Après l’hommage mérité rendu au VOC suite à son parcours en coupe de la ligue, nous aurions espéré un élan plus volontariste de la part de la municipalité en direction du sport. Hélas, il n’en est rien.
Le refus d’une piste homologuée
Avec la présentation du projet de délégation de service public (DSP) de la patinoire, la majorité municipale vient de confirmer son refus d’une piste de patinage homologuée aux dimensions 56 x 26. Elle propose au mieux une piste à 55 x 22. Cela revient à limiter le projet de patinoire aux seules fonctions ludiques, sacrifiant ainsi le sport et la compétition alors même que l’équilibre budgétaire et donc la viabilité économique de l’exploitation dépendent étroitement du volet sportif.
Imaginez un seul instant l’avenir du football à Vannes avec un stade de la Rabine disposant d’une surface de jeu inférieure aux normes fédérales ?
L’absence de réel projet
Les éléments financiers contenus dans le projet de la municipalité sont plus qu’aléatoires. Seule confirmation, le remplacement du « groupe froid » à hauteur de 300 000 €. Pour le reste, le réaménagement des vestiaires et des locaux administratifs, l’extension de la piste en deçà des normes sportives se conjuguent au conditionnel.
La municipalité navigue à vue dans ce dossier. Elle n’a aucune ambition, aucun projet à l’égard de cette activité qui, pourtant, participe au rayonnement de la ville de Vannes au-delà des frontières du Pays Vannetais comme en témoigne l’origine géographique des usagers.
Une nouvelle patinoire : rien d’impossible
La responsabilité du conflit entre la patinoire et la ville n’incombe pas à l’exploitant actuel. Elle résulte tout simplement d’une promesse publique non-tenue de la part du Maire. Ce dernier annonçait en juin 2007 (période pré-électorale) qu’il était à la recherche d’une nouvelle implantation sur Vannes ou dans une commune périphérique, tout en faisant confiance à cet exploitant avec lequel il envisageait un co-investissement public-privé pour la construction d’une double piste.
Aujourd’hui, il n’en est plus question. Les arguments financiers de ce revirement ne tiennent pas. Tout d’abord, parce qu’un tel équipement relève d’un intérêt communautaire et, de fait, devrait être porté par la Communauté d’agglomération. Ensuite, il s’agit d’optimiser toutes les sources de financement en inscrivant ce projet dans les clauses de revoyure du contrat pays sans oublier la contribution de Vannes.
La ville dispose de marge de manœuvres budgétaires sous exploitées comme l’atteste le rapport de février 2009 de la Chambre régionale des comptes. C’est pourquoi, nous attendons que la ville joue son rôle d’investisseur public au moment où le soutien à l’économie locale et à l’emploi est plus que nécessaire. Investir dans un projet tel que celui de la construction d’une nouvelle patinoire est une manière de participer à la relance de l’économie en particulier celle du bâtiment.
Le refus d’une piste homologuée
Avec la présentation du projet de délégation de service public (DSP) de la patinoire, la majorité municipale vient de confirmer son refus d’une piste de patinage homologuée aux dimensions 56 x 26. Elle propose au mieux une piste à 55 x 22. Cela revient à limiter le projet de patinoire aux seules fonctions ludiques, sacrifiant ainsi le sport et la compétition alors même que l’équilibre budgétaire et donc la viabilité économique de l’exploitation dépendent étroitement du volet sportif.
Imaginez un seul instant l’avenir du football à Vannes avec un stade de la Rabine disposant d’une surface de jeu inférieure aux normes fédérales ?
L’absence de réel projet
Les éléments financiers contenus dans le projet de la municipalité sont plus qu’aléatoires. Seule confirmation, le remplacement du « groupe froid » à hauteur de 300 000 €. Pour le reste, le réaménagement des vestiaires et des locaux administratifs, l’extension de la piste en deçà des normes sportives se conjuguent au conditionnel.
La municipalité navigue à vue dans ce dossier. Elle n’a aucune ambition, aucun projet à l’égard de cette activité qui, pourtant, participe au rayonnement de la ville de Vannes au-delà des frontières du Pays Vannetais comme en témoigne l’origine géographique des usagers.
Une nouvelle patinoire : rien d’impossible
La responsabilité du conflit entre la patinoire et la ville n’incombe pas à l’exploitant actuel. Elle résulte tout simplement d’une promesse publique non-tenue de la part du Maire. Ce dernier annonçait en juin 2007 (période pré-électorale) qu’il était à la recherche d’une nouvelle implantation sur Vannes ou dans une commune périphérique, tout en faisant confiance à cet exploitant avec lequel il envisageait un co-investissement public-privé pour la construction d’une double piste.
Aujourd’hui, il n’en est plus question. Les arguments financiers de ce revirement ne tiennent pas. Tout d’abord, parce qu’un tel équipement relève d’un intérêt communautaire et, de fait, devrait être porté par la Communauté d’agglomération. Ensuite, il s’agit d’optimiser toutes les sources de financement en inscrivant ce projet dans les clauses de revoyure du contrat pays sans oublier la contribution de Vannes.
La ville dispose de marge de manœuvres budgétaires sous exploitées comme l’atteste le rapport de février 2009 de la Chambre régionale des comptes. C’est pourquoi, nous attendons que la ville joue son rôle d’investisseur public au moment où le soutien à l’économie locale et à l’emploi est plus que nécessaire. Investir dans un projet tel que celui de la construction d’une nouvelle patinoire est une manière de participer à la relance de l’économie en particulier celle du bâtiment.