Comme chaque année, le Conseil municipal est amené à prendre connaissance du rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics eau potable et assainissement.
C’est l’occasion pour la gauche vannetaise, par la voix d’Anne Camus, d’émettre un avis et solliciter des précisions sur certains éléments
Prix du m3 d’eau :
L’eau est un bien précieux menacé par des pollutions toujours plus nombreuses, nous devons tout mettre en oeuvre pour économiser cette richesse commune ... il nous semble donc judicieux d’encourager l’usager à économiser la ressource et de mettre l’accent sur sa consommation. Aujourd’hui, la tarification de l’eau des Vannetais n’est pas dégressive : celui qui consomme beaucoup paye moins cher que celui qui consomme moins… ce devrait être l’inverse.
Captage du Liziec :
L’eau brute du Liziec est de qualité bactériologique très médiocre, il est donc nécessaire d’effectuer des traitements coûteux pour la rendre potable.
La protection du captage constitue une nécessité pour assurer la sauvegarde de la qualité des eaux distribuées aux usagers en conformité avec les dispositions du Code de la santé publique ; nous aimerions savoir où en est la procédure de mise en place d’un périmètre de protection ?
Captage de Noyalo :
L’eau brute est de qualité bactériologique médiocre…
On note également une présence de pics d’AMPA- acide Aminométhylphosphonique - ( produit de dégradation du Glyphosate (0,90, moyenne 0,30) moyenne 2001 / 0,14 …) bien plus dangereux pour l’environnement que sa molécule-mère le Glyphosate.
En outre, le paramètre réglementaire des eaux brutes destinées à la potabilisation est depuis peu le carbone organique total ( COT )dont la limite réglementaire est de 10 mg/l.
Sur Noyalo, nous avons une moyenne inquiétante de 9,63 mg/l. proche de la limite autorisée. L’étang (qui a déjà subi un désenvasage) est confronté notamment en période estivale à d’importants développements d’algues favorisant les concentrations élevées en matières oxydables. Nous savons également que de fortes teneurs en COT peuvent induire lors du traitement, la formation de sous-produits de désinfection des eaux.
Captage du Meucon :
On retrouve sur les eaux traitées un taux moyen de 75,40 microgrammes d’aluminium total ce qui est trop, même si la norme est de 200 microgrammes, en effet, les chimistes et les toxicologues spécialisés dans les complexes alumineux demandent d'ores et déjà d’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre. De même que pour le Liziec, y a t-il une procédure de mise en place d’un périmètre de protection ?
En résumé :
Il est grand temps de privilégier les solutions préventives aux solutions curatives comme le recommande d’ailleurs la Chambre Régionale des Comptes dans ses dernières observations. En effet, la pollution des eaux brutes a un impact aussi bien sur la ressource proprement dite, mais aussi sur le coût du traitement de la distribution ou de la consommation.
Le périmètre de protection du captage d’eau de Noyalo est très insuffisant et de nombreuses entorses à la réglementation expliquent une qualité de l’eau qui se dégrade sur certains paramètres. Aujourd’hui, aucun contrôle n’est effectué et le drainage des zones humides, l’arasement des haies et des talus sont autant d'aménagements qui continuent à être réalisés et qui accroissent le transfert des matières organiques des sols vers les eaux de surface de l’étang .
La loi du 3 janvier 1992 donnait 5 ans aux collectivités concernées pour se mettre en conformité. Le conseil municipal devrait voter l’étude des périmètres de protection du Liziec et du Meucon afin d’assurer la qualité de l’eau des Vannetais. Ces périmètres devraient permettre de mieux connaître les pratiques sur les bassins versants et de prévenir les facteurs concourant à la présence des matières organiques et des pesticides.
C’est l’occasion pour la gauche vannetaise, par la voix d’Anne Camus, d’émettre un avis et solliciter des précisions sur certains éléments
Prix du m3 d’eau :
L’eau est un bien précieux menacé par des pollutions toujours plus nombreuses, nous devons tout mettre en oeuvre pour économiser cette richesse commune ... il nous semble donc judicieux d’encourager l’usager à économiser la ressource et de mettre l’accent sur sa consommation. Aujourd’hui, la tarification de l’eau des Vannetais n’est pas dégressive : celui qui consomme beaucoup paye moins cher que celui qui consomme moins… ce devrait être l’inverse.
Captage du Liziec :
L’eau brute du Liziec est de qualité bactériologique très médiocre, il est donc nécessaire d’effectuer des traitements coûteux pour la rendre potable.
La protection du captage constitue une nécessité pour assurer la sauvegarde de la qualité des eaux distribuées aux usagers en conformité avec les dispositions du Code de la santé publique ; nous aimerions savoir où en est la procédure de mise en place d’un périmètre de protection ?
Captage de Noyalo :
L’eau brute est de qualité bactériologique médiocre…
On note également une présence de pics d’AMPA- acide Aminométhylphosphonique - ( produit de dégradation du Glyphosate (0,90, moyenne 0,30) moyenne 2001 / 0,14 …) bien plus dangereux pour l’environnement que sa molécule-mère le Glyphosate.
En outre, le paramètre réglementaire des eaux brutes destinées à la potabilisation est depuis peu le carbone organique total ( COT )dont la limite réglementaire est de 10 mg/l.
Sur Noyalo, nous avons une moyenne inquiétante de 9,63 mg/l. proche de la limite autorisée. L’étang (qui a déjà subi un désenvasage) est confronté notamment en période estivale à d’importants développements d’algues favorisant les concentrations élevées en matières oxydables. Nous savons également que de fortes teneurs en COT peuvent induire lors du traitement, la formation de sous-produits de désinfection des eaux.
Captage du Meucon :
On retrouve sur les eaux traitées un taux moyen de 75,40 microgrammes d’aluminium total ce qui est trop, même si la norme est de 200 microgrammes, en effet, les chimistes et les toxicologues spécialisés dans les complexes alumineux demandent d'ores et déjà d’abaisser la valeur maximale de concentration d’aluminium dans l’eau à 50 microgrammes par litre. De même que pour le Liziec, y a t-il une procédure de mise en place d’un périmètre de protection ?
En résumé :
Il est grand temps de privilégier les solutions préventives aux solutions curatives comme le recommande d’ailleurs la Chambre Régionale des Comptes dans ses dernières observations. En effet, la pollution des eaux brutes a un impact aussi bien sur la ressource proprement dite, mais aussi sur le coût du traitement de la distribution ou de la consommation.
Le périmètre de protection du captage d’eau de Noyalo est très insuffisant et de nombreuses entorses à la réglementation expliquent une qualité de l’eau qui se dégrade sur certains paramètres. Aujourd’hui, aucun contrôle n’est effectué et le drainage des zones humides, l’arasement des haies et des talus sont autant d'aménagements qui continuent à être réalisés et qui accroissent le transfert des matières organiques des sols vers les eaux de surface de l’étang .
La loi du 3 janvier 1992 donnait 5 ans aux collectivités concernées pour se mettre en conformité. Le conseil municipal devrait voter l’étude des périmètres de protection du Liziec et du Meucon afin d’assurer la qualité de l’eau des Vannetais. Ces périmètres devraient permettre de mieux connaître les pratiques sur les bassins versants et de prévenir les facteurs concourant à la présence des matières organiques et des pesticides.