« Concernant l’enlèvement d’un stationnement gratuit en surface, ou la mise en place de bornes rétractables, il est évident que sur le principe, on peut difficilement être contre ces actions qui tendent à diminuer le flux automobile ou à favoriser la rotation des véhicules.
Cependant cette maîtrise du stationnement apparaît plus comme une source de financement qu’un outil fondamental de régulation des déplacements puisque vous ne proposez parallèlement aucune offre de dissuasion gratuite pour compenser ces initiatives.
Aucun parking relais gratuit digne de ce nom, localisé en amont de la congestion, desservi par des lignes de bus fortes et ayant un temps de parcours réduit vers le centre ville de Vannes. On retrouve donc ici la même problématique que celle du port.
L’enjeu de l’accessibilité et de l’amélioration de l’accessibilité vers la gare est un élément crucial du dossier de réaménagement puisque la gare est définie dans le Plan de Déplacement Urbain (PDU) comme étant un enjeu de développement économique à l’échelle de la Communauté d’Agglomération.
L’implantation d’un pôle multimodal nécessite une grande restructuration de l’espace :
-des couloirs de bus en direction du centre, des pôles universitaires
-des transports cadencés
-des modifications de circulations nécessaires pour accueillir des activités économiques, des congressistes, de nouveaux programmes immobiliers…
On vous avait déjà tenu ce discours dans le précédent mandat en 2005.
Que constate t-on aujourd’hui ?
-Une saturation du parking du nord de la gare dès 6h du matin, sans accès direct à la gare ; un aménagement scindé en deux, le N et le S de la gare alors que les différents partenaires considéraient qu’ils faisaient partie du même dossier
-La non réalisation du souterrain qui devait assurer la jonction entre le parking Nord et le Sud de la Gare (promis en 2005)
-Un parking plus proche de la gare mais inadapté car les horodateurs proposent des tarifs à la journée sans possibilité de payer en reprenant sa voiture (il faut prévoir à l’avance la durée du stationnement avec des pièces ou « une carte monéo ») tant et si bien que les voyageurs dépassent souvent le temps imparti…
-La non réalisation du parking aérien - projet 2002- sur trois niveaux rue des frères Créach qui, selon votre adjoint de l’époque, devait faciliter les stationnements aux abords de la gare SNCF
-Enfin un parking toujours vide, celui de Bilaire qui avait été présenté un temps comme parc relais et comme solution au stationnement aux abords du stade de rugby Jo Courtel … alors qu’il est situé à l'opposé de l'entrée du stade. Toujours vide les jours de match… même les élus ne l’empruntent pas… seuls les industriels forains le pratiquent, dans de mauvaises conditions, 3 semaines dans l’année. Coût de ce parking, sans accès direct : 1 350 000 euros. (pour environ 1 mois d’utilisation)
La gare de Vannes a vu son trafic croître de + de 130 % entre 2002 et 2007, (Schéma régional multimodal des transports), dans un avenir très proche l’opération LGV profitera fortement à Vannes qui sera alors positionnée à l’horizon 2012 à environ 2 heures 30 de Paris et confirmera ainsi son statut de deuxième gare de Bretagne…
2012 c’est dans deux ans ! »