mercredi 18 janvier 2012

l’emploi : 1re préoccupation de nos concitoyens


"article de la gauche vannetaise paru dans le Vannes magazine de janvier 2012" 

Après une année 2011 difficile pour la France et les pays de l'union européenne, nous espérons plus d’écoute, de fraternité et de solidarité.

L’emploi est la première préoccupation de nos concitoyens. En 2007, N. Sarkozy promettait de réduire le taux de chômage à 5% à la fin de son quinquennat. Aujourd'hui, avec 3 millions de chômeurs, record depuis dix ans, la barre symbolique des 10 % est atteinte. Quel échec!

Après deux grandes crises financières et économiques, deux plans de rigueur et cinq années de pouvoir, il décide enfin de convoquer un sommet sur l’emploi, réunissant les partenaires sociaux et économiques. Mieux vaut tard que jamais !

Ceux-ci (CFDT, CFTC, CFE-CGC, MEDEF, CGPME, UPA) ont estimé dans un rapport commun qu’il était caricatural de considérer le coût du travail comme l’unique cause de l'ensemble des maux de la situation économique et sociale de la France.

Espérons que ce sommet aboutisse à des mesures fortes, éloignées de toute idéologie comme celle qui a conduit au dispositif des heures supplémentaires défiscalisées dont le coût de 4milliards d’€/an joue contre l’emploi.

L'agglomération vannetaise, elle non plus, n’est pas épargnée. La Maison de l’emploi du Pays de Vannes observe en un an, une hausse de 3,5 % des demandeurs d’emploi soit près de 8200 personnes. Ce chiffre ne reflète qu’une partie de la situation de précarité, de pauvreté et d’exclusion que connaissent nos concitoyens: 65% des offres d’emploi relèvent de contrats précaires (intérim et CDD) et 20% des bénéficiaires du RSA du Morbihan, soit plus 3400 personnes vivent dans l'agglomération.

A Vannes, nous attendons également de la municipalité un engagement déterminé et formulons le voeu qu'elle propose une feuille de route 2012 / 2014 traçant son action économique et sociale. Il s'agit de baliser les priorités budgétaires clairement identifiées en rapport avec les besoins actuels et futurs de la collectivité.

Nous devons et nous pouvons aller plus loin. Même si le gouvernement soutient de moins en moins les collectivités locales en réduisant chaque année les dotations financières d’État, il importe de rester offensif en matière d’investissement public quand il s’agit d’économie stratégique. Nous approuvons donc l’acquisition avec ou sans contrepartie de l’État, du terrain de l’ex-école de police à Kercado par Vannes Agglomération. Ce rachat permettra à l’université (UBS) de se développer soit comme unique occupant soit au sein d’un pôle de services publics.

L’élection présidentielle de demain sera déterminante pour le pays et pour nous tous. Faisons le choix du changement politique pour retrouver la confiance nécessaire à la relance de l’économie et de l’emploi.

dimanche 15 janvier 2012

Ménimur : Centre commercial


       Dans quelques mois vont démarrer les travaux de requalification du centre commercial de Ménimur. La requalification du centre commercial est un enjeu majeur du projet de renouvellement urbain de Ménimur. Le processus de réalisation est long et complexe. Il repose sur un véritable portage politique, une approche économique sérieuse et un dialogue vrai et quotidien entre les différents acteurs, en particulier, entre la municipalité, la SOPPEC, les commerçants propriétaires et locataires. A ce propos Nicolas LE QUINTREC écrit au Maire :  
 
    "Cette qualité du dialogue sera constitutive de la réussite de l’opération de requalification du centre commercial, or aujourd’hui, les relations entre la SOPPEC et les commerçants apparaissent très insatisfaisantes. Ces derniers expriment en effet, de nombreuses insatisfactions à propos notamment des conditions financières drastiques qui leur sont imposées par la SOPPEC. Ces conditions financières génèrent colères et amertume :
 
-    Dans les contrats de vente, les commerçants propriétaires devront avoir réglé 80 % de l’investissement dés  la pose du plafond or l’accès dans les murs ne sera possible que plusieurs mois après en raison de la construction des 3 étages d’habitation prévus au-dessus des espaces commerciaux. Ils devront également prévoir des investissements complémentaires pour l’aménagement de leur futur local.
 
-     Les exploitants locataires,  devront avoir versé à la date d’effet du bail, en amont,  l’équivalent d’un loyer trimestriel. Ils devront également engager  dès leur installation des investissements complémentaires pour les travaux d’aménagement du local et d’agencement de l’espace clientèle. En outre,  ils devront  prévoir l’équivalent de 2 trimestres de loyers au cours du 3ème mois suivant la date d’effet du bail. "
 
      Ces conditions paraissent s’imposer à tous de manière uniforme. Elles ne semblent pas prendre en compte la réalité des chiffres d’affaires et la trésorerie de chaque commerce, en particulier, ceux des indépendants. Les capacités de réinvestissement des uns et des autres ne sont pas similaires. D’ailleurs, elles seront peut être déjà impactées par les désagréments liés aux travaux qui entrainent souvent une baisse de fréquentation de la clientèle.
 
     La SOPPEC semblent gérer ces transactions sans apprécier à sa juste mesure les termes d’une réalisation optimale « gagnant-gagnant ». Le centre commercial de Ménimur ne peut pas être traité comme une galerie commerçante d’un hypermarché en zone commerciale.
 
     Par conséquent, je vous suggère monsieur le Maire de veiller au renforcement du dialogue entre la SOPPEC et les commerçants afin d'apprécier au cas par cas les situations des exploitants et déterminer avec eux les conditions financières en rapport avec les équilibres d’exploitation de chaque commerce.  

     Je vous demande également par la présente de bien vouloir convoquer la commission extra-municipale dédiée au projet de renouvellement urbain de Ménimur pour un point d’étape et d’échange sur les avancées du projet.

mardi 10 janvier 2012

Casino



Dans l’attente d’une présentation exhaustive en commission puis en conseil municipal par la majorité municipale à propos du projet d’implantation d’un casino à Vannes, Nicolas LE QUINTREC réagit à la suite de la conférence de presse de la municipalité :

Les casinos d'Arzon, de la Trinité sur mer, de Carnac et de Quiberon sont en service depuis de longues années. Avec les projets de casinos de Larmor Plage - initié il y a 18 mois - et celui de Vannes, le Morbihan comptera donc, sur 80 km de sa façade maritime 6 casinos... Cela promet une féroce concurrence !

A en croire les propos du Maire et de son équipe, ce type d’établissement représenterait une manne financière pour la commune pour peu que celle-ci n’en devienne pas dépendante... Ce projet viendrait aussi renforcer le développement du tourisme d’affaire en associant salle de jeux, espace congrès, restauration et salle de gala. A dire vrai, la majorité municipale cherche à effacer son piteux échec de 2010 à l’occasion de l’extension du Chorus. Aura-t-elle cette fois-ci plus d’intuition pour mener à bien la création de l’espace congrès élément incontournable du tourisme d’affaire ?

Alors que depuis 4 ans, les casinos enregistrent une baisse constante de leur chiffre d’affaire en raison, notamment, d’une forte concurrence avec les jeux en ligne, nous sommes en droit de nous interroger sur cette frénésie locale en faveur de ces établissements dédiés aux jeux ...

Bien d’autres questions devront encore être clarifiées notamment la future mitoyenneté au Parc du Golfe entre d’un côté l’espace de loisirs Diorren qui accueillera des scolaires et de l’autre un casino et ses machines à sous. 


dimanche 1 janvier 2012

Bonne année - Bloavez mad 2012


Choisissons un nouveau cap
Bonne année 2012

Dans cette période troublée et incertaine, nous aspirons à plus de fraternité et de solidarité, notamment, à l’égard de nos concitoyens les plus vulnérables.

Au printemps prochain, c’est notre avenir qui est en jeu. L’élection présidentielle est déterminante pour le pays et pour nous tous.

Nous formulons le vœu d’un changement politique pour retrouver la confiance nécessaire à la relance de l’économie et de l’emploi, pour renforcer la protection sociale mise à mal depuis cinq ans et pour redonner aux collectivités locales les moyens de leurs actions pour améliorer le quotidien de chacun d’entre nous.

Nous vous présentons pour 2012 nos meilleurs vœux de bonheur, de santé et de réussite.

Les élus.