Monsieur le Préfet de la Région Bretagne
Préfecture de Région
3, rue Martenot
35000 Rennes
La Gauche vannetaise
Groupe Votez pour changer
2 rue du Moulin 56000 VANNES
él. 02 97 47 80 65
www.lagauche-vannetaise.org
mél. : elus.lagauchevannetaise@voila.fr
Vannes, le 13 juin 2011
Objet : Enquête publique dévoiement du Rohan
centre ville de Vannes fouilles archéologiques
Monsieur Le Préfet,
Notre groupe attire votre attention sur une enquête publique qui vient de se terminer et pour laquelle nous avons déposé un certain nombre d’observations.
La Ville de Vannes, maître d’ouvrage, a présenté un dossier de demande d’autorisation au titre des articles L 214 1 et L 214 6 du code de l’environnement. Il concerne la requalification d’un site « nouvelle coutume », au centre ville. Ce projet génèrera des impacts sur l’eau et les milieux aquatiques puisque le site est traversé par la rivière du Rohan dont le cours sera dévié sur 175 ml et couvert sur 150 ml.
Au delà de ces problèmes environnementaux, Vannes est une ville d’histoire dont le patrimoine et le passé archéologique sont reconnus. Le site, situé dans la partie basse de la ville est classé zone archéologique premier et troisième siècle après J.C. par la DRAC.
Après avoir prescrit la réalisation d’un diagnostic, vous avez été informé que les sédiments pollués pouvaient présenter un danger pour les agents de l’INRAP et vous avez prescrit un nouvel arrêté le 23 juin 2010 abrogeant le premier.
L’étude nous confirme effectivement que le site de l’ancien garage présente une pollution aux hydrocarbures, plomb et cuivre antimoine mais qu’aucune analyse n’a été réalisée sur la parcelle du magasin Lévitan pas plus que sur une autre parcelle « N° 15 ».
Il apparaît que les échantillons prélevés l’ayant été « à un moment donné, en un point donné et pour une épaisseur de sol déterminée représentent une incertitude quant à leur représentativité »…
Les sédiments qui seront extraits seront séparés en deux parties : 6 077 m3 non dangereux seront déposés en CET de classe 2 et 94 m3 de sédiments pollués, « dangereux » seront déposés en CET de classe 1.
Comment comprendre que sur ces 6077 m3 de sédiments non dangereux, vous n’ayez pas, monsieur Le Préfet, été à nouveau interpellé pour prescrire la réalisation d’un diagnostic ?
Si nous comprenons que les agents de l’INRAP ne puissent travailler sur les 94 m3 de sédiments dangereux, nous ne comprenons pas que les sédiments non dangereux ne fassent pas l’objet de fouilles.
Nous ne pouvons accepter que des vestiges archéologiques soient détruits et partent incognito en décharge de classe 2, aussi, nous vous remercions Monsieur Le Préfet, de bien vouloir diligenter une enquête à ce propos.
Vous en remerciant par avance, nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Préfet de Région, l’expression de notre haute considération.
Pour le Groupe de Gauche,
Nicolas Le Quintrec et Anne Camus
Conseillers municipaux
vendredi 17 juin 2011
vendredi 10 juin 2011
Anne Camus et Nicolas Le Quintrec écrivent au Préfet
Monsieur le Préfet du Morbihan
Préfecture du Morbihan
Place du Général de Gaulle
56000 Vannes
Vannes le 06 juin 2011
Objet : Recours gracieux, demande d’annulation d’un permis de construire
N° 056260 10Z0270 un EHPAD dans le lit majeur d’une rivière
Monsieur le Préfet,
Nous sommes intervenus au nom de notre groupe, lors des conseils municipaux du 15 octobre 2010 et du 20 mai 2011 concernant le projet de construction d’un EPAHD situé à Bohalgo à Vannes.
Le bordereau N° 13 du 15 octobre 2010 nous apprenait que deux unités d’hébergement et 3 maisons étaient prévues sur une parcelle de 6500 m2 très proche de la rivière du Liziec. Cependant, aucun plan d’ensemble n’était présenté aux conseillers municipaux. Ce bordereau de cession du terrain à la société Espacil n’évoquait ni la loi sur l’eau ni la prévention du risque inondation pas plus que le Plan de prévention des risques inondations pour le bassin versant du Liziec (prescrit le 24 mars 2009 en voie de finition aujourd’hui).
Notre intervention mettait en garde la municipalité sur le risque encouru par les futurs résidents de cette construction, à cet emplacement : la moitié du terrain se trouvant dans le lit majeur du cours d’eau susceptible d’être touché par de fortes crues. Nous avons rappelé les cinq arrêtés de catastrophes naturelles (inondations et coulées de boues) sur la ville de Vannes… et avons précisé que plus il y aura d’urbanisation en amont sur des espaces humides, plus il y aura risque d’ inondations en aval. Le bassin versant du Liziec a une superficie de 30 km², sa surface fortement urbanisée représente 8,2 km², correspondant à 27 % de sa superficie totale.(chiffres 1995).
Le bordereau N° 13 du 20 mai 2011 était un bordereau anodin qui dénommait une voie dans le quartier de Bohalgo. Au verso figurait le plan du projet d’EPAHD avec au centre, la voie à dénommer. Nous nous sommes étonnés alors de l’obstination de la municipalité puisque on y voyait distinctement un bâtiment important du projet EHPAD et une maison situés à l’est dans le lit majeur du ruisseau. L’adjoint à l’urbanisme répondant à notre interrogation, affirma publiquement que ce document (celui que tous les conseillers avaient en main !) n’était pas le bon et qu’il ne fallait pas en tenir compte…
Nous nous sommes donc rendus à la mairie pour vérification de ce permis de construire. Le plan de division est absolument identique au verso du document qui nous a été présenté le 20 mai dernier. Il s’agit du même projet ayant obtenu un avis favorable le 27 janvier 2011. Il n’y a jamais eu d’autre plan…
La notice explicative présentant le projet indique page une, que le bâtiment de la résidence se situe partiellement dans le périmètre de crue morphogène liée au ruisseau du Liziec. 14 lits de futurs résidents sont concernés au rez de chaussée situé à l’Est. Seul un programme d’évacuation vers l’unité située à l’Ouest qui n’est pas dans la zone inondable est prévu.
N’y figurent aucune données pour que les constructions et installations puissent résister structurellement aux remontées de nappe et à une inondation dont le niveau serait égal aux plus hautes eaux connues. N’y figure aucune prescription propre à assurer la sécurité et des biens de résidents qui pourront être exposés à des risques d'inondations accrus par le phénomène de réchauffement climatique.
Une erreur manifeste d’appréciation a été commise pour la situation d’une partie de ce projet. Si cette structure d’accueil destinées aux personnes désorientées et au logement social répond à un véritable besoin, son emplacement et la situation particulière de vulnérabilité des personnes âgées, désorientées qui y résideront doit impérativement nous préoccuper.
Il s’agit aussi de réduire les préjudices directs pour les intéressés, mais également le coût pour notre collectivité du système solidaire d'indemnisation des catastrophes naturelles.
Nous attirons donc votre attention, Monsieur Le Préfet, sur l'article R. 111-2 du code de l'urbanisme qui permet de refuser un permis de construire si les constructions, par leur situation ou leurs dimensions, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique. Il en est de même si les constructions projetées, par leur implantation à proximité d'autres installations, leurs caractéristiques ou leur situation, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.
Nous vous remercions de bien vouloir faire le nécessaire pour que ce permis de construire soit annulé et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de notre haute considération.
Anne CAMUS et Nicolas LE QUINTREC
Conseillère et Conseiller Municipaux de Vannes
Préfecture du Morbihan
Place du Général de Gaulle
56000 Vannes
Vannes le 06 juin 2011
Objet : Recours gracieux, demande d’annulation d’un permis de construire
N° 056260 10Z0270 un EHPAD dans le lit majeur d’une rivière
Monsieur le Préfet,
Nous sommes intervenus au nom de notre groupe, lors des conseils municipaux du 15 octobre 2010 et du 20 mai 2011 concernant le projet de construction d’un EPAHD situé à Bohalgo à Vannes.
Le bordereau N° 13 du 15 octobre 2010 nous apprenait que deux unités d’hébergement et 3 maisons étaient prévues sur une parcelle de 6500 m2 très proche de la rivière du Liziec. Cependant, aucun plan d’ensemble n’était présenté aux conseillers municipaux. Ce bordereau de cession du terrain à la société Espacil n’évoquait ni la loi sur l’eau ni la prévention du risque inondation pas plus que le Plan de prévention des risques inondations pour le bassin versant du Liziec (prescrit le 24 mars 2009 en voie de finition aujourd’hui).
Notre intervention mettait en garde la municipalité sur le risque encouru par les futurs résidents de cette construction, à cet emplacement : la moitié du terrain se trouvant dans le lit majeur du cours d’eau susceptible d’être touché par de fortes crues. Nous avons rappelé les cinq arrêtés de catastrophes naturelles (inondations et coulées de boues) sur la ville de Vannes… et avons précisé que plus il y aura d’urbanisation en amont sur des espaces humides, plus il y aura risque d’ inondations en aval. Le bassin versant du Liziec a une superficie de 30 km², sa surface fortement urbanisée représente 8,2 km², correspondant à 27 % de sa superficie totale.(chiffres 1995).
Le bordereau N° 13 du 20 mai 2011 était un bordereau anodin qui dénommait une voie dans le quartier de Bohalgo. Au verso figurait le plan du projet d’EPAHD avec au centre, la voie à dénommer. Nous nous sommes étonnés alors de l’obstination de la municipalité puisque on y voyait distinctement un bâtiment important du projet EHPAD et une maison situés à l’est dans le lit majeur du ruisseau. L’adjoint à l’urbanisme répondant à notre interrogation, affirma publiquement que ce document (celui que tous les conseillers avaient en main !) n’était pas le bon et qu’il ne fallait pas en tenir compte…
Nous nous sommes donc rendus à la mairie pour vérification de ce permis de construire. Le plan de division est absolument identique au verso du document qui nous a été présenté le 20 mai dernier. Il s’agit du même projet ayant obtenu un avis favorable le 27 janvier 2011. Il n’y a jamais eu d’autre plan…
La notice explicative présentant le projet indique page une, que le bâtiment de la résidence se situe partiellement dans le périmètre de crue morphogène liée au ruisseau du Liziec. 14 lits de futurs résidents sont concernés au rez de chaussée situé à l’Est. Seul un programme d’évacuation vers l’unité située à l’Ouest qui n’est pas dans la zone inondable est prévu.
N’y figurent aucune données pour que les constructions et installations puissent résister structurellement aux remontées de nappe et à une inondation dont le niveau serait égal aux plus hautes eaux connues. N’y figure aucune prescription propre à assurer la sécurité et des biens de résidents qui pourront être exposés à des risques d'inondations accrus par le phénomène de réchauffement climatique.
Une erreur manifeste d’appréciation a été commise pour la situation d’une partie de ce projet. Si cette structure d’accueil destinées aux personnes désorientées et au logement social répond à un véritable besoin, son emplacement et la situation particulière de vulnérabilité des personnes âgées, désorientées qui y résideront doit impérativement nous préoccuper.
Il s’agit aussi de réduire les préjudices directs pour les intéressés, mais également le coût pour notre collectivité du système solidaire d'indemnisation des catastrophes naturelles.
Nous attirons donc votre attention, Monsieur Le Préfet, sur l'article R. 111-2 du code de l'urbanisme qui permet de refuser un permis de construire si les constructions, par leur situation ou leurs dimensions, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique. Il en est de même si les constructions projetées, par leur implantation à proximité d'autres installations, leurs caractéristiques ou leur situation, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.
Nous vous remercions de bien vouloir faire le nécessaire pour que ce permis de construire soit annulé et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de notre haute considération.
Anne CAMUS et Nicolas LE QUINTREC
Conseillère et Conseiller Municipaux de Vannes
vendredi 3 juin 2011
CM du 20 mai . Où en est le projet d’une Maison de la culture bretonne (Ti ar vro) ?
Jean Jacques PAGE a salué l’effort engagé en matière de reconnaissance de la langue bretonne. Ainsi, le Conseil municipal a adopté la dénomination de rues et de giratoires en Breton, par exemple : Allée Prad douar (le près en terre), les giratoires Park feutan berr (le champ à la petite fontaine), Toull douar (le trou dans la terre), Lann vras (la grande lande).
Il est indispensable de continuer à utiliser cette langue. C’est l’identité du territoire Vannetais. C’est notre histoire mais aussi l’avenir.
Il rappelle que la ville a initié la mise en place d’une signalétique bilingue généralisée sur la commune et formule le souhait que cette volonté perdure.
Par ailleurs, il invite la municipalité au rassemblement du 18 juin à Nantes en faveur d’une Bretagne à 5 départements.
Il exprime également au nom de la Gauche Vannetaise notre impatience quant au projet de Ti ar vro (Maison de la culture bretonne). Cette promesse électorale était partagée aussi bien par la gauche que par la droite. Est-elle toujours une priorité pour la majorité municipale ?
Il reste 3 ans pour finaliser le projet préparé par une fédération regroupant 23 associations du Pays de Vannes (Emglev Bro Gwened). Ce projet créera une vitrine de la diversité de la culture Bretonne et permettra une mutualisation des moyens.
Le Maire se dit prêt à reprendre la concertation avec les associations.
Il est indispensable de continuer à utiliser cette langue. C’est l’identité du territoire Vannetais. C’est notre histoire mais aussi l’avenir.
Il rappelle que la ville a initié la mise en place d’une signalétique bilingue généralisée sur la commune et formule le souhait que cette volonté perdure.
Par ailleurs, il invite la municipalité au rassemblement du 18 juin à Nantes en faveur d’une Bretagne à 5 départements.
Il exprime également au nom de la Gauche Vannetaise notre impatience quant au projet de Ti ar vro (Maison de la culture bretonne). Cette promesse électorale était partagée aussi bien par la gauche que par la droite. Est-elle toujours une priorité pour la majorité municipale ?
Il reste 3 ans pour finaliser le projet préparé par une fédération regroupant 23 associations du Pays de Vannes (Emglev Bro Gwened). Ce projet créera une vitrine de la diversité de la culture Bretonne et permettra une mutualisation des moyens.
Le Maire se dit prêt à reprendre la concertation avec les associations.
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