Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs
Le programme de réussite éducative 2009 que vous nous présentez ce soir pour être approuvé est à nos yeux, la déclinaison pure et simple des directives nationales. Nous aurions souhaité avant toute chose avoir là aussi une évaluation de l’impact des mesures mises en place en 2008 : les actions soutenues ont-elles permis aux enfants et aux jeunes issus des quartiers prioritaires de mieux appréhender leur scolarité, d’une part pour leur compte personnel, et d’autre part en comparaison avec les enfants et les jeunes des autres quartiers des zones non prioritaires, mais aussi de connaître les écarts à combler par rapport aux résultats du département. Ce premier bilan qualitatif aurait permis d’avoir une photographie exacte des quartiers ce qui aurait fait émerger des besoins spécifiques. Au lieu de ça nous avons un « copié/ collé » des actions engagées les années précédentes, et dans ce cas, comment apprécier correctement la conduite des différentes actions et y remédier d’une année sur l’autre ?
Dès la rentrée de septembre, nous vous avions interpellé sur la nécessité de mettre en place des mesures structurantes dès le vendredi soir, à la suite de la suppression du samedi matin pour les élèves, qu’en est-il ? Nous ne retrouvons aucune action en réponse à ces besoins, et pourtant, ce serait une mesure de prévention importante autant pour la réussite scolaire que pour la prévention de la délinquance.
Par ailleurs, vous avez déclaré que : « la ville est capable de faire plus sans l’Etat », nous aimerions connaître les
Le programme de réussite éducative 2009 que vous nous présentez ce soir pour être approuvé est à nos yeux, la déclinaison pure et simple des directives nationales. Nous aurions souhaité avant toute chose avoir là aussi une évaluation de l’impact des mesures mises en place en 2008 : les actions soutenues ont-elles permis aux enfants et aux jeunes issus des quartiers prioritaires de mieux appréhender leur scolarité, d’une part pour leur compte personnel, et d’autre part en comparaison avec les enfants et les jeunes des autres quartiers des zones non prioritaires, mais aussi de connaître les écarts à combler par rapport aux résultats du département. Ce premier bilan qualitatif aurait permis d’avoir une photographie exacte des quartiers ce qui aurait fait émerger des besoins spécifiques. Au lieu de ça nous avons un « copié/ collé » des actions engagées les années précédentes, et dans ce cas, comment apprécier correctement la conduite des différentes actions et y remédier d’une année sur l’autre ?
Dès la rentrée de septembre, nous vous avions interpellé sur la nécessité de mettre en place des mesures structurantes dès le vendredi soir, à la suite de la suppression du samedi matin pour les élèves, qu’en est-il ? Nous ne retrouvons aucune action en réponse à ces besoins, et pourtant, ce serait une mesure de prévention importante autant pour la réussite scolaire que pour la prévention de la délinquance.
Par ailleurs, vous avez déclaré que : « la ville est capable de faire plus sans l’Etat », nous aimerions connaître les
actions entreprises par la ville pour faire vivre des projets de quartiers non concernés par le CUCS : à savoir, Beaupré-Lalande, Tohannic, qu’en est-il également du quartier du Clos Vert pour lequel vous vous étiez engagé de mettre en place une médiation ?
Et puisqu’il est question de réussite éducative et d’école, je profite d’avoir la parole pour évoquer le courrier que vous m’aviez engagée à écrire auprès de la commission « enseignement » à propos des subventions accordées à l’enseignement privé. La réponse qui a été faite à ma lettre ne me satisfait en rien, je demandais à avoir connaissance du contrat signé entre la commune et l’école maternelle privée le 24 juin 1996, il n’en est rien ! De plus les chiffres que j’avançais pour le coût d’un élève des écoles publiques sont bien les chiffres fournis par l’Inspection académique pour la ville de Vannes, il ne s’agit en rien d’une moyenne départementale. Mon questionnement sur l’équité entre écoles publiques et privées reste donc entier.
Et puisqu’il est question de réussite éducative et d’école, je profite d’avoir la parole pour évoquer le courrier que vous m’aviez engagée à écrire auprès de la commission « enseignement » à propos des subventions accordées à l’enseignement privé. La réponse qui a été faite à ma lettre ne me satisfait en rien, je demandais à avoir connaissance du contrat signé entre la commune et l’école maternelle privée le 24 juin 1996, il n’en est rien ! De plus les chiffres que j’avançais pour le coût d’un élève des écoles publiques sont bien les chiffres fournis par l’Inspection académique pour la ville de Vannes, il ne s’agit en rien d’une moyenne départementale. Mon questionnement sur l’équité entre écoles publiques et privées reste donc entier.