échappé à personne que la promesse 2008 d’une nouvelle Maison des associations a doublement disparu, d’une part, du diaporama présenté par le Maire fin 2010 en réunion publique et, d’autre part, des orientations budgétaires votées le 11 février dernier.
La politique en faveur du milieu associatif est toujours en-deçà du dynamisme que ce dernier apporte à la vie vannetaise. Au-delà des locaux indispensables, aussi bien en cœur de ville que dans les quartiers, il convient d’initier un réel partenariat « ville – associations » en matière de mise en réseaux, de contrats d’objectifs et de moyens, en matière de formation et d’accompagnement des bénévoles et de revalorisation du budget subvention qui est inférieur de 32 euros / habitant à la moyenne des villes comparables à Vannes soit pour 54 000 habitants inférieur d’un 1,7 millions d'euros (source Ministère du budget. Strate ville moyenne)
Le choix de l’implantation d’une maison des associations rue de la Loi peut se concevoir. Mais là encore, nous avons la nette impression d’entendre de la part du Maire une énième promesse électorale de circonstance. Alors, que nous avons là un espace urbain au potentiel extraordinaire dans l’optique d’une revitalisation du cœur de ville, il serait beaucoup plus pertinent d’engager une démarche concertée de type renouvellement urbain. Il faut sortir du coup par coup et des effets d’annonce pour engager une stratégie globale d’organisation de la cité. »
samedi 5 mars 2011
CM du 11 février : Intervention de la Région Bretagne en soutien aux projets Vannetais
Anne Camus :
Dans le contexte de crise financière et de fragilisation des politiques publiques de la culture, la région a un souci constant des équilibres territoriaux afin de donner plus à ceux qui ont moins et n’a pas à se substituer au désengagement des autres contributeurs publics particulièrement l’Etat.
Malgré les difficultés rencontrées, Vannes a été très bien lotie jusqu’à présent, puisqu’elle a reçu de 2000 à 2011, 1 917 034,00 euros d’aides régionales pour la restauration de son patrimoine, ce n’est pas anodin…
Je tenais donc à rappeler à tous, ce soir que cette collaboration avec la région a permis à Vannes d’entretenir au mieux ce patrimoine.
Pour ses musées 84 000 euros concernant diverses acquisitions dont en 2009, 18 338 euros pour les trois huiles de Geneviève Asse.
Pour ses édifices, ( hôtel de Limur, remparts, château Gaillard, Eglise St Patern, chapelle du Rohic, lavoirs) 849 000 euros
Pour la restauration d’objets et mobiliers classés ou inscrits : 32 000 ,00 euros
Pour la restauration de tableaux 83 343,00 euros
Pour l’ animation du patrimoine, depuis 2001 56 885,00 euros
Pour une étude d’un pôle muséal … une aide de 46 000 euros en 2008, étude aujourd’hui ARCHIVEE !
En outre, deux opérations de 2010 seront proposées à la prochaine commission permanente. Elles concernent d'une part la restauration de la Porte Prison (le montant proposé au vote est de 115 399.19 €) et d'autre part l'aide au projet de visite guidées en balado diffusion (le montant proposé au vote est de 3 780 €).
Enfin, trois dossiers de demande sont en attente de pièces complémentaires et seront traités avec les nouveaux critères du budget 2011.
Il s'agit de :
- Demande pour la restauration de divers objets classés situés dans l'église Saint Patern. (bordereau de ce soir ? )
- Demande pour la restauration de la toiture et des cheminées de l'Hôtel de Ville.
- Demande pour les extérieurs de l'Hôtel de Limur.
Dans le contexte de crise financière et de fragilisation des politiques publiques de la culture, la région a un souci constant des équilibres territoriaux afin de donner plus à ceux qui ont moins et n’a pas à se substituer au désengagement des autres contributeurs publics particulièrement l’Etat.
Malgré les difficultés rencontrées, Vannes a été très bien lotie jusqu’à présent, puisqu’elle a reçu de 2000 à 2011, 1 917 034,00 euros d’aides régionales pour la restauration de son patrimoine, ce n’est pas anodin…
Je tenais donc à rappeler à tous, ce soir que cette collaboration avec la région a permis à Vannes d’entretenir au mieux ce patrimoine.
Pour ses musées 84 000 euros concernant diverses acquisitions dont en 2009, 18 338 euros pour les trois huiles de Geneviève Asse.
Pour ses édifices, ( hôtel de Limur, remparts, château Gaillard, Eglise St Patern, chapelle du Rohic, lavoirs) 849 000 euros
Pour la restauration d’objets et mobiliers classés ou inscrits : 32 000 ,00 euros
Pour la restauration de tableaux 83 343,00 euros
Pour l’ animation du patrimoine, depuis 2001 56 885,00 euros
Pour une étude d’un pôle muséal … une aide de 46 000 euros en 2008, étude aujourd’hui ARCHIVEE !
En outre, deux opérations de 2010 seront proposées à la prochaine commission permanente. Elles concernent d'une part la restauration de la Porte Prison (le montant proposé au vote est de 115 399.19 €) et d'autre part l'aide au projet de visite guidées en balado diffusion (le montant proposé au vote est de 3 780 €).
Enfin, trois dossiers de demande sont en attente de pièces complémentaires et seront traités avec les nouveaux critères du budget 2011.
Il s'agit de :
- Demande pour la restauration de divers objets classés situés dans l'église Saint Patern. (bordereau de ce soir ? )
- Demande pour la restauration de la toiture et des cheminées de l'Hôtel de Ville.
- Demande pour les extérieurs de l'Hôtel de Limur.
jeudi 3 mars 2011
CM du 11 février. Déchets : des conteneurs enterrés à Ménimur
Dans le cadre du projet de rénovation urbaine à Ménimur, la ville souhaite améliorer la collecte des ordures ménagères. Nicolas LE QUINTREC réagit à ce propos :
« Sans doute que les conteneurs enterrés apportent une petite amélioration d’un point de vue esthétique. Mais, au-delà de ça, je ne vois pas bien la plus value par rapport au dispositif actuel.
Il n’y aura pas de réelles améliorations en la matière sans moyen supplémentaire en poste d’entretien et ceci aussi bien pour gérer la gestion des ordures ménagères que pour l’entretien des espaces publics du quartier. Je vous renvoie notamment pour ce dernier point aux premières réunions de la Commission Extra-Municipale (CEM Ménimur)."
Nicolas LE QUINTREC rappelle que cet objectif est inscrit dans le cadre des priorités du projet de rénovation urbaine validé par l’Agence Nationale Renouvellement Urbain (ANRU). Il interpelle le Maire autour de deux questions :
- Qu’en est-il des moyens humains prévus dans le cadre de la Gestion Urbaine de Proximité (GUP) dont l’un des principaux objectifs est tout bonnement l’amélioration de la gestion des ordures ménagères ?
- Avez-vous l’intention d’utiliser la clause des 10 % de création d’emplois prévue dans la charte d’insertion approuvée le 17 décembre 2010 ? Si oui, à quel hauteur ? »
Aucune réponse favorable de la part de la majorité municipale.
mercredi 2 mars 2011
CM du11 février : Désenclavement de Ménimur sud
La ville envisage de créer une rue reliant la rue Eugène Boudin à l’avenue du 4 août 1944 le long du chemin piéton à hauteur de la RN 165. Mais, pouvons-nous réellement parler de désenclavement du quartier quand on connaît le degré de saturation des voies principales aux heures de pointe qui contournent le quartier ? La route de Pontivy et l’avenue du 4 août 1944 sont déjà surchargées. Le projet présenté par la ville va servir de voie de délestage.
Anne CAMUS réagit :
"Voici un bordereau surprenant d’incohérence.
Un quartier dense, pas forcément bien loti, entre voie express et avenue du 04 Août et qui ne demande rien si ce n’est à conserver un peu de sa tranquillité. …et voici que vous comptez y tracer en plein cœur, une nouvelle route que vous destinez à un soit disant désenclavement.
Mais cette future route deviendra très vite une voie de délestage de celle de Pontivy et de l’avenue du 4 août 44. Ce sera un véritable appel d’air pour ces axes déjà bien trop encombrés aux heures de pointe.
En cause, l’urbanisation récente des villes de Meucon et Plescop qui n’a absolument pas été pensée en termes de déplacements et de flux de véhicules, pour preuve, le bordereau ne fait aucune allusion au nouveau plan de déplacements urbains communautaire et encore moins au schéma d’orientation pour les déplacements urbains de 2003… Il s’agit une fois de plus d’une action ponctuelle en dehors de toute réflexion urbaine.
A ce projet de route, nous préférons une voie réservée aux cyclistes et bus. Une voie qui serait connectée aux écoles, piscine et au stade de rugby …une voie verte connectée au futur quartier nord de la gare (500 à 600 logements prévus) qui permettrait aux élèves des collèges et des lycées de s’y rendre à pied, à vélo ou en bus en toute sécurité.
Nous voterons pour l’acquisition de la propriété puisque c’est ce que vous nous demandez ce soir, mais vous l’avez compris, nous ne sommes pas du tout d’accord sur le projet que vous maintenez dans ce secteur sud.
Pour nous, la ville durable, ce n’est pas quelques effets d’annonce autour d’un éco quartier privilégié ou d’un plan climat.
D’ailleurs, l’objectif ANRU n’est certainement pas de détériorer les conditions de vie après avoir appliqué des normes environnementales sur les bâtiments. L’objectif ANRU c’est penser global pour agir local… c’est fabriquer du lien entre les quartiers c’est aussi oublier la voiture et ne pas tout concevoir en fonction d’elle.
Bien entendu, nous partageons l’idée d’aménager un plateau piétonnier face à la voie d’accès à l’école Saint Guen pour traverser l’avenue du 4 août 1944 en toute sécurité. "
"Voici un bordereau surprenant d’incohérence.
Un quartier dense, pas forcément bien loti, entre voie express et avenue du 04 Août et qui ne demande rien si ce n’est à conserver un peu de sa tranquillité. …et voici que vous comptez y tracer en plein cœur, une nouvelle route que vous destinez à un soit disant désenclavement.
Mais cette future route deviendra très vite une voie de délestage de celle de Pontivy et de l’avenue du 4 août 44. Ce sera un véritable appel d’air pour ces axes déjà bien trop encombrés aux heures de pointe.
En cause, l’urbanisation récente des villes de Meucon et Plescop qui n’a absolument pas été pensée en termes de déplacements et de flux de véhicules, pour preuve, le bordereau ne fait aucune allusion au nouveau plan de déplacements urbains communautaire et encore moins au schéma d’orientation pour les déplacements urbains de 2003… Il s’agit une fois de plus d’une action ponctuelle en dehors de toute réflexion urbaine.
A ce projet de route, nous préférons une voie réservée aux cyclistes et bus. Une voie qui serait connectée aux écoles, piscine et au stade de rugby …une voie verte connectée au futur quartier nord de la gare (500 à 600 logements prévus) qui permettrait aux élèves des collèges et des lycées de s’y rendre à pied, à vélo ou en bus en toute sécurité.
Nous voterons pour l’acquisition de la propriété puisque c’est ce que vous nous demandez ce soir, mais vous l’avez compris, nous ne sommes pas du tout d’accord sur le projet que vous maintenez dans ce secteur sud.
Pour nous, la ville durable, ce n’est pas quelques effets d’annonce autour d’un éco quartier privilégié ou d’un plan climat.
D’ailleurs, l’objectif ANRU n’est certainement pas de détériorer les conditions de vie après avoir appliqué des normes environnementales sur les bâtiments. L’objectif ANRU c’est penser global pour agir local… c’est fabriquer du lien entre les quartiers c’est aussi oublier la voiture et ne pas tout concevoir en fonction d’elle.
Bien entendu, nous partageons l’idée d’aménager un plateau piétonnier face à la voie d’accès à l’école Saint Guen pour traverser l’avenue du 4 août 1944 en toute sécurité. "
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