lundi 27 avril 2009

Finale de la coupe de la Ligue : nous y étions !




Notre enthousiasme et celui de tous les supporters du VOC n'ont pas suffi pour remporter la Coupe...

Mais le VOC en finale, quel formidable exploit !

Encore bravo et merci !

samedi 25 avril 2009

VOC : une performance inédite

BRAVO et MERCI au VOC, aux joueurs et à leur staff pour cette performance sportive inédite. Merci aussi à tous les bénévoles et aux supporters qui ont accompagné les exploits accumulés pendant la saison qui resteront à jamais inscrits dans la mémoire collective.
La réussite du VOC et cette belle finale de la Ligue constituent, à n’en pas douter, l’événement sportif de l’année.

Le haut niveau : un atout pour Vannes

Le sport de haut niveau est un levier sans commune mesure pour l’image et la notoriété d’une ville et, plus largement, du Pays de Vannes. C’est un facteur essentiel au dynamisme local et à l’attractivité du territoire.
Son emprise médiatique et l’engouement populaire participent à cet attrait qui fait de Vannes une cité vivante qui attire des investisseurs.

Le sport de haut niveau a valeur d’exemple pour la jeunesse vannetaise. A ce titre, il suscite une volonté de promotion personnelle et d’intégration précieuse dans notre société souvent inégalitaire. Bien au-delà encore, il engendre des échanges internationaux, des rencontres et amitiés entre les peuples.

Une ville sportive

Toutefois, il ne faut pas éluder la question sur la manière dont la ville accompagne et soutient le développement du sport de haut niveau. Sur ce plan, nous ne comprenons pas la passivité de la majorité municipale.
La ville doit entendre le projet sportif de chaque club et ne pas réduire son approche à un ratio comptable. Mais, parce qu’il s’agit d’argent public, la municipalité doit se doter d’outils de suivi de gestion, même s’il appartient aux clubs de bien gérer par eux-mêmes leur budget.
Devenir « ville sportive » dépend aussi de la qualité des équipements. Nous regrettons le refus constant, de la majorité municipale de se doter, au niveau intercommunal, d’un complexe sportif moderne, durable, et dédié au haut niveau avec pour locomotive le football. Les performances de nombreux sports, sur notre territoire, méritent que l’on anticipe largement les besoins à venir.
Dans ce registre, Vannes en tant que ville centre de la Communauté d’agglomération doit encourager cette dernière a concevoir une politique sportive intercommunale. S’il y a bien un domaine qui relève de ce niveau de territoire, c’est bien celui du sport de haut niveau.
Bien entendu, une politique sportive d’envergure répond à un juste équilibre entre le sport pour tous et le sport de haut niveau. Alors, à tous les athlètes, professionnels ou amateurs, sachez qu’à nos yeux vous représentez haut les couleurs de notre ville. Merci et bravo à toutes et tous !

Sur la Rabine, le 25 avril 2009

vendredi 10 avril 2009

Conseil municipal du 27 mars 2009-Intervention d'Anne Camus sur le Contrat urbain de cohésion sociale

Nous constatons un désengagement de l’Etat –190 000 euros, de la CAF – 30 000 euros et du Conseil Général – 43 000 euros sur bon nombre d’actions. Cette réduction de moyens intervient à un moment où ces territoires vulnérables composés de jeunes, d’anciens et de familles en difficulté sont fragilisés par la crise économique et devraient au contraire bénéficier d’aides supplémentaires.
Le gouvernement a diminué drastiquement les crédits de la protection judiciaire de la jeunesse cette mesure touche directement les jeunes en difficulté, on constate également que les crédits alloués aux détenus ont fondu comme neige au soleil :
· Sport carcéral : 15 000 euros en moins,(DDJS/Etat/DDASS)
· Réinsertion des détenus en 2008, 225 personnes issues des quartiers retenus dans le cadre des CUCS ont été placés sous main de justice, pourtant cette année, le budget passe de 81 000 à 32 000 euros, il est amputé du Fond Interministériel de la Prévention de la Délinquance : - 40 000 euros.
Notons qu’avec une partie du fonds vous financez le système de vidéo surveillance devenu une de ses priorités d'intervention : Coût de la vidéo surveillance à Vannes : 1 365 000 euros dont 250 000 euros financés par le FIPD

On a également l’impression, faute d’évaluation des fiches-actions d’assister à un jeu de chaises musicales en fonction des subventions octroyées ou supprimées.

Lors de la commission extra municipale fin 2008, les associations locales ont établi l’état des lieux de la situation. Leur diagnostic est alarmant : en quelques mois la demande des foyers monoparentaux précaires, des travailleurs et des retraités pauvres a plus que doublé. Les femmes seules, chef de famille avec enfants ne peuvent retravailler face au coût de la garderie, aux horaires atypiques et au manque de structure.
Madame l’adjointe leur a répondu que c’était une priorité à traiter. Or, il n’y a aucune nouvelle action spécifique concernant le problème de garde d’enfants des femmes monoparentales (en 99, 30 % sur les ZUS), pas plus que ne sont toujours prises en compte les demandes spécifiques des habitants du quartier de Kercado (LARES) : générer d’avantage de mixité sociale, améliorer l’image du quartier, améliorer l’attractivité économique …(intervention 2008) Vous nous fournissez à nouveau un catalogue d’actions qui sont sans doute pertinentes mais c’est insuffisant pour que nous puissions nous rendre compte de l’évolution de votre politique de la ville.
Vous restez dans une logique de compte rendus, or vous auriez dû évaluer annuellement les résultats comme l’exigent les textes. Les chiffres des partenaires CUCS vous sont pourtant fournis : CCAS, Education Nationale, INSEE, CAF, ANPE… : il y a quand même moyen de peser l’efficacité et l’efficience des actions présentées ! J’espère que monsieur le délégué à l’évaluation nous entend… apprécier la cohérence et l’efficacité des dispositifs en comparaison des moyens mobilisés.
· Aujourd’hui encore, nous ignorons toujours combien d’entreprises se sont installées, combien d’emplois ont été créés sur les quartier (au regard des moyennes nationales)
· Nous ignorons si les actions d’accompagnement vers l’emploi ont permis d’orienter un plus grand nombre de bénéficiaires vers des emplois ou des formations qualifiantes.
· Nous ignorons si le programme de réussite éducative issu du CUCS a amélioré le taux de réussite au brevet des collèges ou baissé le taux de ruptures scolaires.
· Nous n’avons aucun retour en commission du travail du CLSPD (Conseil Local de Sécurité pour la Prévention de la Délinquance) qui devrait être partenarial avec le CUCS , le CLSPD dont l’activité est plutôt très calme… pourrait programmer un plan d’actions et le financer sur d’autres quartiers que ceux inclus dans le périmètre CUCS. (Clos Vert)
Bien sûr, comme d’habitude, vous allez nous répondre que c’est prévu, que des indicateurs vont sortir… que le nouveau projet prévention mettra en place une démarche d’évaluation … Mais vous aurez toujours un temps de retard, ce n’est pas acceptable car nous avons en tant qu’élus un devoir de contrôle du bon usage des deniers publics.

Question technique pour terminer : Pourquoi y a t-il une baisse de moitié des crédits alloués à l’équipe de prévention (de 4 emplois, on passe à deux éducateurs) ? Ces deux postes sont-ils affectés dans un autre budget ou sont –ils supprimés ?

mardi 7 avril 2009

Conseil municipal du 27 mars 2009 - Intervention de Claude Jahier sur le Programme de réussite éducative



Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs

Le programme de réussite éducative 2009 que vous nous présentez ce soir pour être approuvé est à nos yeux, la déclinaison pure et simple des directives nationales. Nous aurions souhaité avant toute chose avoir là aussi une évaluation de l’impact des mesures mises en place en 2008 : les actions soutenues ont-elles permis aux enfants et aux jeunes issus des quartiers prioritaires de mieux appréhender leur scolarité, d’une part pour leur compte personnel, et d’autre part en comparaison avec les enfants et les jeunes des autres quartiers des zones non prioritaires, mais aussi de connaître les écarts à combler par rapport aux résultats du département. Ce premier bilan qualitatif aurait permis d’avoir une photographie exacte des quartiers ce qui aurait fait émerger des besoins spécifiques. Au lieu de ça nous avons un « copié/ collé » des actions engagées les années précédentes, et dans ce cas, comment apprécier correctement la conduite des différentes actions et y remédier d’une année sur l’autre ?
Dès la rentrée de septembre, nous vous avions interpellé sur la nécessité de mettre en place des mesures structurantes dès le vendredi soir, à la suite de la suppression du samedi matin pour les élèves, qu’en est-il ? Nous ne retrouvons aucune action en réponse à ces besoins, et pourtant, ce serait une mesure de prévention importante autant pour la réussite scolaire que pour la prévention de la délinquance.
Par ailleurs, vous avez déclaré que : « la ville est capable de faire plus sans l’Etat », nous aimerions connaître les
actions entreprises par la ville pour faire vivre des projets de quartiers non concernés par le CUCS : à savoir, Beaupré-Lalande, Tohannic, qu’en est-il également du quartier du Clos Vert pour lequel vous vous étiez engagé de mettre en place une médiation ?

Et puisqu’il est question de réussite éducative et d’école, je profite d’avoir la parole pour évoquer le courrier que vous m’aviez engagée à écrire auprès de la commission « enseignement » à propos des subventions accordées à l’enseignement privé. La réponse qui a été faite à ma lettre ne me satisfait en rien, je demandais à avoir connaissance du contrat signé entre la commune et l’école maternelle privée le 24 juin 1996, il n’en est rien ! De plus les chiffres que j’avançais pour le coût d’un élève des écoles publiques sont bien les chiffres fournis par l’Inspection académique pour la ville de Vannes, il ne s’agit en rien d’une moyenne départementale. Mon questionnement sur l’équité entre écoles publiques et privées reste donc entier.

vendredi 3 avril 2009

Conseil municipal du 27 mars 2009 : intervention de Jean-Jacques Page sur le budget primitif




Je voudrais souligner ici la dépendance excessive des collectivités locales vis-à-vis des dotations de l'Etat, dont la maîtrise leur échappe, et dont le montant ne leur est jamais assuré d'une année sur l'autre.

Nous le voyons dans ce budget primitif :
La Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) est stable : 9 766 000 € ( 9 724 602 € en 2008), mais si l'on tient compte d'une inflation de 2%, la DGF 2009 est en retrait par rapport à 2008.

La prise en compte du remboursement exceptionnel du fonds de compensation TVA (3 000 000 €) dans les dotations de l'Etat (évolution « normée » à + 2%), bloque forcément l'évolution de la DGF...

Nous le voyons donc, il y a tension sur les ressources alors que l'évolution de la masse salariale est mécanique (vieillissement du personnel et acquisition d'ancienneté tout à fait normale qui vous oblige à des réajustements vus au borderau 2)).

Dès lors, il s'agit là d'un obstacle majeur à l'autonomie des finances locales et par conséquent à la responsabilité des collectivités...

Quelles marges de manoeuvre et quelle prospective en vue d'une réelle politique financière, une commune peut-elle avoir dans de telles conditions ?

Il me semble important que les élus locaux dénoncent aujourd'hui un système qui permet à l'Etat de conserver son train de vie, en transférant des charges aux collectivités locales, sans leur donner les moyens de les financer...

En définitive, c'est l'emprunt et les services payés par les vannetais, qui devront suppléer aux carences d'un Etat qui refuse de faire les réformes de simplification qui s'imposent et se sont imposées partout ailleurs en Europe...

Le moment est venu de mettre en oeuvre le principe de « subsidiarité » et de revoir le système fiscal français, particulièrement injuste et inégalitaire.