La lecture des premiers chiffres du bilan de l’année 2012 sont en amélioration par rapport à 2011. Nous observons une hausse de 115 % des mobilités et une progression des utilisateurs. Toutefois, ces résultats sont à nuancer.
Sont-ils à la hauteur des objectifs initiaux ? Nous en doutons fortement. La hausse des douze derniers mois est essentiellement liée à la gratuité des quatre premières heures.
Le compte d’exploitation est également très explicite sur l’échec commercial de Vélocéa. Pour la commune, ce service est un panier percé qui coûte fort cher au contribuable Vannetais. En effet, la ville couvre 98 % de la recette d’exploitation. Depuis 4 ans, c’est 1,5 M€ qui ont été versés pour couvrir la dette cumulée.
A ce rythme, pourquoi ne pas opter tout bonnement pour un service public gratuit ? Il est grand temps de mettre à plat ce dispositif et étudier sérieusement le devenir de Vélocéa.