samedi 10 avril 2010

Communiqué : La politique de sécurité à Vannes est encore insuffisante.

Suite à des évènements récents, le Maire a fini par reconnaître que la vidéosurveillance « ne pouvait pas tout » (article Ouest-France du 9.04.2010). Nicolas LE QUINTREC l’invite à passer du constat à l’action.

« Les derniers faits qui viennent de se dérouler dans la cité vannetaise démontrent bien que nous ne pouvons pas éviter, plus longtemps, un travail de réflexion approfondie sur la politique de sécurité.

Le Député-Maire reconnaît que les caméras de vidéosurveillance ne peuvent pas tout. Sur ce point, nous sommes d’accord. Encore faut-il qu’il passe du constat à l’action. Pourquoi ne dénonce-t-il pas la suppression programmée de 4000 policiers prévue dans le cadre de la RGPP ? Pourquoi ne remet-il pas en cause le choix du gouvernement de retirer 35 M€ du Fonds de Prévention de la Délinquance (FIPD) pour financer la généralisation de la vidéosurveillance dans les villes de France ? Cette décision se fait au détriment d’actions éducatives et médico-sociales.


Par ailleurs, la question de la tranquillité publique et de la qualité de la vie quotidienne des Vannetais reste entière.

Il appartient au Maire d’initier dans le cadre des derniers dispositifs réglementaires issus de la loi LOPPSI une stratégie territoriale d’actions basée sur le renforcement du partenariat local (justice, police, services sociaux, associations spécialisées …).

C’est pourquoi, nous réclamons une nouvelle fois un vrai et grand débat sur les missions et les moyens d’une politique de sécurité à Vannes. Aujourd’hui, les moyens de la police municipale ne sont à la hauteur des besoins. Leur mission est à redéfinir.

De plus, nous nous inscrivons en faux lorsque le Maire prétend que les services rendus aux Vannetais sont suffisants. Là encore, les moyens budgétaires votés au dernier conseil municipal ne sont pas à la hauteur. Pour rappel, nous précisons que la ville de Vannes accuse un moins disant en matière de dépenses publiques de l’ordre de 30 % par rapport aux villes équivalentes à la nôtre. Par conséquent, nous réclamons un dispositif basé sur la présence active de proximité et le lien relationnel permanent avec l’habitant. Dans ce cadre, la ville doit créer :
- Des unités de prévention et de médiation intervenant dans les différents secteurs de la ville pour réguler les comportements déviants et délinquants.
- Des « agents d’ambiance de nuit » notamment là où se retrouvent les jeunes. »