Les riverains :
Lors de la dernière réunion publique du quartier (2.10.2013), aucun riverain n’a émis un avis contre le tunnel. Seuls quelques uns se sont inquiétés de possibles fissures dues aux travaux sur leurs maisons et ont demandé au maire de prendre en compte leur préoccupation.
Les Vannetais :
Peu ou prou, la ville affirme pouvoir assurer la dépense du tunnel, les coûts de restructuration du port (qui en a bien besoin) et du désenvasage. Lors de la réunion publique, seuls deux Vannetais ont pris la parole, l’un pour dénoncer le coût du projet, l’autre pour dénoncer un afflux de circulation dans les rues proches depuis les travaux du tunnel. Des murmures de protestations contre leur intervention ont fusé dans la salle.
Les élus de gauche des communes de l’agglomération :
Le dernier communiqué de presse des élus sonne comme un diktat : injonction de faire stopper les travaux trop couteux et d’attendre la décision de justice … Mais, quel est la crédibilité des revendications de ces élus lorsque l’on sait que ce sont 80 % des habitants de leurs communes (seulement 20 % de Vannetais) qui utilisent le pont de Kerino, tous les jours et plus particulièrement aux horaires de pointe, domicile-travail, matin et soir ?
- Ont ils conscience que beaucoup d’usagers pestent de se retrouver coincés pendant 10 à 15 mn lors de l’ouverture du pont ?
- Ont ils conscience que les plus impatients, tentent le tout pour le tout et ne font qu’accroître la circulation en passant par la place Gambetta pour contourner le pont ?
- Ont ils conscience que les bus ne peuvent emprunter le pont et que la circulation automobile en est aujourd’hui largement privilégiée ?
- On-ils conscience qu’il ne s’agit pas d’une voie nouvelle mais du remplacement d’une voie par une autre ?
Et puis, ces élus si soucieux des deniers publics ont ils évalué les conséquences financières d’un arrêt des travaux ? Si le tribunal tranchait en faveur de leurs recours, repartirait-on pour une nouvelle enquête publique ? L’ouvrage entamé resterait il en l’état ? Serait il démoli ? Les entreprises sont elles des bisounours et laisseront-elles le chantier abandonné avec leur matériel sans dédommagement ? Quel sera alors pour notre commune le montant des indemnités qu’elle devra leur accorder ?
En définitive, quelle que soit l’hypothèse retenue, ce sont les Vannetais et les habitants de la communauté d’agglomération qui paieront ces joutes politiciennes d’élus qui, pour leur grande majorité ont accepté le principe du tunnel, l’ont voté et puis à quelques mois d’échéances électorales, se tournent vers le tribunal pour empêcher sa construction.