Là encore, derrière les annonces et autres promesses exprimées en faveur de la langue bretonne par la majorité municipale, nous constatons que la mise en place de la signalétique bilingue (français-breton) est chaotique. Même si de réelles avancées peuvent être constatées depuis 2008, il semble qu'en 2013, La ville de Vannes néglige son engagement.
Tout récemment, le 9 août dernier à l’occasion de la mise en service du tronçon reliant les rues Alain Gerbault et Général Weygand, nous découvrons une signalétique routière directionnelle monolingue.
Cet exemple n’est pas le seul, le même constat peut être fait aux entrées de la ville et dans les quartiers. Les signalétiques directionnelles, commerciales ou de parc d’activité, touristiques ou bien encore informationnelles sont très insuffisantes. On ne saurait valablement invoquer des contraintes techniques ou de coût, qui n'existent pas en la matière. Il reste donc du chemin à faire si l'on se compare à l’action de la commune de Plescop qui, avec moins de moyens, fait mieux que Vannes.