mardi 9 mars 2010

Communiqué : Contrairement au Maire deVannes, nous refusons le fatalisme et l’impuissance

En réaction aux commentaires du Maire / réunion de l’UMIH 56.

La municipalité et le maire en particulier ont une responsabilité certaine dans la situation actuelle du commerce de centre ville. Sans doute, faut-il rappeler à Monsieur Goulard, que c’est lui qui approuve les permis de construire.
Ainsi, en autorisant la multiplication des zones commerciales de périphérie et en acceptant le développement des mètres carrés des grandes surfaces, il contribue au déséquilibre de l’offre commerciale en centre ville, ce qui va à l’encontre de l’esprit du Grenelle et des enjeux d’une ville durable.

Ceci a été souligné le 6 novembre dernier par le Préfet à l’occasion de la journée de réflexion sur le commerce de proximité organisé conjointement par l’association des Maires du Morbihan et la CCI 56. Il exhortait les villes à « faire preuve d’initiative pour préserver un équilibre d’urbanisme commercial. »

Par ailleurs, il est grand temps de remettre en question la philosophie de la ville qui consiste à laisser les entreprises s’installer où elles le veulent car cela engendre des concurrences faussées et la disparition des emplois des petits ou moyens commerces du centre ville.

Nous partageons donc les inquiétudes des commerçants du centre
d’autant plus que les orientations budgétaires 2010 adoptées en février dernier ne sont qu’un copié collé mot pour mot de 2009 caractérisé par l’absence de toute initiative d’envergure et de tout moyen budgétaire concret.

Le projet de Nouvelle Coutume est devenue l’arlésienne de la politique commerciale du Maire depuis dix ans. Espérons que le projet de revitalisation de la Place des lices connaisse un autre sort.

Il est grand temps d’insuffler à Vannes une stratégie de reconquête du commerce de proximité. Une fois encore, nous exhortons le Maire à activer la Commission extra-municipale du commerce en l’ouvrant à une large représentation de commerçants franchisés et indépendants, de tous les secteurs géographiques du centre ville et des quartiers, et en y associant les représentants des consommateurs.

C’est ensemble que nous pourrons retrouver un centre ville tonique et attractif.