lundi 28 février 2011

Qualité de vie et stationnement


La qualité de vie des Vannetais et plus particulièrement celle des résidants de la zone piétonne, l’accessibilité des commerces et des services indispensables à la survie du centre ville, les livraisons, dépendent du stationnement. L’enjeu est d’ajuster l’offre de stationnement aux activités des commerces et aux besoins des habitants, avec une tarification mieux adaptée.

A Vannes, la politique générale du stationnement est dictée par les parkings du centre Vinci et Q Park qui freine la dynamisation du centre ville.

En conséquence, La gestion du stationnement doit être complétée par l’organisation en 2 zones concentriques, d’une part des parkings de proximité gratuits aux abords du centre ville (hors remparts), notamment l’agrandissement des Capucins promis dès 2005 (passer de 200 à 600 places) et l’accélération du futur parking de 400 places du projet Nouvelle Coutume. Une mini-navette électrique pourrait relier les différents parcs de stationnement en traversant les zones piétonnes. D’autre part, des parkings relais aux entrées de ville connectés aux réseaux de transport en commun pour retenir les voitures venant de l’extérieur de Vannes.

Cette stratégie devrait s’accompagner d’un stationnement « zone bleue » sur l’ensemble de la voirie autour du cœur de ville en remplacement des horodateurs. Quand à la gare, il faut intégrer le stationnement dans une stratégie multimodale qui facilite le passage d’un mode de transport à un autre (train, car, vélo, taxi …).
En outre, le stationnement des 2 roues et des cars de tourisme a besoin d’être réétudié sans oublier qu’à l’échelle de la ville doit être élaboré un plan de zonage du stationnement réservé aux personnes handicapées eu égard aux obligations de la loi 2005 relative à l’accessibilité.

dimanche 27 février 2011

CM du 11 février : Aménagement des rues J. Le Brix et V. Hugo


Bien que porté principalement par la Communauté d’agglomération dans le cadre du Plan de déplacements urbains (PDU), le projet d’aménagement des rues Joseph Le Brix et Victor Hugo en faveur de voies dédiées au bus (appelées : site propre) est avant tout communal et de bon effet à la veille d’une échéance électorale.
Anne CAMUS est intervenue sur ce projet :

« Cette délibération répond pour partie, aux réserves de la commission d’enquête du Plan de déplacements urbains, qui, je la cite « tiennent au fait que le projet, sur les thématiques majeures, manque d’objectifs concrets et mesurables… ». PDU dont « le mémoire en réponse du maître d’ouvrage comprend trop d’incertitudes notamment sur les voies d’intérêt communautaire, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur les affectations budgétaires ».
La délibération répond donc à une des réserves de la commission d’enquête qui exige que soient prises en compte des mesures précises et des objectifs concrets concernant le renforcement des transports collectifs urbains..

Comme pour le PNR, la commission d’enquête a émis un avis favorable à condition que les réserves soient levées…car si la communauté d’agglomération ne satisfait pas aux réserves dont est assorti l’avis favorable de la commission d’enquête, l’avis devient défavorable. Le juge administratif, saisi d’une demande de sursis à exécution est tenu de faire droit à cette demande dès lors qu’un moyen invoqué à l’appui de la requête au fond apparaît sérieux et justifiant l’annulation de l’acte attaqué…

Il vous fallait donc répondre rapidement aux manquements du PDU pourtant dénoncés largement par les associations et les citoyens avant sa mise à enquête. Ceci explique le manque de données et l’effet d’annonce prématuré de cette voie en site propre pour laquelle aucun des documents joints n’ inscrit sa réalisation dans le temps… par contre, l’annonce elle, se réalise dans une période bien précise, celle des élections de Vannes centre…

Vous avez choisi monsieur le Maire et Président de la communauté d’agglomération de mettre en place une mesure vannetaise, concrète mais très ponctuelle qui aurait nécessité la réunion des groupes de travail PDU ainsi qu’une réflexion bien plus globale et bien plus communautaire. Nous espérons que la seule économie de trois chauffeurs sur le parcours, n’a pas motivé le choix de l’emplacement choisi unilatéralement (annoncé par une adjointe lors de la commission travaux) ….

La marche à suivre aurait dû débuter par la recherche de l’ensemble des points noirs, véritables freins à la régularité des Transports en Commun puis par la révision du schéma d’orientation des déplacements vannetais puis par son incorporation dans le futur schéma directeur prévu par Vannes Agglo. Schéma directeur dont le but sera d’atteindre des objectifs de vitesse commerciale et de régularité. Vous évoquez par exemple, le nombre de passages, les mouvements par jour, mais nous ne disposons d’aucune information pour l’ensemble du réseau vannetais et communautaire.

La démarche reste donc très incomplète puisqu’elle n’intègre pas la réalisation de parking de persuasion gratuit à proximité de la gare pour inciter les automobilistes à laisser leurs véhicules.

Par ailleurs, toutes les modifications de voiries que vous entreprendrez auront automatiquement un impact sur d’autres voies, plus particulièrement sur les rues Billaut et Burgault avoisinantes.

Je vous rappelle que notre groupe réclame depuis le début du mandat, la révision du plan de circulation vannetais qui date de Mathusalem et celle du schéma d’orientation pour les déplacements urbains qui date lui, de 2003 et qui, aujourd’hui est totalement obsolète au vu du PDU.

D’autre part, la commission d’enquête recommande d’organiser au mieux le transport des marchandises et la livraisons en ville. Tous les PDU deuxième génération en font un axe central, ici, il est simplement évoqué, n’a été pourvu d’aucune enveloppe financière, or, la réunion avec les commerçants du secteur des rues concernées par le réaménagement a démontré qu’il y a là un important besoin. Comme il y aura besoin d’un mini bus électrique, à l’intérieur du centre ville qui sera fermé par des bornes électroniques.
Enfin, afin de réduire l’aspect uniquement minéral de votre projet , implanter de petits espaces verts côté mairie et côté Monoprix avec des arbustes et arbres en pleine terre donnerait à ce lieu une convivialité qu’il n’a jamais eue.

Vous l’avez compris monsieur le Maire, si le réaménagement de la voie de bus en site propre paraît être une avancée, nous estimons qu’elle se réalise avec beaucoup trop de précipitation, la réflexion ne mesure pas l’ensemble des enjeux reste trop superficielle et est surtout insuffisamment communautaire. »

Nicolas LE QUINTREC a complété le propos en soulignant quelques évidences :

« Ce projet est inscrit dans une étude qui date d’au moins 20 ans. Vous aviez largement le temps de mettre en place des ateliers de concertation et de travail. Cela aurait pu nous permettre d’apprécier à la hauteur des enjeux la pertinence du projet notamment en mesurant les connexions avec d’autres dossiers :
- Quelle incidence avec le projet Nouvelle Coutume ? Avec le secteur Piétonnier ? avec la plateforme Multimodale de la Gare ?
- Quelle incidence en matière de stationnement ?

Par ailleurs, il est a noté que ce projet n’est pas inscrit au budget 2011 de la Communauté d’agglomération.
A ce sujet, faire payer nos voisins pour un aménagement 100 % communal relève d’une conception très particulière de la solidarité intercommunale. »

samedi 26 février 2011

CM du 11 février : L’éco quartier Beaupré Lalande

Anne CAMUS et Nicolas LE QUINTREC ont réagi à ce projet :

En 2006, nous vous avions réitéré notre proposition faite lors de l’enquête publique du PLU de 2005 de préserver la coulée verte naturelle constituée par la lande, la zone humide, le bocage et de la relier au cheminement du ruisseau du Liziec.
Si vous nous avez écouté concernant la préservation de la zone humide, nous regrettons que ce futur lotissement demeure figé dans un espace cloisonné obstruant tout corridor écologique et tout lien inter quartier..

Nous aimerions savoir si l’étude de recensement des zones humides et des cours d'eau a débuté conformément à la loi de février qui fixe 2010 pour date limite, mais aussi conformément aux obligations fixées par le SCOT, à la loi sur l'Eau, aux dispositions du SDAGE Loire-Bretagne 2010-2015 et du futur SAGE Golfe du Morbihan..

Au delà de l’inventaire à intégrer dans les documents d’urbanisme, il s’agit aussi mieux orienter le développement urbain en assurant la cohérence des politiques publiques surtout dans le cadre de l’ouverture de zones constructibles , d’engager la reconquête des zones humides et de lancer un programme d’information et de sensibilisation.

On sait pertinemment que depuis de nombreuses décennies, les zones humides régressent. Leur conservation est vitale pour la préservation des écosystème et l'amélioration de la gestion de la qualité de l'eau, pour cette raison la loi les a rendues non-constructibles, non drainables, non remblayables …
Pourtant à Vannes, elles font encore l'objet de drainage ou de comblement, soit par méconnaissance de leur existence, de leur intérêt écologique, ou par nécessité d'aménagement (urbanisation, projets routiers, …), certaines sont même constructibles…

Il en est ainsi de la zone humide de Tohannic, à moitié constructible, à proximité de la retenue d’eau, remblayée au 9/10 ème par une entreprise… une aberration… Ne peut-on, dans la même veine du bordereau précédent -enquête publique-, modifier le PLU et la reclasser zone humide, dans le respect de la loi …et mettre enfin l’entreprise qui a déposé les remblais en demeure de les enlever?

Il en est ainsi de la zone humide du futur lotissement du « Domaine de Kerbiquette » faisant partie d’un vaste secteur de 3 ha à urbaniser au Nord du hameau.

Il en est ainsi de la zone humide toujours à Kerbiquette, qui longe le ruisseau, dont les remblais illégaux devaient être enlevés sur cinq mètres de chaque côté du lit du ruisseau. Remblais qui proviennent pour certains de l’hôpital, de l’ancien pavillon Marcellin, débris chargé d’amiante -je l’ai déjà dit dans cette assemblée -. Quelle action la ville a t-elle entrepris et pour le côté sanitaire lié à l’amiante et pour les berges du cours d’eau ?

Par ailleurs, l’enjeu de favoriser les alternatives à la voiture est intéressant. Mais, cet objectif sera réellement réalisable si les fréquences de passages des bus passent de 20 mn à 10 mn.
Il n’y aura d’éco quartier qu’à la condition que la mixité sociale soit assurée. Avec un prix de vente de 172 € le m², il sera bien difficile d’envisager cette mixité.
Le site est répertorié au service régional de l’archéologie. Il doit faire l’objet d’un diagnostic archéologique. Les zones répertoriées sont inscrites dans le pôle 2 du projet. Vu le délais de fouilles d’environ 2 ans, vu les possibilités de vestiges exceptionnels, les incidences sur l’équilibre budgétaire de l’opération est réelle.
Bien que réservée sur de nombreux aspects, la Gauche donne son feu vert à ce projet expérimental.

vendredi 25 février 2011

Taxe électricité

L’Etat a trouvé une manière indirecte de renflouer les caisses. Avec la loi NOME (nouvelle organisation du marché de l’électricité) qui rentre en application au 1er janvier 2011, il va pénaliser le pouvoir d’achat de nos concitoyens.

Pour la ville, l’impact financier est quasi nul.
Pour le contribuable c’est une autre affaire. La taxe de 8 % qui s’applique sur le consommé et non plus sur le facturé va neutraliser les avantages du système HC / HP. (heures creuses – heures pleines)


D’autre part, cette taxe va s’ajouter à d’autres hausses :
- L’augmentation du tarif de l’ordre de 3,5 % par an pour chaque année à venir selon les prévisions du conseil national de régulation de l’énergie.
- L’augmentation de la contribution service public en faveur de l’économie d’énergie qui va passer de 4,5 à 7,5 %.
Cela veut dire, Monsieur le Député Maire, que les Vannetais paieront chaque année toujours plus. Les associations de consommateurs estiment la progression de 25 % des tarifs de l’électricité pour les prochaines années.

mercredi 23 février 2011

CM du 11 février : Des orientations budgétaires en « trompe l’œil »

Comme chaque année, les élus sont invités à se prononcer sur les orientations budgétaires 2011. Nicolas LE QUINTREC a dénoncé des orientations en trompe l’œil masquant un plan de rigueur.

L’élément dynamique de la ville émane principalement de la taxe additionnelle (droits de mutations). C’est à la fois intéressant pour l’économie du bâtiment et l’emploi mais c’est aussi inquiétant. L’expérience des deux dernières années démontre bien que cette ressource est soumise aux aléas du marché. Elle est à considérer comme une recette bonifiante et non pas comme une ressource pérenne. D’ailleurs, avec la hausse des taux d’intérêt, la précaution s’impose. Le rebond du marché immobilier pourrait s’en trouver grippé.
En ce qui concerne la masse salariale, vous affichez un pourcentage flatteur de 58 %. Mais, en vérité, nous sommes en valeur nettement inférieurs à la strate. Il ne s’agit pas comme vous le prétendez d’une « maitrise des coûts d’exploitation » mais bien une politique de rigueur se traduisant par une restriction de personnel et une atteinte à la qualité des services.
Les marges de manœuvre (capacité d’autofinancement 4 M€) proviennent essentiellement de la renégociation de la dette, des augmentations mécaniques des contributions directes et du resserrement des dépenses de fonctionnement.
Là encore, contrairement à ce qui est écrit, il ne s’agit pas de soutenir une politique ambitieuse d’investissement pour 2011 qui, enregistre depuis 3 ans, une baisse de 12 M€. Il s’agit de préparer les conditions de financement du Tunnel de Kerino au détriment des besoins du temps présent.

Le fonctionnement général des services
Le fonctionnement est déjà contraint par les dépenses incompressibles. Vous accentuez le phénomène en serrant les recettes pour gonfler l’autofinan- cement en faveur de l’investissement. Outre le financement de Kerino, cette stratégie permet de financer péniblement les obligations annuelles.
Le résultat n’est pas à la hauteur des enjeux.
Un exemple :
- Le monde associatif vannetais est confronté depuis de longues années à un manque de locaux. Certains vivent dans des caves insalubres. D’autres font appel au système « D ». etc …
-Qu’en est-il de la Maison des associations promise en 2008 ? Qu’en est-il de la restauration du Château de l’Hermine, de Boismoreau, etc …

Vous dites dans votre document, vouloir : « poursuivre le développement des services aux usagers avec la double préoccupation de la qualité des services offerts et d’une tarification modérée ».
Si c’était vraiment le cas :
- Pourquoi toujours reporter l’installation de douches au foyer logement de personnes âgées de Ménimur ? Voilà des années que le personnel social et médical vous le réclame. Les baignoires sabot ne permettent pas aux personnes âgées de les enjamber. En 2011, cette situation est intolérable !
- Qu’advient-il du projet de grande Médiathèque alors que vous annoncez la création d’un espace dédié aux « livres anciens » et aux « beaux livres » au sein de l’Hôtel de Limur ? Il y a mieux à faire que d’utiliser le patrimoine littéraire comme objet « art déco » dans des salons bourgeois type 19ème siècle.

Enfin, vous parlez également « d’une parfaite maîtrise des coûts d’exploitation (…) tout en assurant la promotion du personnel ».
Alors, pouvez-vous nous expliquer les raisons de ce climat de défiance et de démobilisation qui s’installe depuis deux ans au sein de l’administration municipale ? Comment expliquez-vous le boycott des vœux par le personnel et ceci pour la seconde année consécutive ? Je crois tout simplement, que les agents municipaux, toutes catégories confondues, rejettent votre RGPP locale.
Les grands projets
En page 19, vous relatez les grands projets qui « s’entassent » en raison d’une gouvernance défaillante de votre part.
L’absence de données chiffrées et de Plan Pluriannuel d’Investissement ne permet pas d’en mesurer l’impact futur pour la cité. Et, pour une plus grande clarté encore, il conviendra de les présenter en AP / CP.

lundi 21 février 2011

CM du 11 février : Engagement en faveur du maintien de la filière "serrurier métallier"

A la suite du mouvement du monde enseignant du Lycée Jean Guehenno en faveur du maintien de la filière serrurier métallier, Nicolas LE QUINTREC a inscrit un vœu à l’ordre du jour du conseil municipal de février.

« Nous apprenons avec satisfaction le revirement du rectorat en faveur du maintien de la filière CAP serrurier métallier au Lycée Jean GUEHENNO.

Il est nécessaire de rappeler combien cette filière est importante pour de nombreux élèves. Tout en répondant à un réel besoin économique local, elle permet à des lycéens d’intégrer une formation qualifiante et de postuler aux offres d’emplois récurrents en la matière dans la région. Elle devient ainsi pour certains élèves « la filière deuxième chance » d’accès au monde du travail.

A présent, il convient de soutenir cette décision en veillant à ce que les mesures d’ouverture en direction de l’apprentissage et de la formation continue ne soient pas de vains mots. Mais, il faut absolument conforter en priorité la formation initiale.

Il appartient à la municipalité vannetaise de s’engager, à son tour, explicitement en faveur du maintien de cette filière et, surtout, de sa pérennisation dans le temps. A ce titre, elle se doit d’optimiser la synergie des bonnes volontés et des moyens, d’une part, et de croiser les dynamiques de réseaux, d’autre part.

Nous souhaitons que le Conseil municipal approuve ce voeu qui engage la ville à soutenir cette filière et à œuvrer en faveur de sa pérennisation. »

Ce vœu a été adopté à l’unanimité.

jeudi 17 février 2011

PNR : Nicolas Le Quintrec adresse un ultime appel à François Goulard

Monsieur le Président de Vannes Agglo,

Dans l'affaire du Parc Naturel Régional (PNR), comme dans tous les dossiers où il en va de l'intérêt général, j'ai privilégié le dialogue à l'affrontement dès lors que vous affichiez une position de principe favorable à la création du PNR.
La Région Bretagne, pour ce qui la concerne, a aussi oeuvré à ce que le fil du dialogue ne soit jamais rompu et a fait le pas nécessaire vers vous pour atténuer les divergences (foncier et gouvernance) au point que l'écart est, de votre propre aveu, infinitésimal.
A ce stade décisif du dossier et avant qu'il n'en soit au stade terminal, je me permets d'insister afin que vous mettiez une délibération sur le PNR à l'ordre du jour de notre conseil d'agglomération qu'il soit ordinaire ou extraordinaire pourvu qu'il soit fixé avant le 2 mars 2011.
Il ne saurait y avoir de vainqueur ou de vaincu dans cette affaire. C'est nos concitoyens qui en seront les principaux bénéficiaires.
Salutations respectueuses


Nicolas Le Quintrec

Conseiller communautaire et municipal

dimanche 13 février 2011

Conseil municipal : le Parc Naturel Régional (PNR)

Depuis novembre 2010, les communes et les intercommunalités sont invitées à se prononcer sur l’adhésion à la Charte du PNR et du syndicat mixte chargé de gérer le futur Parc.
Le 15 novembre 2010, le Président de la Communauté d’agglomération de Vannes appelait les élus à rejeter cette adhésion en raison de désaccords relatifs aux questions foncières et de gouvernance.
Depuis, nous connaissons une situation de blocage. Si Vannes et son agglomération n’approuvent pas ce projet avant le 1er mars 2011, le PNR ne pourra pas être validé.

Après avoir contacté le Maire de Vannes puis le Cabinet du Président de la région Bretagne, Nicolas LE QUINTREC et les élus de la Gauche Vannetaise ont engagé une médiation dans le but qu’un accord soit trouvé.
Vendredi 11 février 2011, au cours d'une question orale en conseil municipal, ils ouvraient le débat :

« L’enjeu du PNR est de taille. C’est de notre responsabilité collective d’offrir au territoire vannetais les meilleures conditions de son développement. Le PNR constitue à cet égard un cadre fédérateur.

Nous avons de nombreux défis à relever : croissance démographique, mutations économiques et responsabilité sociale, biodiversité et valorisation des espaces naturels, maitrise de l’urbanisation et des mobilités …

Ce projet est l’aboutissement d’une minutieuse étude des potentialités et des fragilités de notre territoire. Il exprime à ce titre la volonté de se doter des moyens d’action pour corriger d’éventuels risques de déséquilibre qui pourraient en résulter. Le PNR permet d’engager un processus de développement territorial dynamique. Autour d’une stratégie de développement raisonné, il s’enrichira des évolutions démographiques, technologiques, tout en privilégiant la sauvegarde et la gestion prudente des ressources du Pays de Vannes ainsi que la recherche d’innovation dans les domaines de l’économie et de la solidarité.
Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour nous retrouver, au-delà des postures politiques, à porter ce projet. »

Le Maire avance régulièrement l’idée qu’en l’absence d’adaptation du texte de la Charte, le PNR serait régulièrement attaqué en référé. Le Président de Région a répondu clairement à ce sujet. Nicolas LE QUINTREC en a rappelé les principaux points :

« Monsieur le Maire, il n’y a de risques juridiques que si nous apportons une adaptation au contenu de la Charte ou en ajoutant un additif à la Charte et aux statuts de syndicats en période de consultation des Collectivités et après enquête publique.
Sincèrement, comme vous l’avez vous même déclaré en Conseil d’agglomération, les points de divergence sont de 0,1 %. Les dernières propositions du Président de Région ramènent cet écart à 0,05 %. Personne ne comprendrait alors l’échec du projet PNR au nom de désaccords si dérisoires."

Le Maire estime ne pas avoir eu de réponse suffisante à ses réclamations et appelle à une nouvelle concertation. Nicolas LE QUINTREC confirme les engagements de la Région et met en garde sur la remise à une date ultérieure la conclusion de ce projet :

« Monsieur le Maire vous avez été entendu. Le Président de Région vous a confirmé par courrier ses dernières propositions. Elles sont déterminantes :
- Engagement en matière de mise à jour du foncier disponible avant examen du dossier au niveau national. La concertation a déjà été lancée.
- Engagement à définir un nouveau consensus en matière de gouvernance. Là encore, il n’y aura pas de dépôt de dossier au niveau national sans ce consensus.
Ne laissons pas passer le train. La Commission nationale n’attendra pas une nouvelle fois une révision du projet. Elle pourrait même classer notre dossier pour privilégier d’autres projets de PNR émanant d’autres régions.
Vous dites qu’après le 1er mars tout est encore possible. Mais, ce sera beaucoup plus difficile. Il nous faudra intégrer le domaine maritime et, là c’est un tout autre dossier qu’il nous faudra rédiger.
Monsieur le Maire, La région a fait la moitié du chemin. Il vous appartient de faire l’autre moitié. »

A l’issue du débat, le Maire / Président de la Communauté d’agglomération ne semble pas vouloir changer de position.


jeudi 10 février 2011

PNR : N.Le Quintrec, A. Camus et G. Dréan écrivent au Maire de Vannes

Objet : Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan

Monsieur le Maire,

Le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan est un enjeu de taille. C’est notre responsabilité collective d’offrir au territoire vannetais les meilleures conditions de son développement futur. Un développement raisonné, solidaire et de progrès. Le Parc constitue à cet égard un cadre fédérateur pour accompagner les mutations nécessaires à notre territoire local.
Nous avons de nombreux défis à relever : croissance démographique, mutations économiques et responsabilité sociale, biodiversité et valorisation des espaces naturels, maitrise de l’urbanisation et évolution des mobilités et des modes de déplacements, etc …

En date du 15 novembre 2010, en séance plénière du Conseil d’agglomération, vous avez émis des réserves à propos de la Charte et du futur syndicat mixte du PNR. Depuis, vous avez rencontré le Président de Région et ses services. Différents courriers ont ponctué ces échanges. Aujourd’hui encore, la Région vient de vous transmettre ses dernières propositions afin que cette dynamique aboutisse favorablement avant la date limite du 28 février prochain
Comme vous l’avez publiquement reconnu, les points de divergences sont de 0,1 %. Avec les propositions de la Région cet écart est donc réduit à 0,05 %. Personne ne comprendrait alors l’échec du projet PNR au nom de désaccords si dérisoires.

Monsieur le Maire, au moment où les collectivités locales sont appelées à être actrices à leur niveau des grands enjeux planétaires notamment en matière de développement durable et solidaire, nous vous demandons de bien vouloir remettre à l’ordre du jour du conseil municipal du 11 février 2011 la question orale relative à l’approbation de la charte PNR et l’adhésion au syndicat que nous avions retiré, en commun accord, en décembre dernier en raison des discussions en cours entre vous et le Président de Région. Nous avions même convenu de la reporter ce mois-ci.

Il nous semble que le temps est venu de s’exprimer définitivement et de mettre au premier plan l’intérêt général.
Nous vous remercions par avance de répondre favorablement à cette demande et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos respectueuses salutations.

Pour la Gauche vannetaise
Nicolas Le Quintrec
Les élus régionaux
Anne Camus
Gildas Dréan

mercredi 2 février 2011

Lycée Jean Guehenno : la Gauche vannetaise écrit au Maire de Vannes

Lycée Jean GUEHENNO / filière serrurier métallier / vœu


Monsieur le Maire,

Nous apprenons avec satisfaction le revirement du rectorat en faveur du maintien de la filière CAP serrurier métallier au Lycée Jean GUEHENNO.

Il est nécessaire de rappeler combien cette filière est importante pour de nombreux élèves. Tout en répondant à un réel besoin économique local, elle permet à des lycéens d’intégrer une formation qualifiante et de postuler aux offres d’emplois récurrentes en la matière dans la région. Elle devient ainsi pour certains élèves « la filière deuxième chance » d’accès au monde du travail.

A présent, il convient de soutenir cette décision en veillant à ce que les mesures d’ouverture en direction de l’apprentissage et de la formation continue ne soient pas de vains mots.

Il appartient à la municipalité vannetaise de s’engager, à son tour, explicitement en faveur du maintien de cette filière et, surtout, de sa pérennisation dans le temps. A ce titre, elle se doit d’optimiser la synergie des bonnes volontés et des moyens, d’une part, et de croiser les dynamiques de réseaux, d’autre part.

Monsieur le Maire,

Au nom de la Gauche Vannetaise, nous vous demandons donc de soumettre à l’approbation du Conseil municipal du 11 février 2011 un voeu qui engage la ville à soutenir cette filière et à œuvrer en faveur de sa pérennisation.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, nos respectueuses salutations.


Pour la Gauche Vannetaise

Nicolas LE QUINTREC