Pour un dossier présenté depuis des mois par le maire et son équipe comme exemplaire et très bien ficelé, l’abandon d’un des promoteurs sonne comme un gros raté.
Nicolas Le Quintrec estime un retard d’environ 6 mois qui touchera en premier lieu les commerçants. Il demande qu’un point d’étape à ce sujet soit présenté à la prochaine réunion prévue le 4 juillet 2011.
Il en profite d’ailleurs pour souligner combien le volet économique est tenu sous silence. Il réclame la réactivation de la commission du commerce qui semble de nouveau en sommeil (la réunion annuelle de printemps n’a pas eu lieu cette année)
Pour le reste, la nouvelle délibération présentée en conseil apporte à la marge quelques modifications par rapport au protocole initial du 15 octobre 2010.
Par conséquent, ce nouveau protocole ne modifie pas la position de la gauche sur le projet de reconstruction du centre commercial. Toutefois, après le commerce, Nicolas Le Quintrec a souhaité rappeler 2 autres priorités :
1) Foncière logement (FL) : Acteur essentiel du volet logement notamment pour optimiser l’objectif de mixité sociale. Au vu de l’article 6 du protocole, la présence de la FL est conditionnée à une concertation ultérieure. Alors que le gouvernement malmène depuis deux ans l’existence de la FL et des autres collecteurs interprofessionnels du logement (de 121 organismes, il en reste 4 sur le territoire national) la gauche se demande si la Foncière est toujours en jeu dans le projet de Ménimur ? L’inquiétude est réelle d’autant plus qu’elle n’apparaît plus sur le plan annexé au protocole contrairement à celui du 15 octobre dernier.
2) Pôle de services publics : Outre le projet de Médiathèque qui recueille l’adhésion de tous, Nicolas Le Quintrec souligne l’insatisfaction de la gauche sur la place accordée au pôle service public. Il rappelle les conditions à minima accordées à l’espace CCAS et l’Accueil unique qui vont se partager un « placard » de 22 m² à raison de 3 demi-journées / semaine.
Il déplore aussi l’absence de guichet unique d’insertion, d’emploi et de formation permanent. Et pourtant, cet espace est légitime au regard des indicateurs de précarité, de chômage et de pauvreté inscrits dans la convention signée avec l’ANRU (...)