Anne CAMUS et Nicolas LE QUINTREC ont réagi à ce projet :
En 2006, nous vous avions réitéré notre proposition faite lors de l’enquête publique du PLU de 2005 de préserver la coulée verte naturelle constituée par la lande, la zone humide, le bocage et de la relier au cheminement du ruisseau du Liziec.
Si vous nous avez écouté concernant la préservation de la zone humide, nous regrettons que ce futur lotissement demeure figé dans un espace cloisonné obstruant tout corridor écologique et tout lien inter quartier..
Nous aimerions savoir si l’étude de recensement des zones humides et des cours d'eau a débuté conformément à la loi de février qui fixe 2010 pour date limite, mais aussi conformément aux obligations fixées par le SCOT, à la loi sur l'Eau, aux dispositions du SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 et du futur SAGE Golfe du Morbihan..
Au delà de l’inventaire à intégrer dans les documents d’urbanisme, il s’agit aussi mieux orienter le développement urbain en assurant la cohérence des politiques publiques surtout dans le cadre de l’ouverture de zones constructibles , d’engager la reconquête des zones humides et de lancer un programme d’information et de sensibilisation.
On sait pertinemment que depuis de nombreuses décennies, les zones humides régressent. Leur conservation est vitale pour la préservation des écosystème et l'amélioration de la gestion de la qualité de l'eau, pour cette raison la loi les a rendues non-constructibles, non drainables, non remblayables …
Pourtant à Vannes, elles font encore l'objet de drainage ou de comblement, soit par méconnaissance de leur existence, de leur intérêt écologique, ou par nécessité d'aménagement (urbanisation, projets routiers, …), certaines sont même constructibles…
Il en est ainsi de la zone humide de Tohannic, à moitié constructible, à proximité de la retenue d’eau, remblayée au 9/10 ème par une entreprise… une aberration… Ne peut-on, dans la même veine du bordereau précédent -enquête publique-, modifier le PLU et la reclasser zone humide, dans le respect de la loi …et mettre enfin l’entreprise qui a déposé les remblais en demeure de les enlever?
Il en est ainsi de la zone humide du futur lotissement du « Domaine de Kerbiquette » faisant partie d’un vaste secteur de 3 ha à urbaniser au Nord du hameau.
Il en est ainsi de la zone humide toujours à Kerbiquette, qui longe le ruisseau, dont les remblais illégaux devaient être enlevés sur cinq mètres de chaque côté du lit du ruisseau. Remblais qui proviennent pour certains de l’hôpital, de l’ancien pavillon Marcellin, débris chargé d’amiante -je l’ai déjà dit dans cette assemblée -. Quelle action la ville a t-elle entrepris et pour le côté sanitaire lié à l’amiante et pour les berges du cours d’eau ?
Par ailleurs, l’enjeu de favoriser les alternatives à la voiture est intéressant. Mais, cet objectif sera réellement réalisable si les fréquences de passages des bus passent de 20 mn à 10 mn.
Il n’y aura d’éco quartier qu’à la condition que la mixité sociale soit assurée. Avec un prix de vente de 172 € le m², il sera bien difficile d’envisager cette mixité.
Le site est répertorié au service régional de l’archéologie. Il doit faire l’objet d’un diagnostic archéologique. Les zones répertoriées sont inscrites dans le pôle 2 du projet. Vu le délais de fouilles d’environ 2 ans, vu les possibilités de vestiges exceptionnels, les incidences sur l’équilibre budgétaire de l’opération est réelle.
Bien que réservée sur de nombreux aspects, la Gauche donne son feu vert à ce projet expérimental.
En 2006, nous vous avions réitéré notre proposition faite lors de l’enquête publique du PLU de 2005 de préserver la coulée verte naturelle constituée par la lande, la zone humide, le bocage et de la relier au cheminement du ruisseau du Liziec.
Si vous nous avez écouté concernant la préservation de la zone humide, nous regrettons que ce futur lotissement demeure figé dans un espace cloisonné obstruant tout corridor écologique et tout lien inter quartier..
Nous aimerions savoir si l’étude de recensement des zones humides et des cours d'eau a débuté conformément à la loi de février qui fixe 2010 pour date limite, mais aussi conformément aux obligations fixées par le SCOT, à la loi sur l'Eau, aux dispositions du SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 et du futur SAGE Golfe du Morbihan..
Au delà de l’inventaire à intégrer dans les documents d’urbanisme, il s’agit aussi mieux orienter le développement urbain en assurant la cohérence des politiques publiques surtout dans le cadre de l’ouverture de zones constructibles , d’engager la reconquête des zones humides et de lancer un programme d’information et de sensibilisation.
On sait pertinemment que depuis de nombreuses décennies, les zones humides régressent. Leur conservation est vitale pour la préservation des écosystème et l'amélioration de la gestion de la qualité de l'eau, pour cette raison la loi les a rendues non-constructibles, non drainables, non remblayables …
Pourtant à Vannes, elles font encore l'objet de drainage ou de comblement, soit par méconnaissance de leur existence, de leur intérêt écologique, ou par nécessité d'aménagement (urbanisation, projets routiers, …), certaines sont même constructibles…
Il en est ainsi de la zone humide de Tohannic, à moitié constructible, à proximité de la retenue d’eau, remblayée au 9/10 ème par une entreprise… une aberration… Ne peut-on, dans la même veine du bordereau précédent -enquête publique-, modifier le PLU et la reclasser zone humide, dans le respect de la loi …et mettre enfin l’entreprise qui a déposé les remblais en demeure de les enlever?
Il en est ainsi de la zone humide du futur lotissement du « Domaine de Kerbiquette » faisant partie d’un vaste secteur de 3 ha à urbaniser au Nord du hameau.
Il en est ainsi de la zone humide toujours à Kerbiquette, qui longe le ruisseau, dont les remblais illégaux devaient être enlevés sur cinq mètres de chaque côté du lit du ruisseau. Remblais qui proviennent pour certains de l’hôpital, de l’ancien pavillon Marcellin, débris chargé d’amiante -je l’ai déjà dit dans cette assemblée -. Quelle action la ville a t-elle entrepris et pour le côté sanitaire lié à l’amiante et pour les berges du cours d’eau ?
Par ailleurs, l’enjeu de favoriser les alternatives à la voiture est intéressant. Mais, cet objectif sera réellement réalisable si les fréquences de passages des bus passent de 20 mn à 10 mn.
Il n’y aura d’éco quartier qu’à la condition que la mixité sociale soit assurée. Avec un prix de vente de 172 € le m², il sera bien difficile d’envisager cette mixité.
Le site est répertorié au service régional de l’archéologie. Il doit faire l’objet d’un diagnostic archéologique. Les zones répertoriées sont inscrites dans le pôle 2 du projet. Vu le délais de fouilles d’environ 2 ans, vu les possibilités de vestiges exceptionnels, les incidences sur l’équilibre budgétaire de l’opération est réelle.
Bien que réservée sur de nombreux aspects, la Gauche donne son feu vert à ce projet expérimental.