2009 a été une année difficile pour l'emploi et pour les entreprises.
Certes, le système financier a été préservé.
Mais l’économie est toujours en souffrance.
Le chômage de masse est de retour, Vannes ne fait pas exception avec 36 % de demandeurs d’emploi supplémentaires en un an. La pauvreté perdure.
Crises économique et sociale sont encore devant nous.
La crise écologique aussi, alors que le sommet de Copenhague s’est conclu par un échec.
Ce constat révèle deux choses :
- le pouvoir politique et économique des pays occidentaux n’est plus aussi dominant qu’auparavant et peine à installer une gouvernance mondiale,
- la société connaît une véritable mutation, politique bien évidemment, technologique, démographique …
Là où les Etats ont failli, il appartient aux Collectivités locales et territoriales d’agir, de penser un autre modèle de développement et de progrès qui intègre l’économie de la connaissance, l’économie verte et la responsabilité sociale.
C’est ce que nous appelons le développement durable.
Je sais que Jean-Yves Le Drian partage cette ambition.
En revanche, je m’inquiète plutôt de l’avenir de l’agglomération vannetaise dont la priorité est de remplir les zones d’activités.
Au contraire, nous pensons qu’il faut doper la recherche en renforçant la synergie entre les entreprises et l’Université de Bretagne Sud dans le domaine du numérique, de l’énergie, des nouveaux matériaux … et positionner la collectivité dans les négociations Etat-Région liées au grand emprunt.
Nous pensons aussi qu’il faut transformer les idées en innovation en impliquant le territoire local dans les nouvelles orientations des pôles de compétitivité animés par la région.
Nous pensons qu’avec le Parc Naturel Régional nous avons là un cadre fédérateur pour mobiliser les forces vives afin d'accompagner les mutations de l’économie traditionnelle.
C’est bien dans un partenariat plus intelligent, plus vivant que nous pourrons tourner Vannes vers l’avenir et préparer les emplois de demain.
2010, c’est aussi la mise en œuvre de la réforme de l’Etat et des financements des collectivités.
Récemment un élu local déclarait qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir avec cette réforme.
Nous ne partageons pas totalement cet enthousiasme.
Avec un déficit de près de 140 milliards d' euros, la France est en faillite. La réforme de l’Etat a donc pour objectif de réduire les dépenses publiques en se déchargeant sur les communes, les départements et les régions avec des compensations aléatoires.
Certes, les départements et les régions seront plus affectés que les communes.
Mais, comme le déclare le Président du Conseil Général du Morbihan, les participations financières des départements aux projets communaux seront revus à la baisse.
Mais au-delà des collectivités, c’est aussi l’ensemble du corps associatif, dans les domaines social, culturel, sportif et environnemental, qui sera touché.
C’est bien le grand mouvement de décentralisation initié par François Mitterrand il y a près de trente ans qui est remis en cause. C’est l’autonomie et le dynamisme des collectivités qui s’en trouveront menacés.
De tout cela, je vous invite à vous mobiliser pendant les régionales pour promouvoir ce nouveau modèle de développement et pour préserver l’esprit de la décentralisation.
Je vous adresse mes vœux de fraternité et d’espérance pour vous tous, d’espérance pour une Bretagne debout, une Bretagne rassemblée.
Certes, le système financier a été préservé.
Mais l’économie est toujours en souffrance.
Le chômage de masse est de retour, Vannes ne fait pas exception avec 36 % de demandeurs d’emploi supplémentaires en un an. La pauvreté perdure.
Crises économique et sociale sont encore devant nous.
La crise écologique aussi, alors que le sommet de Copenhague s’est conclu par un échec.
Ce constat révèle deux choses :
- le pouvoir politique et économique des pays occidentaux n’est plus aussi dominant qu’auparavant et peine à installer une gouvernance mondiale,
- la société connaît une véritable mutation, politique bien évidemment, technologique, démographique …
Là où les Etats ont failli, il appartient aux Collectivités locales et territoriales d’agir, de penser un autre modèle de développement et de progrès qui intègre l’économie de la connaissance, l’économie verte et la responsabilité sociale.
C’est ce que nous appelons le développement durable.
Je sais que Jean-Yves Le Drian partage cette ambition.
En revanche, je m’inquiète plutôt de l’avenir de l’agglomération vannetaise dont la priorité est de remplir les zones d’activités.
Au contraire, nous pensons qu’il faut doper la recherche en renforçant la synergie entre les entreprises et l’Université de Bretagne Sud dans le domaine du numérique, de l’énergie, des nouveaux matériaux … et positionner la collectivité dans les négociations Etat-Région liées au grand emprunt.
Nous pensons aussi qu’il faut transformer les idées en innovation en impliquant le territoire local dans les nouvelles orientations des pôles de compétitivité animés par la région.
Nous pensons qu’avec le Parc Naturel Régional nous avons là un cadre fédérateur pour mobiliser les forces vives afin d'accompagner les mutations de l’économie traditionnelle.
C’est bien dans un partenariat plus intelligent, plus vivant que nous pourrons tourner Vannes vers l’avenir et préparer les emplois de demain.
2010, c’est aussi la mise en œuvre de la réforme de l’Etat et des financements des collectivités.
Récemment un élu local déclarait qu’il n’y avait pas d’inquiétude à avoir avec cette réforme.
Nous ne partageons pas totalement cet enthousiasme.
Avec un déficit de près de 140 milliards d' euros, la France est en faillite. La réforme de l’Etat a donc pour objectif de réduire les dépenses publiques en se déchargeant sur les communes, les départements et les régions avec des compensations aléatoires.
Certes, les départements et les régions seront plus affectés que les communes.
Mais, comme le déclare le Président du Conseil Général du Morbihan, les participations financières des départements aux projets communaux seront revus à la baisse.
Mais au-delà des collectivités, c’est aussi l’ensemble du corps associatif, dans les domaines social, culturel, sportif et environnemental, qui sera touché.
C’est bien le grand mouvement de décentralisation initié par François Mitterrand il y a près de trente ans qui est remis en cause. C’est l’autonomie et le dynamisme des collectivités qui s’en trouveront menacés.
De tout cela, je vous invite à vous mobiliser pendant les régionales pour promouvoir ce nouveau modèle de développement et pour préserver l’esprit de la décentralisation.
Je vous adresse mes vœux de fraternité et d’espérance pour vous tous, d’espérance pour une Bretagne debout, une Bretagne rassemblée.